Présidentielle 2020 : Guillaume Soro refuse de renoncer

Candidature de Guillaume Soro – Après plusieurs mois d’hésitation, l’ancien chef du parlement ivoirien a finalement annoncé sa candidature à la prochaine élection présidentielle. Mais cette candidature semble plus que jamais compromise par un mandat d’arrêt international émis contre lui par les autorités ivoiriennes. En dépit des ennuis judiciaires auquel il doit faire face dans son pays, l’ex-Pan n’ambitionne pas de renoncer à la prochaine élection ivoirienne.

La présidentielle de 2020 en Côte d’Ivoire suscite un engouement sans précédents, et s’annonce également avec son lot de surprises. Parmi les surprises de cette élection, la candidature de Guillaume Soro face au RHDP de Ouattara Alassane. Evincé de la présidence de l’Assemblée Nationale au mois de février, l’ancien premier ministre ivoirien a décidé de se lancer dans quête du fauteuil présidentiel. S’il gardait secrètement ses ambitions politiques et son agenda, Guillaume Soro a levé le mystère sur sa candidature il y’a un peu plus d’un mois en annonçant depuis un voyage en Espagne, son intention de briguer le fauteuil présidentiel en Côte d’Ivoire. Après six mois de tournée internationale, l’ancien chef du parlement ivoirien était attendu pour le lundi 23 décembre à Abidjan. Mais il embarquera pour une destination pour l’heure inconnue, en raison d’un mandat d’arrêt international émis contre lui par les autorités ivoiriennes. Outre les accusations d’atteinte à l’autorité de l’Etat et à l’intégrité du territoire national, l’ancien chef du parlement ivoirien est aussi recherché dans son pays pour blanchiment d’argent portant sur la somme de 1,5 milliard de francs Cfa, selon une déclaration officielle faite par le Procureur de la République. Depuis sa nouvelle destination, l’ex-Pan a confié à ses partisans qu’il sera bel et bien candidat à la prochaine élection, et qu’il se considère désormais comme un opposant au régime Ouattara.

Candidat déclaré à la prochaine présidentielle en Côte d’Ivoire, Guillaume Soro voit sa participation à cette élection plus que jamais compromise. Après six mois de tournée internationale, l’ancien chef du parlement s’apprêtait à regagner son pays le lundi 23 décembre, comme annoncé par ses partisans. Mais son avion fera route vers une nouvelle destination pour l’heure officiellement inconnue du grand public. La cause, un mandat d’arrêt international émis contre l’ancien chef du parlement ivoirien dans son pays. Comme on peut s’en douter, cette situation remet en cause la participation de l’ancien premier ministre ivoirien à la prochaine élection. En dépit du mandat d’arrêt international dont il fait l’objet, l’ancien chef du parlement ivoirien n’entend toujours pas renoncer à la présidentielle de 2020 dans son pays : «Après avoir servi mon pays au mieux depuis toujours, après avoir exercé le pouvoir au plus haut niveau de l’Etat ivoirien ( Premier Ministre, Président de l’Assemblée nationale), après que j’ai décidé de quitter la présidence de l’Assemblée nationale ivoirienne, voila que le pouvoir en place prend la décision arbitraire et totalement infondée de m’inter- dire de rentrer dans mon propre pays. La seule raison ? Je suis candidat à l’élection présidentielle et désormais opposant au système OUATTARA. Cette dérive autoritaire est digne des pires régimes dictatoriaux.  Mais je garde une foi intacte dans mon pays et dans le peuple ivoirien qui peut compter sur ma mobilisation totale à son service. Je remercie chacune et chacun pour le soutien qu’il m’apporte en ces moments», a indiqué l’ancien chef du parlement ivoirien dans un communiqué.

La jeunesse Pdci apporte son soutien à Soro

«Le Bureau Exécutif National (BEN) de la JPDCI-RDA Urbaine, comme tous les ivoiriens a appris avec stupéfaction le get happen tendu au président de GPS, monsieur Guillaume SORO à l’occasion de son retour en Côte d’ivoire le lundi 23 décembre 2019… Le BEN de la JPDCI Urbaine, Exprime toute sa solidarité au GPS et à son Président, Guillaume Soro Kibafori, aux députés de la République qui ont été arrêtés sans aucune forme de procédure.  Prend à témoin et interpelle la communauté nationale et internationale sur le risque inévitable d’implosion sociale que peuvent engendrer de tels agissements du régime Ouattara.», indique la jeunesse Pdci Rda dans son communiqué.

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