Sexualité : Ce qu’il faut faire pour conserver l’orgasme du point G

by Fatou Touré
Orgasme du point G

Si elles peuvent enfin s’assumer et assumer leur sexualité comme bon leur semble, elles butent en revanche sur des obstacles biologiques et/ou une méconnaissance totale de leur corps.

Ces handicaps font que les femmes n’arrivent pas toujours à tirer profit de leur organe génital. Le plus gros problème est la frigidité ou encore le manque d’appétit sexuel qui apparait avec le temps. Cet inconvénient de l’horloge biologique est bien souvent à leur désavantage car c’est l’argument tout trouvé par les hommes infidèles. Il apparait donc impérieux de trouver des méthodes pour conserver le plaisir sexuel voire même de le décupler autant que possible.
Pour cela, il faut d’abord connaitre ou se trouver son point G, aussi appelé le côté sensible. Ce côté sensible du vagin est la clé du plaisir de la femme. Quand elle l’a trouvé, les relations avec son homme son plus épanouis. Elle l’orientera, le guidera, de fond en comble, afin que l’instant soit magique. Néanmoins, il ne suffit pas de trouver son point G, il faut aussi l’entretenir et même le gonfler. Grâce à l’évolution de la science et de la médecine, il y aurait aujourd’hui des méthodes permettant à une femme de conserver la vitalité de son désir sexuel malgré les ravages du temps. Si les hommes peuvent se permettre de toujours rouler carrosse à un âge avancé, pourquoi pas les femmes ? Cet article vous situera sur des solutions pour maîtriser parfaitement sa sexualité.

Sommaire :

Qu’est-ce que le point G
La prostate féminine ou le point G
Comment prendre du plaisir maximal du point G
Que faire pour dérider son point G
L’injection, la voie royale pour augmenter le point G

Qu’est-ce que le point G

L’on entend souvent dire, à propos des femmes, que leur point G est localisé à tel endroit de leur partie intime ou à tel autre endroit. Le point G, souvent appelé le « côté sensible » (à tort ou à raison ?) est la partie du vagin qui réagit le mieux à l’excitation d’un homme. Le terme G vient du nom de l’inventeur du concept, le physicien et médecin allemand Ernst Gräfenberg (1881 – 1957). Le point G fait donc référence au point de Gräfenberg qui renvoie à une zone particulière du vagin. Généralement, on affirme que c’est une zone située dans la paroi antérieure du vagin, à 4 ou 5 centimètre de la vulve. C’est une toute petite zone, mais ô combien importante pour la femme autant que pour l’homme. Il leur faut connaître ce point G s’ils veulent atteindre l’orgasme tant désiré. Lorsque l’homme pénètre la femme par le pénis ou le doigt, ce point G a tendance à se gonfler, signe d’une excitation à son comble. L’excitation de cette partie, intensifie le désir sexuel et provoque l’éjaculation chez la femme. La difficulté c’est qu’il n’existe pas de point G universel chez les femmes. Chaque femme a plus ou moins son point G à elle. Néanmoins l’on distingue deux grandes familles de point G. D’une part on a les points G qui se situent autour de la paroi antérieure et d’autre part ceux qui qui se situent autour de la paroi postérieure du vagin. Ceux-là sont moins nombreux et donc plus rares. Ainsi, pour la plus part des femmes, le point G se trouve dans la paroi antérieure du vagin. Par contre, beaucoup d’entre elles seraient encore aujourd’hui incapables de dire exactement ce qui les excite quand elles font l’amour avec son partenaire. Charge revient, par conséquent, au conjoint de détecter ce point-là. Dans l’ensemble, les femmes sont moins enclines au sexe que les hommes. Leurs caractéristiques biologiques et physiologiques diminuent l’appétit sexuel en elle avec l’âge ou avec certaines circonstances. Les hommes ne devraient donc pas s’étonner ou s’offusquer de voir leur concubine leur opposer une fin de non-recevoir au moment où leur libido est à son comble. Toute la science consiste plutôt à savoir tirer partir du point G à chaque fois que l’occasion se présente. En somme, le point G est la partie qui déclenche l’orgasme au niveau du vagin.

La prostate féminine ou le point G

Découvrir le point G de la femme

Comment trouver le point g et maximiser le plaisir ?

Lors des rapports sexuels, le plaisir féminin est déclenché par l’excitation de deux zones majeures. Il s’agit du vagin (l’intérieur, la face cachée) et du clitoris, ce petit organe vibratoire qui fait toute la différence. La grande majorité, des hommes et même des femmes, ne connait que le plaisir clitoridien, plus accessible, plus vulgarisé même. Comme pour le nouveau point sensible le Deep SpotStimuler le point G est plus complexe pour les hommes, que la stimulation du clitoris bien plus plus accessible. C’est même leur activité principale lors des préliminaires, devenus si traditionnels. Tout le monde pense alors que la femme n’est sensible que de ce côté-là, ce qui est partiellement vrai. Si l’orgasme clitoridien est plus abordable et plus répandu, l’orgasme vaginal, lui, est plus intense, plus magique. Cependant, avec le développement de la sexualité féminine et des mentalités, aujourd’hui, à peu près toutes les femmes savent distinguer le plaisir clitoridien et le plaisir vaginal. Certaines femmes ont des préférences, selon leur degré d’excitation sur ces zones-là. C’est pourquoi, l’on demande souvent si une femme est plus clitoridienne ou plus vaginale. C’est à l’homme de le savoir, mais aussi à la femme même, si l’envie de s’auto satisfaire lui vient à la tête. Les vibromasseurs et les sextoys sont tout désignés pour une expérimentation en solo. Mais comment arriver à mettre la main sur ce fameux point G ? Plus généralement situé sur la face antérieure du vagin, c’est-à-dire du côté du ventre, le point G est difficilement accessible. En revanche, l’on peut le trouver en faisant pénétrer un doigt jusqu’à la phalange, puis en le repliant légèrement. Il y a quelques siècles, le point G n’était encore qu’un mythe. Tout commence au XVIIe siècle quand le scientifique De Graaf révèle l’existence d’un tissu glandulaire qui libèrerait un liquide à l’odeur très spéciale, très excitante. Au XIX, l’américain Skene confirme la découverte en décrivant plus exactement les glandes concernées. La plus importante révélation est celle du point G, dans les années 1950, par le scientifique Allemand Von Gräfenberg. Sa découverte très controversée sera à son tour confirmée par Milan Zaviavic en 1999. A l’issue de 200 autopsies réalisées sur des femmes, il conclut l’existence d’un tissu glandulaire chez 80% des cas observés. Ce tissu a le même marqueur que la prostate masculine, le PSA, d’où le terme de prostate féminine.

Comment prendre du plaisir maximal du point G

Le point G ou prostate féminine, c’est la clé de l’orgasme, du 7e ciel comme on le dit dans le jargon populaire. En revanche il est difficile à trouver et quand on le trouve, vaut mieux en profiter au maximum. Pour tirer profit des merveilles de cet organe interne, il faut savoir jouer de dextérité et d’expertise. Tout simplement, il faut savoir les positions et les phases idéales pour l’atteindre plus facilement et le laisser « exploser » de sensations. Il y en a plusieurs que nous citerons pêle-mêle : l’équerre, le cheval renversé, le jeu de reins, le missionnaire, la brouette, le tigre, l’artilleur, l’Andromaque, le compas, la balançoire, la levrette, le capitaine de navire, la petite cuillère, le lotus renversé, le néophyte, la grenouille, la chaise longue, la chaise à bascule…Vous l’auriez compris, il y a une pléthore de positions, mais celles que nous venons de citer sont les meilleures qui puissent exister pour cueillir le plaisir intense. Voyons de plus près trois de ces positions idéales pour laisser s’exprimer le point G.
L’équerre : Dans la position équerre, la femme est allongée sur un dispositif, qui peut-être une table, un lit par exemple. Elle est allongée de sorte à faire dépasser légèrement ses fesses sur le support sur lequel elle est étendue. L’homme doit alors tenir sa hanche et la pénétrer à sa guise. Pour aider l’homme, la femme peut mettre ses jambes autour de sa taille ou sur ses épaules. C’est un corps-à-corps qui vivifie le plaisir puisque le pénis de l’homme est dans l’axe de la vulve de la partenaire.
Le tigre : Ici la femme est agenouillée et se tient sur ses avant-bras. Ensuite elle se cambre d’une manière à imiter la posture du tigre, une manière très sensuelle. Dans une telle position, l’homme peut prendre possession de ses fesses ou ses hanches pour faire le travail qui lui revient. Il veillera cependant à alterner pénétrations lentes et pénétrations rapides. Ces va-et-vient sensuels permettent à l’homme de trouver plus rapidement le point G. Son sexe pénètre plus profondément et la femme fond littéralement.
La levrette : C’est une position très connue des amateurs du sexe. Elle décuplerait le plaisir ressenti car la pénétration est plus profonde. Ici la femme est à quatre pattes et s’appuie sur ses genoux. L’homme se place derrière elle et la pénètre à son rythme. Ses coups de reins sont plus profonds et vivants car l’angle de tir est parfait. Voilà quelques-unes des positions pour aller chercher le point G et le laisser s’exprimer dans toute sa plénitude. Ce plaisir en duo peut aussi bien se trouver en solo. C’est ce qu’on appelle la masturbation et elle se fait plus intimement. Cette masturbation se fait à l’aide des doigts auxquels on peut ajouter des sextoys et des vibromasseurs. Comme la plus part des entreprises personnelles, cela demande un peu plus d’entrainement. Pour un plaisir total, il est aussi possible d’atteindre à la fois l’orgasme du clitoris et celui du point G ou prostate féminine. Dans ce cas-ci il faut adopter des positions qui s’y prêtent à savoir la levrette ou le chevauchement inversé par exemple. Le double effet sera garanti et vous atteindrez ce qu’on appelle plus justement le septième ciel. Malheureusement, le point G ne fonctionne pas éternellement. Avec le temps, il prend des coups, il prend quelques rides. De fait, le tissu érectile de l’urètre perd en efficacité avec le temps. Le plaisir n’est plus le même, il chute vertigineusement à un certain âge. Le docteur Benattar affirme à ce sujet :

« Suite à la baisse des hormones féminines, ce tissu rétrécit et la réponse sexuelle diminue au fil du temps. Les baisses de désir et de plaisir au fil du temps ont ainsi une origine biologique et anatomique. ».

Cet effet est plus qu’indésirable car le cœur ne suit pas toujours le corps. Si l’homme a le loisir, naturellement, de vivre le plaisir sexuel jusqu’à un âge très avancé, pourquoi pas la femme ? Quelques fois, il faut bien donner un coup de main à la nature et c’est bien le cas ici. Pour remédier à cet inconvénient du point G, plusieurs médecins ont eu l’ingénieuse idée de dérider cette partie du vagin.

Que faire pour dérider son point G

Par le terme « dérider le point G » il faut entendre autre chose que lutter contre les rides de ce point G. C’est une expression imagée pour signifier qu’il faut redonner de la vigueur à cette partie du vagin. Avec le temps il perd en tonicité et le plaisir disparait comme inhibé. Ainsi, l’atrophie de la prostate féminine est à la base des troubles sexuels de la plus part des femmes d’un certain âge, comme à la ménopause. Pour parer à ce désagrément, il est aujourd’hui possible d’amplifier le point G par certaines techniques qui ont fait leur preuve. On injecte dans cette partie, des produits plus ou moins absorbables. Bien que l’âge soit le principal facteur de dysfonctionnement du point G, il existe aussi d’autres causes. L’on note par exemple des difficultés orgasmiques ou la perte de libido. Ainsi les candidates à l’amplification du point G ont des raisons diverses. Il faut donc que chaque femme distingue exactement son problème afin que ce dernier soit traité plus efficacement. L’une des techniques pour dérider le point G est l’injection de collagène prélevé chez la femme elle-même. Le médecin fait des prélèvements sur la patiente elle-même, purifie ensuite le collagène avant de le lui réinjecter. La femme prend soin, bien sûr, d’indiquer au médecin le côté le plus sensible de son organe sexuel. C’est l’approche développé par le Docteur américain Matlock, surnommé le Picasso du vagin, pour les exploits qu’il réalise dans le domaine de l’épanouissement sexuel féminin. Hormis cette technique, moins utilisée, citons un autre type d’injections avant de revenir sur l’injection dite « naturelle ».

L’injection, la voie royale pour augmenter le point G

Augmenter le point G avec des injections est une technique récente dans le monde. Cette approche est une solution miracle pour les femmes qui rencontrent des difficultés sexuelles. Pour répondre aux exigences nouvelles de la sexualité féminine, ces injections sont récemment apparues. Il existe deux types d’augmentation du point G par injection d’acide que sont l’hyaluronique et la lipostructure. L’acide hyaluronique est naturellement fabriqué par le corps humain. Tous les organismes vivants en produisent, mais la quantité et la fréquence varient avec le temps et la personne. Cet acide a la particularité de retenir de l’eau dans la partie vaginale. Son injection permet de compenser le volume perdu et ainsi de redonner au point G tout le coffre du début. Il se trouve donc rajeuni et retrouve toutes ses couleurs. L’acide hyaluronique est aussi fabriqué dans les laboratoires spécialisés sous forme de gel. Dans ce cas, l’acide hyaluronique n’est pas d’origine animale pure. Il lutte contre la dégradation des tissus et les renouvelle aussi pour retrouver toutes les sensations perdues. Ce produit est injecté à l’issue d’une intervention chirurgicale qui dure à peine une demi-heure. L’opération est indolore car la patiente est anesthésiée au préalable. Le médecin injecte 2 à 3 ml d’acide hyaluronique au niveau du point G. Cet acide est résorbable, autrement dit, les effets disparaissent au bout d’un temps, généralement un an. La deuxième technique, et nous l’avons dit, c’est la lipostructure. C’est une méthode qui consiste à utiliser les propres cellules du patient pour les lui réinjecter. Pour se faire, le chirurgien doit d’abord repérer les parties graisseuses de la patiente mais aussi le site de réinjection. Sur ce point, la patiente peut l’aider si elle connait son point G. Lorsque la zone de graisse est identifiée, il faut procéder à une micro-incision des cellules graisseuses devant servir à la réinjection. La zone de prélèvement doit être, de préférence, une région du corps où il existe une importante réserve de cellules graisseuses. Par exemple nous avons l’abdomen et la face interne des cuisses. Par la suite, le médecin sépare les cellules graisseuses qui seront utilisées pour le greffage de celles qui ne le seront pas. La graisse est ensuite réinjectée à la patiente à l’aide d’outils dédiés comme la microcanule, dont la précision est au millimètre près. Même si l’augmentation du point G est une technique salutaire pour de nombreuses femmes, il faut rappeler qu’il n’est pas sans risques. Bien que les risques soient minimes et les inconvénients rarement observés, il en existe quand même. Ainsi, il existe des risques d’infection, de plaie de l’urètre ou de fermeture de l’urètre même. Néanmoins, certaines patientes sont plus enclines à ces effets secondaires que d’autres. Il s’agit des femmes qui ont des malformations congénitales et celles qui ont été excisées dans leur enfance. Il faut donc prendre en compte ces facteurs lorsqu’on veut procéder à une augmentation du point G.

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