Sommet OIF :  »une opportunité pour Madagascar de faire connaitre ses points forts » (opérateur économique)

Fatou Touré

le sommet des chef d’état et de gouvernement des pays se tient tous les 2 ans. Ce sommet se définit par les orientations de la francophonie de sorte à assurer son rayonnement dans le monde.

Apres une suspension de 5 ans c’est à dire de 2009 à 2014, cette année Madagascar accueille ce sommet qui a pour objectif la croissance partagée et le développement responsable.

Le choix de l’OIF

Yilas Akbaraly, président du groupe industriel Sipromad (Société industrielle des produits de Madagascar), la plus grande entreprise privée de Madagascar, se félicite du choix porté sur son pays pour abriter le 16ème sommet de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), prévu du 26 au 27 novembre prochain, estimant que cette rencontre va permettre de « faire connaitre le pays, ses ressources, sa population, ses points forts ».
« Une chose importante, c’est que Madagascar sera connu sur la scène internationale comme un acteur international », a-t-il dit dans un entretien avec APA, soulignant aussi que « toutes ces délégations et hommes d’affaires vont venir et vont voir toutes les opportunités que le pays peut leur offrir».

le point de vue des investisseurs malgaches

L’homme d’affaires malgache est toutefois d’avis que, pour attirer davantage d’hommes d’affaires, Madagascar doit être un pays stable et avoir un environnement socio-économique qui soit attrayant, avec une régulation facile et une taxation attrayante pour les entreprises qui y opèrent.
Rappelant que les entreprises malgaches ont connu une période difficile, Yilas Akbaraly affirme qu’aujourd’hui la situation devient stable, les entreprises reprennent des parts de marché et recommencent à investir dans le textile et les « call centers par exemple.
« Nous pensons que Madagascar est en train de reprendre et les hommes d’affaires reprennent confiance », affirme-t-il, conseillant toutefois aux hommes d’affaires qui désirent investir dans son pays de se départir des idées préconçues, et s’efforcer de comprendre la situation du pays, sa culture, ses règles et donc s’adapter.
Affirmant qu’un investissement réussi c’est un investissement en partenariat, le président de Sipromad conseille aux investisseurs qui arrivent dans son pays de trouver « des partenaires locaux, fiables, sérieux, car cela pourrait faciliter leur implantation ».
« Les potentiels investisseurs attendus à Madagascar peuvent venir d’abord d’Afrique parce que l’Afrique a aujourd’hui un réservoir d’hommes d’affaires très importants et ce sont les Africains qui connaissent bien l’Afrique’’, assure-t-il.
Comme secteurs attractifs, il cite pèle mêle les infrastructures, les énergies renouvelables, le tourisme, la partie high -tech, l’agro business, l’industrie.
« Ce sont les grands secteurs où il y a des grandes possibilités et un potentiel énorme en Afrique’’, soutient Yilas Akbaraly.
Fondé dans les années 70, Sipromad compte aujourd’hui près d’une vingtaine de compagnies dans divers secteurs.

Les avantages du groupe Sipromad

Aujourd’hui, outre la société phare du groupe, Sipromad Trade and Distribution, qui fabrique des détergents, du savon, de l’eau de javel, du cirage et des bougies, le groupe a maintenant des intérêts dans tous les secteurs: agroalimentaire, aviation privée et hôtels, services de sécurité, télévision payante, biens de consommation.
Sipromad dispose de sociétés dans plusieurs pays africains francophones dont le Maroc, la Côte d’Ivoire et le Sénégal, et développe des projets relatifs aux équipements de fréquences pour les sociétés de télécommunication, de même que les fréquences de régulation.
Source: OF/od/APA

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