Le Kenya bientôt épinglé dans l’athlétisme ?

by Amani Georges

Le Kenya compte parmi les grandes nations africaines qui représentent dignement le continent noir pendant la tenue des jeux olympiques.

Les soupçons de dopage qui pèsent sur certains athlètes kenyans et dans le milieu de l’athlétisme n’est une surprise pour personne. Le pays s’est vu privé de plusieurs médailles obtenues au cours des compétitions olympiques et a perdu des grands noms inculpés pour consommation de produits illicites. Mais les kenyans risquent de  faire l’objet de sanctions nouvelles plus sévères. Dans un rapport publié le lundi 9 novembre, l’Agence Mondiale Antidopage (AMA) a fait de graves révélations au sujet d’un solide réseau de dopage organisé au sein de cette discipline. La Russie, premier pays mis au banc des accusés a été exclue des futures compétitions  prévues pour 2016. Au regard de cette sanction amère, Le Kenya déjà sous le spectre des soupçons doit-il craindre le pire ?

Des accusations qui remontent jusqu’au sommet de la chaîne

Le nouveau scandale qui frappe l’univers de l’athlétisme a pris une dimension bien plus importante. Les inculpations ne se sont pas uniquement limitées au niveau des sportifs mais elle a également touché l’un des membres influents de la discipline. Il s’agit de l’ancien président de la Fédération mondiale de l’Athlétisme, le sénégalais Lamine Diack soupçonné d’avoir touché des commissions en échange de son silence sur le contrôle de certains athlètes. Cette accusation est un véritable coup dur pour l’Afrique, et pour le Sénégal dont il est originaire. Tous les regards sont désormais tournés vers le Kenya, un des pays qui fait la fierté de tout le continent africain pendant les jeux olympiques.

La réaction de la fédération kenyane face au spectre de corruption

La fédération kenyane n’est pas restée indifférente à l’égard du rapport de la commission de l’AMA. Sa réaction s’est traduite par la création d’une agence nationale antidopage dont le but serait de contrôler les athlètes avant de les autoriser officiellement à concourir. Cette mesure jugée quelque peu tardive par certains se présente comme une alternative inappropriée qui ne met pas le pays à l’abri d’une possible accusation pour dopage. En attendant d’être fixé sur leurs sorts, les kenyans suivent avec beaucoup d’attention le déroulement de cette affaire cruciale pour l’avenir du pays dans cette discipline. A l’instar de la Russie qui  s’est vu infligé une sanction très sévère, la nation kenyane a de sérieuses raisons  de craindre le pire ?

La fin du règne kenyan dans le l’athlétisme ?

Les mesures prises par l’Agence mondiale antidopage à l’encontre des pays soupçonnés pour corruption sont très lourdes. La Russie, un pays qui compte parmi les plus grandes nations des compétitions olympiques a payé un lourd tribu pour avoir été inculpé par le rapport de la commission. Les kenyans sont tous plongés dans la plus grande angoisse espérant d’être épargné par les sanctions. Compte tenu de la récurrence du phénomène de dopage dans cette discipline, le peuple kenyan qui est loin d’être un bon élève pendant les contrôles doit s’attendre au pire. Si les athlètes kenyans font l’objet d’accusation, il y’ a un risque réel de voir le pays être suspendu des compétitions. Ce serait un coup dur pour l’Afrique qui place en cette nation de grands espoirs pour des lendemains meilleurs.

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