Doumbia Major meurtrier ? Connu ces dernières années pour ses positions plutôt musclées à l’endroit de Charles Blé Goudé et Guillaume Soro, le président du Congrès panafricain pour le renouveau est accusé par ses détracteurs d’avoir lui aussi commis quelques crimes, notamment lorsqu’il était encore l’un des compagnons de lutte de l’ancien chef du parlement ivoirien, durant la rébellion ivoirienne. En réponse à ses détracteurs qui l’accusent d’avoir les mains sales, le président du CPR a tout simplement demandé à ces derniers d’étayer leurs propos par des preuves.
Doumbia Major nie toutes les accusations de meurtres formulées à son encontre par ses détracteurs. Très actif sur les réseaux sociaux, le président du congrès panafricain pour le renouveau s’est mis à dos de nombreux partisans de Guillaume Soro, l’ancien président de l’Assemblée Nationale. Aujourd’hui, on ne compte plus le nombre de critiques déplaisantes formulées par le président du Cpr à l’encontre de son ancien compagnon de lutte, à savoir l’ancien chef du parlement ivoirien. Dans les récentes évènements liés à l’affaire Soro, le premier responsable du congrès panafricain pour le renouveau est l’un des rares politiciens à avoir ouvertement soutenu les déclarations du Procureur, concernant les graves atteintes à l’autorité de l’Etat et à l’intégrité du territoire évoquées dans l’information judiciaire contre Soro. Les partisans de Blé Goudé également éprouvent moins de sympathie à l’endroit de l’enseignant universitaire, d’autant plus que ce dernier affirme constamment que le président du Cojep est l’auteur du tout premier attentat terroriste perpétré en Côte d’Ivoire, un attentat qui remonterait aux années 2000 et qui aurait été commis au sein de l’université de Cocody à Abidjan.
Face aux accusations de meurtre dont il fait l’objet, Doumbia Major a tout simplement exigé que ses détracteurs étayent leurs affirmations par des preuves matérielles indiscutables : «Ils disent : Doumbia Major tu as tué aussi. Ne confondons pas information, propagande et dénigrement. Oui Blé Goudé et consorts ont œuvré pour me salir, mais tous ceux qu’ils racontent sur moi, s’effrite à l’épreuve de la preuve. Au-delà de leurs incantations, enfantillages, dénigrements et rumeurs qu’ils véhiculent et font circuler sur mon compte, ils sont incapables de lier mon nom à un crime précis, qu’ils peuvent documenter avec des éléments factuels. Depuis 2000, j’ai mis tout l’appareil du FPI et Blé Goudé et consorts de donner aux Ivoiriens et au monde entier, le nom d’une seule personne que j’aurais tué, ils en sont incapables. D’ailleurs si j’avais commis un crime quelconque, c’est avec plaisir qu’ils auraient lancé un mandat d’arrêt international contre moi, où ils m’auraient jugé par contumace pendant que j’étais en exil en France», a déclaré ce jeudi le président du congrès panafricain pour le renouveau. Pour Doumbia Major, toutes ces accusations gratuites de meurtre dont il fait l’objet ne visent qu’un seul but, ternir son image aux yeux de l’opinion publique ivoirienne : «Un crime sans objet et pour lequel personne ne peut donner le nom d’une victime ou trouver une famille qui se plaint qu’on ait tué son fils, est juste l’expression de la haine gratuite contre une personne qu’on veut salir».
Quand Major taxait Blé Goudé de terroriste
«Ils disent Asalfo est allé rencontrer Doumbia Major qui dénonce le fait que Yode et Siro soient allés voir Blé Goude. Mais la différence c’est que Doumbia Major n’a pas du sang des ivoiriens sur les mains, il n’a jamais tué personne et il n’a jamais fait tuer personne. Ce qui n’est pas le cas de blé Goude qui a fait assassiner Bakayoko memissa, Kouassi Hervé, Kignelman Jonas, Kone Moudoulaye etc… Blé Goudé est l’homme qui a organisé le premier acte terroriste en côte d’Ivoire, en faisant attaquer à la machette des étudiants qui déjeunaient tranquillement dans le restaurant universitaire de Cocody le jeudi 25 mai 2000», affirmait l’année dernière le président du congrès panafricain pour le renouveau. Pour Doumbia Major, Guillaume Soro a également de nombreux morts dans son placard, notamment celui de l’étudiant Koné Morelle.