L’éducation sexuelle en Afrique est-elle à la base son fort taux de personnes portant le sida ?
La culture en Afrique est distincte de celle qu’on peut trouver partout ailleurs. Par conséquent les mœurs, les pratiques et les attitudes diffèrent surtout concernant la sexualité.
Le sexe tabou dans les familles
Dans les familles africaine le sexe est un sujet tabou on en parle quasiment pas, ou alors si on en parle c’est de façon sommaire. On assiste alors à une éducation sexuelle autodidacte. Les parents ne jugent pas bon de parler de sexe avec leurs enfants. Selon certains cela peut attisée leur curiosité et les poussé à avoir une activité sexuelle précoce. Dans cette dynamique l’école n’est pas en marge les informations sont insuffisante et parfois traiter de façon superficielle. Alors de nombreuses adolescentes analphabètes et parfois même lettrées restent ignorantes sur le sujet de la sexualité et les différents risques encourus.
L’éducation religieuse et la méconnaissance des informations liées au sida
Les femmes en Afrique sont souvent sujettes aux violences sexuelles parfois dès l’enfance. Les risques d’avoir des maladies sexuellement transmissible sont fréquents et la remarque faite est qu’en Afrique les femmes sont les plus touchée par le VIH/SIDA. Compte tenu des différentes croyances et surtout de l’influence de religions en Afrique les campagnes de sensibilisation se heurtent a de nombreux problèmes de communication du faite des prescriptions religieuses, qui elles recommandent l’abstinence avant le mariage ainsi la que fidélité au partenaire (conjoint). Par contre le constat fait est que la réalité est tout autre, les jeunes gens s’adonnent au sexe parfois avec plusieurs partenaires. Le fléau prend de l’ampleur montrant ainsi les limites des enseignements religieux. Pour éviter de créer des conflits entre les religieux et les institutions de lutte contre la propagation du sida vont d’abord sur la base des préceptes de la religion en incluant d’autres pratiques comme le port de préservatif et son importance dans la sexualité de nos jours.
Par ailleurs il y a aussi la mauvaise connaissance de la maladie ainsi que de son mode de traitement. Bien nombre d’africains ne connaissent qu’un seul mode de transmission du sida : « les rapports sexuels ». Les femmes porteuses de la maladie sur le continent africain sont de facto cataloguées comme : « des femmes de mœurs légères ». Les autres moyens sont méconnus donc des portes ouvertes sur de nouvelles transmissions. Aussi très peu sont ces personnes qui font le texte de dépistage pour connaitre leurs statuts sérologiques. La réponse qui revient le plus souvent lorsque l’on cherche à savoir si certaines personnes connaissent leur statut sérologique est : « je suis en bonne santé donc pas porteur du sida ». Quand on est porteur du sida en Afrique on est mis à l’écart et considéré comme la honte de sa famille. Alors les personnes malades préfèrent ne pas en parler.
L’excision pratique coutumière
Hors mis cela il y a aussi des pratiques comme l’excision. Cette pratique qui consiste à l’ablation du clitoris est beaucoup fréquente en Afrique mais de mois en mois pratiqué depuis quelques années. Cependant cette pratique qui dans certaines cultures est considéré comme le passage de la femme de l’âge enfant à l’âge adulte est un véritable canal de contamination. Car les lames utilisées pour cette opération font rarement vois jamais l’objet de stérilisation toutes une génération passée sous cette lame peut-être infectée par le seul fait d’avoir été excisée.
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