De fait pour Josey Priscille, ses victimes favorites sont les hommes. Elle ne manque pas une seule occasion de les chambrer, ce qui lui donne le titre d’avocate de la femme comme il fut un temps où le groupe zouglou Espoir 2000 fut l’avocat des hommes. Cependant chacun de ses morceaux est un succès autant auprès des femmes que des hommes. Plus que jamais il y a une identité Josey Priscille, mieux une marque déposée Josey Priscille. Sa caractéristique musicale faite de mélodies à grande dose et de franc-parler la fait bientôt connaitre partout en Afrique. Son horizon s’élargit, sa notoriété aussi à telle enseigne qu’elle porte à présent l’étendard de la musique féminine ivoirienne. Celle que l’on estime être la relève de grandes chanteuses ivoiriennes comme Aicha Koné, Nanyaka Bell ou Chantal Taïba, ne fait pas parler d’elle que musicalement. Comme un véritable phénomène du showbiz, elle est la proie des paparazzis qui veulent tout savoir sur elle sur sa vie amoureuse plus justement. Heureusement ou malheureusement, c’est selon, Josey Priscille se retrouvera sur les feux des critiques après des scandales sentimentaux, si l’expression s’y prête. Sa rupture avec Stéphane Zabavy sur fonds de relation amoureuse avec Serey Dié le footballeur international ivoirien, laisse les internautes très amers. Une pluie de critiques s’abat sur la chanteuse. Elle est traitée de tous les noms. Madame « Diplôme » n’appliquerait pas elle-même les leçons qu’elle prodigue aux femmes dans ses morceaux. Revenons sur le parcours atypique de cette chanteuse de chorale qui préférera la musique à une carrière dans l’administration nationale. Qui est Josey Priscille ? Que sait-on d’elle à ce jour ?
Une prime jeunesse bercée par la musique
Ses premiers pas dans la chanson
Une étoile déjà montée de la musique ivoirienne
La vie amoureuse de Josey Priscille
Ses démêlés avec le public et les médias
Une prime jeunesse bercée par la musique
Gnakrou Josée Priscille Aka, connue sous son nom d’artiste Josey, est une chanteuse ivoirienne pratiquant le coupé décalé, l’afro-zouk, le RnB, la Soul, l’Afro danse, la rumba congolaise…en somme une palette de genres musicaux. Cette capacité à jongler entre les genres a fortement contribué à sa notoriété car tout le monde se retrouve dans sa musique. Pour en arriver là, la chanteuse a dû beaucoup travailler et aussi, beaucoup batailler. Josey Priscille est née en 1990 à Abidjan en Côte d’Ivoire. Issue d’une famille de quatre (4) enfants, Josey Priscille a grandi dans un univers bercé par la musique. De fait, ses parents étaient de grands passionnés de musique en plus d’être de fervents chrétiens. C’est donc normalement que Josey Priscille fait ses premières expériences musicales au sein d’une chorale. Elle n’avait alors que huit(8) ans, mais se produisait déjà en live devant l’assemblée de son église. Dès cet instant elle se produira régulièrement à l’occasion des cultes. Au sein de ce groupe musical, elle travaille sa voix et les techniques vocales qu’on lui connait aujourd’hui. L’appétit venant en mangeant, ou plus justement la passion musicale venant en chantant, la jeune fille commence à envisager quelque chose de plus sérieux que les prestations à l’église du quartier. Elle se passionne bientôt pour la musique, sans toutefois négliger ses études car ses parents y tenaient autant qu’elle-même. Une tête bien remplie dans un beau corps dit l’adage. Ainsi, la future interprète de diplôme ne laissera pas la musique avoir le pas sur les études. Ses études, elle les poursuit comme toute jeune fille consciencieuse jusqu’à obtenir son baccalauréat. Petit à petit, Priscille fréquente le monde de la musique notamment les cabarets et les studios. Josey sera de plus en plus solliciter par certains artistes pour assurer les chœurs de leurs morceaux. Ses prouesses dans ce qu’on pourrait appeler « Underground » retentiront dans le monde professionnel au point de lui ouvrir les premières portes de la notoriété. Plus tard, au moment où son étoile montait dans le firmament, l’artiste abandonne une prometteuse carrière d’administratrice pour se consacrer entièrement à la musique. Un choix de cœur plutôt que de raison pour beaucoup d’Ivoiriens.
Ses premiers pas dans la chanson
Ses premiers véritables pas dans la chanson seront enregistrés vers la fin des années 2000, plus précisément en 2008. Cette année-là, elle fait un featuring avec Marteau Pilon sur son titre « Mouvement Chopy ». Cette collaboration avec le doyen du mouvement Ziguéhi (musique de type ragga faite en langue noushi, sorte d’argot ivoirien) la propulsera au-devant de la scène musicale abidjanaise. Dans la foulée, l’animateur et artiste ivoirien Eric Didia connu sous le pseudonyme de Robert Lévy le Provençal alias « Roro », la repère et l’appelle à participer à l’enregistrement des trois volumes de son album Kenini (1, 2 et 3). Le succès de ces trois albums consacre le talent de la jeune femme qui sera par la suite sollicitée par les animateurs du showbiz à différentes fins. Ainsi elle sera régulièrement invitée dans des émissions radiophoniques. A ce propos, elle dira plus tard qu’elle aimait s’entendre chanter à la radio ou sur les bandes sonores. A l’époque, ses parents ne savaient pas encore que leur fille s’était investie dans la musique. En effet, les passages à la radio étaient moins remarqués que ceux de la télévision. Josey Priscille confiera qu’elle se cachait de ses parents pour chanter. La clandestinité est devenue moindre lorsqu’elle fut recrutée par un grand cabaret d’Abidjan, « L’Acoustique », pour gratifier le public de prestations scéniques très chaudes. Dans ce cabaret elle assurera plusieurs interprétations qui confirmeront tout le bien que l’on pensait d’elle. Dans le même temps elle continuera à collaborer avec les artistes dont le slammeur ivoirien Dabé Tusti Gilles. Elle participa aux titres « Malaïka » et « Le Réveil » extrait de son album «Chercheur d’Or ». En 2012, Josey décide de participer au célèbre concours Castel Live Opéra organisé chaque année par la brasserie Castel. Ce concours est diffusé dans dix(10) pays en Afrique et voit la participation de plusieurs jeunes talents africains. Elle finira 2e de ce concours, mais cette aventure forgera son mental. Elle prend conscience de toute l’ampleur de son talent et décide bientôt de larguer les amarres pour une odyssée musicale. Elle fait le choix de la chanson plutôt que celui de la fonction publique puisqu’elle faisait les finances à l’Ecole Normale d’Administration. Son choix est difficilement incompréhensible surtout pour ses parents, mais seule la jeune fille sait, à cet instant, la justesse de son choix. Elle se lance véritablement dans la musique en optant d’abord pour les featurings, une sorte de rampe pour se lancer après. Elle débute par un featuring avec Tour 2 garde en 2013 avec le titre « Je veux m’en aller » extrait de Les tubes du zouk. Puis vient en avril 2013 la collaboration avec Rikwane et Kil-heur un ancien membre du groupe Tour 2 garde. Ce hit s’intitule « Chéri(e)) tu me saoules », sera un véritable tube dans toute l’Afrique. C’est à partir de cet instant que le public portera un regard particulier sur cette chanteuse hors pair.
Une étoile déjà montée de la musique ivoirienne
Fort de ses expériences multiples, Josey Priscille décide de passer à la vitesse supérieure. En 2014, elle décide de se lancer dans une carrière solo pour marquer ses empreintes sur le plan national. « On fait rien avec ça » c’est le titre de sa première tuerie. C’est la chanson de la consécration avec plus de deux millions de vue sur Youtube. Les femmes autant que les hommes, qui pourtant indexés, seront séduits par le concept. Galvanisé par ce succès la chanteuse creuse l’abcès avec ce qui deviendra sa thématique favorite : Les hommes. Après le succès « On fait rien avec ça », elle marque un temps d’arrêt pour, comme on dit, reprend son souffle. Josey privilégie encore des featurings avec Dj Bonano et Arafat DJ mais pas avec Serge Beynaud. Avec le premier, elle porte sa voix sur « Abidjan la joie » et avec le second, « Coba ». Comme on le dit à Abidjan, la petite Josey a « pris ses points » (récolté le succès) auprès de son vieux père Arafat DJ (son aîné Arafat DJ). Ces collaborations judicieuses scellent son entrée dans le cercle très restreint des stars de la musique ivoirienne. Fort de ces succès, elle sort la deuxième bombe, qui demeure à ce jour son plus gros titre, assurément. Il s’agit de « Diplôme » qui fait plus de cinq millions de vue sur Youtube, un record personnel et l’un des plus gros scores en Côte d’Ivoire. Comme son titre « On fait rien avec ça », « Diplôme », qui est sorti en 2015, est repris par toute la jeunesse ivoirienne. La réalité dont la chanson traite est tellement vécue que le morceau est apprécié de tous. Les comédiens tels qu’Agalawal l’ambassadeur en font des parodies à l’occasion de rendez-vous humoristiques comme « Bonjour 2016 ». Sur les réseaux sociaux, des followers ivoiriens, camerounais, béninois reprennent le titre en le pastichant. C’est le challenge Diplôme qui deviendra virale. Dans la même année de 2015, Josey reçoit le prix de « Meilleure espoir féminin » aux Poro Awards. Elle devient par la même occasion l’avocate des femmes et la digne représentante de la musique féminine ivoirienne. En 2016, elle fera paraître « You Galoh » avant de revenir à son sujet préféré, les hommes. Octobre 2017 voit la sortie de « Vendeurs d’illusions » qui signifie « Beaux parleurs » en langage ivoirien. L’aventure de Josey Priscille avec la gente masculine ne s’écrit pas que dans ses chansons. Sa vie sentimentale n’est pas forcément le reflet exact de l’esprit de ses morceaux.
La vie amoureuse de Josey Priscille
Pour beaucoup de mélomanes, l’artiste Josey est l’incarnation même du vieil adage « Faîtes ce que je dis, mais ne faîtes pas ce que je fais. ». Les internautes et les fanatiques lui feront ce reproche après l’épisode, très bruyant, du footballeur international ivoirien Serey Dié. Pour comprendre l’acharnement du public il est primordial de revenir un peu sur les faits en détail. Lorsque le public ivoirien a commencé à s’intéresser à la chanteuse, celle-ci entretenait une relation avec Stéphane Zabavy un acteur, compositeur et interprète de musique ivoirien. Cette relation est très appréciée, c’est le couple parfait. Malheureusement l’idylle ne sera pas de longue durée. La séparation était en train de sourdre sous les apparences de couple parfait. L’Esperance de voir un couple people de type Jay-Z/ Beyoncé viendra se briser sur les rochers du destin. En 2015, alors que l’équipe nationale de football venait de remporter la Coupe d’Afrique des Nations, elle fait la rencontre, du milieu défensif Serey Dié. De fil en aiguille la relation avec le joueur arrivera aux oreilles du public. Le froid s’installe dès cet instant entre elle et son fiancé Stéphane Zabavy. De plus, la jeune chanteuse tombe enceinte, mais à l’époque on ignorait encore le père de son enfant. Les noms qui circulaient étaient ceux de Copa Barry le gardien des Eléphants et son milieu défensif Serey Dié. L’interprète de « Diplôme » ne fait rien pour dissiper les rumeurs. Mieux elle les entretient en semant le flou sur le nom de l’auteur de sa grossesse. La WebSphere, après avoir recoupé des informations éparses, élimine bientôt un candidat : Copa Barry. Il ne reste plus que le Sieur Serey Dié qui se déclarera effectivement quand l’artiste accouchera d’un petit garçon en janvier 2017. Dans le même temps, elle-même le confirme au public. Voilà que les soupçons se confirment. Les fans, qui n’arrivent pas à saisir le comportement de leur idole, s’en prendront à son image de femme parfaite.
Ses démêlés avec le public et les médias
En 2016, Josey Priscille a rompu avec Stéphane Zabavy, censé avoir été le « Bijou » dont parlait son illustre morceau « Diplôme ». Le couple parfait n’est plus qu’un souvenir. Le désormais ex fiancé n’a pas été pour autant prolixe sur la question. Il a presque passé sous silence sa mésaventure. Cependant les Ivoiriens n’ont pas eu la même appréciation que lui. Le public ainsi que certains médias ne comprennent pas le comportement de la chanteuse. Non seulement on lui reproche d’avoir brisé le cœur à l’acteur Stéphane Zabavy, mais aussi on l’accuse d’être très hypocrite. Laconcubine de Serey Dié ne vivrait les valeurs qu’elle enseigne dans ses chansons telles que « On fait rien avec ça », « Diplôme » et même « Vendeurs d’illusions » maintenant. On lui reproche de prôner les vertus féminines tout en faisant tout l’inverse dans sa vie sentimentale. Cette hypocrisie, les fans ne l’admettent pas car pour eux un artiste doit refléter les valeurs qu’il divulgue, mieux il doit être un exemple. Pis encore, l’avocate des femmes a eu une relation amoureuse avec un homme marié. En effet, Serey Dié était bien en couple à l’époque de son aventure avec Josey et il l’est toujours. L’on estime qu’elle était bien consciente du statut marital de son concubin. De ce fait, soit elle se serait rendue coupable d’une extrême naïveté, soit d’une cruelle méchanceté. La majorité de ses détracteurs optent plutôt pour la seconde hypothèse. Elle a donc porté, malgré elle, le costume de la maîtresse. C’est sous ce statut que le public a commencé à boycotter sa musique. En réponse, la chanteuse joue la carte de l’apologue biblique : Que celui qui n’a jamais péché me jette la première pierre ! Ceux qui la soutiennent encore se feront alors son avocat en affirmant que Josey a certes fauté, mais elle n’est pas plus coupable que toutes les autres jeunes femmes d’Abidjan. Celles-ci seraient les maîtresses attitrées de plusieurs hommes mariés. Josey Priscille serait dans ce cas une victime de sa notoriété. Pour clarifier les choses, Josey déclare sur les réseaux sociaux, que son fils n’a pas été « indésiré ». Elle assume donc sans complexe sa relation avec Serey Dié et le fruit qui en est paru. Ses soutiens contre-attaquent dans le même temps en rappelant qu’elle ne doit pas porter, à elle toute seule, le poids de cette « infidélité ». Le père de son enfant a aussi une part de responsabilité. Selon eux il ne faudrait pas, au nom du machisme triomphant, de tout rejeter sur la femme. Maintenant plus que jamais l’interprète de la chanson « Diplôme » est au cœur d’une traque de paparazzis en témoigne les photos de la récente visite de Serey Dié à son fils à Abidjan à la faveur de la trêve 2017/2018. En novembre dernier, une autre histoire, pourtant personnelle, surgit sur la toile ivoirienne. Aux dernières nouvelles, en effet, le défenseur ivoirien du FC Bales en Suisse virerait une somme de cinq cent mille francs chaque mois à l’artiste pour le compte de son enfant. La mère aurait jugé cette somme insuffisante et aurait décidé d’envoyer l’affaire devant les juges. Certaines voix commencent à s’élever pour dénoncer une cabale contre leur chanteuse préférée. Avec la sortie de son nouveau titre « Vendeurs d’illusions », les débats sont complètement relancés sur internet.