Mandat d’arrêt contre Soro – Traqué par la justice ivoirienne, l’ancien chef du parlement ivoirien dénonce un acharnement du régime actuel dans l’unique but de l’empêcher de se présenter à la prochaine élection présidentielle en Côte d’Ivoire. Alors qu’il prépare la riposte judiciaire aux accusations qui pèsent contre lui, l’ancien président de l’Assemblée Nationale, a démenti, depuis Paris, certains faits que lui reprochaient le Procureur de la République. Concernant l’acquisition de sa résidence située dans la commune de Marcory, acquise pour un montant de 1,5 milliard de francs Cfa, l’ancien chef du parlement ivoirien a déclaré qu’il s’agissait d’une acquisition tout à fait légale. Pour Doumbia Major, c’est tout le contraire de ce que Guillaume Soro, aidé par son complice Soul to Soul, aurait affirmé.
La résidence de Guillaume Soro a été saisie par la justice ivoirienne dans le cadre d’une enquête visant l’ex-Pan pour blanchiment d’argent portant sur la somme de 1,5 milliard de Francs Cfa. Au moment de l’acquisition de cette résidence, l’ancien chef du parlement ivoirien était alors premier ministre de la République de Côte d’Ivoire, sous le régime Gbagbo. Pour la justice ivoirienne, l’ancien chef du parlement ivoirien détourné l’argent du contribuable pour s’offrir cette résidence située dans la commune de Marcory. Doumbia Major, président du congrès panafricain pour le renouveau, a fait ce mercredi de graves révélations sur l’acquisition de cette villa qui a coûté la bagatelle de 1,5 milliard de francs Cfa à l’ancien président de l’Assemblée Nationale. Pour le président du CPR, l’ancien protocole de Guillaume Soro, le dénommé Soul To Soul, serait également impliqué dans cette transaction qui fait aujourd’hui polémique.
Les révélations de Doumbia Major sur l’acquisition de la résidence de Guillaume Soro donnent froid dans le dos. Dans le cadre du mandat d’arrêt international émis contre l’ancien du parlement ivoirien, sa résidence située dans la commune de Marcory a été saisie par les autorités ivoiriennes. Accusé de blanchiment d’argent portant sur la somme de 1,5 milliard de francs Cfa, Guillaume Soro aurait utilisé les fonds indiqués pour acquérir sa villa située dans la commune de Marcory. Ce mercredi, le président du CPR a livré de nouveaux détails sur le processus d’acquisition de cette résidence de l’ancien chef du parlement ivoirien en 2008 : «Il fait payer un logement de fonction par le trésor public, le trésor public décaisse les fonds, et au lieu de faire payer par l’agence qui s’occupe du patrimoine de l’état, il fait créer une société immobilière qu’il fait diriger par son homme de main soul To soul et c’est la société de kamarate souleymane dit soul To soul qui devient propriétaire d’une maison que Soro habite, et qui est achetée avec l’argent du contribuable. Lorsque le trésor public se rend compte que la maison n’est pas inscrite au compte du patrimoine de l’état et qu’elle mène son enquête, c’est en ce moment que soul To soul engagé les démarches en 2019, pour boucler l’acquisition en cherchant à la faire enregistrer comme propriété de sa SCI, au niveau du trésor public. L’affaire pète au grand jour et Soro qui est au centre de l’affaire, engage des négociations souterraines avec le trésor public. Ces négociations n’aboutissent pas, parce que le trésor public se rend compte que pendant que Soro engageait des négociations, soul To soul était en train de régulariser les papiers de la maison pour la vendre au compte de sa SCI. Une tentative de blanchiment de l’argent de l’état volé de manière habile.», indique Doumbia Major.
Soro et sou to soul, une complicité de longue date
«Quand nous étions jeunes , le même Soro avait détourné des fonds remis par le directeur du CROU Gbocho Chonou Emmanuel, pour que les étudiants puissent l’utiliser pour organiser les festivités de fin d’année. Nous l’avons jugé à une Assemblée Générale organisée au MontZatro à Yopougon, où il a été condamné pour acte de péculat ( vol de deniers publics )», révèle Doumbia Major ce mercredi.