L’insécurité est un phénomène qui prend de l’ampleur en Afrique, surtout dans la zone Ouest. Depuis quelques années, la partie occidentale du continent est devenue un véritable bastion pour les terroristes. Les actions de déstabilisation ont considérablement augmenté ces derniers mois. De nombreux pays qui étaient à l’abri de la menace terroriste ont connu l’horreur, certains pour la première fois de leur histoire. Cette invasion en marche remet sur la scène l’épineuse question de la sécurisation sur le continent africain.
Montée en puissance des foyers de déstabilisation sur le continent africain
L’insécurité est un sujet qui domine toujours l’actualité africaine. En Afrique de l’Ouest particulièrement, l’offensive terroriste a connu une montée exponentielle ces dernières années, une invasion qui inquiète les dirigeants africains et aussi la communauté internationale. La Côte d’Ivoire est l’un des derniers Etats de la zone occidentale noire à avoir été victime des djihadistes. C’était le dimanche 13 mars 2016 que cette attaque meurtrière qui était longtemps redouté a frappé la ville historique de Grand-Bassam. Mais avant, le Burkina a connu le même sort et tout récemment le Mali avec la fusillade dans un hôtel occupé par l’union européenne. Il y’a donc nécessité d’agir rapidement pour barrer la route à cette nouvelle tentative d’occupation territoriale mais aussi idéologique.
L’insécurité change de forme
L’instabilité territoriale n’est pas la seule menace qui guette le continent africain. La radicalisation est sans doute l’une des questions du moment auxquelles les dirigeants en Afrique de l’Ouest doivent rapidement trouver des réponses. L’idéologie djihadiste commence à gagner de plus en plus les consciences, et les récents événements tragiques qui ont frappé la Côte d’Ivoire le démontrent largement. De nombreux individus en liens avec les terroristes ont été inculpés dans l’attentat de la cité balnéaire. A en croire certains observateurs, le but de ce cette attaque djihadiste était à priori de nuire aux intérêts de la France. Cette complicité interne montre ici que la lutte contre le terrorisme n’est pas seulement un engagement militaire important, mais c’est aussi un combat psychologique. Ces personnes qui ont accepté de collaboré avec les djihadistes l’ont fait en raison du fait qu’elles approuvaient les projets diaboliques de ces assaillants. En gros, ce ne sont plus les armes qui menacent l’Afrique occidentale, mais une arme psychologique encore plus redoutable : la radicalisation des individus.
Quelles alternatives pour l’Afrique de l’Ouest face à l’invasion djihadiste?
L’engagement militaire est principalement le seul recours des dirigeants africains face à ce phénomène de déstabilisation. Mais cette solution, si elle a l’avantage de freiner les djihadistes dans leur élan, ne résout pas pour autant le problème. Il va sans dire que ces actions militaires doivent être appuyées par une autre stratégie pour réduire la montée de la radicalisation. Pour ce faire, les dirigeants gagneraient à associer toutes les catégories sociales dans ce combat, surtout les guides religieux.