Des militaires ont tiré en l’air, ce mardi, à Yamoussoukro (capitale administrative et politique) pour réclamer le même ‘’traitement’’ en cours pour les mutinés de Bouaké, obligeant l’Etat-major général des armées à se ‘’barricader’’, a appris APA, de sources militaires.
Selon des témoins sur place, des soldats de la caserne militaire de Zambakro (15 km à l’Ouest de Yamoussoukro) ont ‘’occupé la voie principale de Yamoussoukro, en tirant en l’air’’ obligeant les ‘’commerces à baisser les rideaux et les populations à se terrer’’, raconte Martin Yao, infirmier à Yamoussoukro.
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‘’Ils ont fait irruption à la légion de gendarmerie où ils ont tiré, toujours en l’air, puis au Commissariat de Dioulabougou’’, a confié une autre source.
Selon différents témoignages, ces militaires manifesteraient pour réclamer ‘’le traitement en cours’’ des mutinés, combattants de l’ex-rébellion qui, depuis, ‘’lundi, perçoivent la somme de 5 millions FCFA’’ suite à un accord conclu avec le gouvernement ivoirien, à Bouaké le 14 janvier dernier, après la mutinerie.
La fièvre de la capitale administrative a gagné l’Etat-major des armées à Abidjan où un officier joint au téléphone a déclaré à APA, sous le couvert de l’anonymat, que ‘’ les trois portails d’accès à l’Etat-major sont hermétiquement fermés’’, par mesures ‘’sécuritaires’’, souligne-t-il.
‘’Cependant, certains soldats qui n’ont pas reçu leur argent, hier, ont manifesté en tirant en l’air. Ils ont occupé une partie de l’Etat-major’’, affirme-t-il. D’autres sources militaires, font, également, état de la ‘’fermeture’’ de la Base aérienne où des ‘’soldats voulaient se faire entendre’’.
Source: HS/of/APA