Les deux parties se regardent en chien de faïence, 9 morts et 84 blessés selon le directeur général de l’hôpital de Beoumi.
Les différentes parties se regardent en chien dé faïence, selon plusieurs témoins la situation n’est pas encore sous contrôle. Les populations quittent la ville pour se réfugier dans des villages voisins. L’armée en alerte et veille au grain. Ce vendredi 17 mai 2019, la ville de Beoumi est sous le contrôle de la gendarmerie, la police, des militaires et des forces spéciales (Ccdo) qui font des patrouilles dans tous les recours et quartiers de la ville. D’abord, il faut noter, selon le directeur général de l’hôpital général de Beoumi Dr Victor Kouamé, s’adressant au ministre de la communication et des médias Sidy Touré T.
« Le bilan des morts est passé de 3 à 9 morts dont 7 corps a la morgue de Beoumi et les deux autres au CHU de Bouaké, et de 40 blessés, actuellement nous enregistrons 84 blessés, mais une chose pour manque de soins d’autres blessés sont retournés chez» a t il confié. Des négociations sont toujours en cours a la résidence du préfet de Beoumi Mel Djedj qui a instauré un couvre feu depuis hier de 18heurs à 6heures du matin. L’arrivée du député de la ville de beoumi, par ailleurs porte parole du gouvernement, M. Sidy Touré Tiémoko n’a pas encore décongelé la situation, et tout est encore tendue. Tôt ce matin, nous rentrons en contact avec le chef de sécurité du cortège ministériel qui nous demande d’avoir un minimum de dispositif sécuritaire pour pouvoir entrer dans la ville. A plus de 35km de Bouaké des corridors ériges des contrôles de pièces d’identité et pas de grâce pour les noms à caractère allogènes et vice versa. Joint par téléphone dame Konan Akissi qui plante le décor « où je vous parle la tension est vive, tous les camps sont armés, de calibre 12 et de kalachnikov et je ne conseille à personne de venir dans ce champ de bataille» a t’elle confiée, à l’en croire certaines maisons des personnes bien connues ont étés incendié. Selon une source anonyme : « nous sommes obligés de quitter nos maisons pour ne pas être égorgé comme des chiens, parce-que pour l’heure le calme est précaire, et on espère que les autorités ferons tout pour ramener le calme» a t’il lancé. Seule l’armée circule au centre de la ville et les deux parties sont rangés dans leurs différents états majors et se regardent en chien de faïence. vendredi en milieu de matinée, auprès du préfet du département, Djedj Mel qui nous confie : « Ce matin il y a une légère accalmie grâce au couvre-feu instauré hier nuit de 21h à 6h. Malgré tout, la situation n’est pas totalement maîtrisée », s’est inquiété M. Mel, qui s’exprimait lors d’un entretien. Le ministre de la Communication et des médias Sidi Touré a engagé, depuis jeudi 16 mai 2019, les communautés malinké et baoulé à mettre fin aux violences à Béoumi, au cours d’une réunion de crise organisée au domicile du préfet du département de cette localité, M. Djedj Mel. Le chef canton des kôdès, Nanan Ago Yao Barthélémy, et le responsable des communautés malinkés, Touré Siaka, ont promis au ministre Sidi Touré, d’œuvrer à l’apaisement communautaire après ces tumultes meurtrières. Pour ce faire, le chef des baoulés de Béoumi s’est résolu à immoler des sacrifice d’animaux, à savoir, des bœufs, un mouton, un cabri pour chasser “le mauvais sort”. Quant au responsable des malinkés; il a décidé de sacrifier également des animaux pour conjurer le mauvais sort. Rappelons que le mercredi 15 mai 2019, un affrontement inter communautaire a opposé les allogènes et les autochtones ce qui a occasionné de nombreux blessés, des commerces et magasins incendiés, des véhicules, motos et tricycles partis en feu… La raison c’est que des transporteurs c’est à dire les chauffeurs de taxi brousse et de moto taxi en étaient venus aux mains, après qu’un chauffeur de moto taxi allogènes dans sa manœuvre a heurté le taxi brousse d’un autochtones et l’affrontement est inévitable.