Guillaume Soro appelle à l’union sacrée dans la lutte contre le Coronavirus

Kohan Kioshiko

Lutte contre le Coronavirus – La Côte d’Ivoire est engagée depuis des semaines dans la lutte contre le Covid-19 qui a déjà fait plus de 40 000 morts à l’échelle mondiale. Pour l’heure, l’on dénombre officiellement 179 cas de Covid-19 sur le territoire ivoirien, dont 11 cas confirmés en dehors de la capitale économique ivoirienne. Guillaume Soro s’est adressé aux ivoiriens dans cette période de crise sanitaire.

L’union sacrée dans lutte contre le Coronavirus en Côte d’Ivoire, c’est le vœu formulé par Guillaume Soro, ancien président de l’Assemblée Nationale exilé en France depuis quelques mois. Depuis la capitale française, l’ancien chef du parlement ivoirien s’est adressé aux ivoiriens, un message qui portait comme on pouvait s’en douter sur la crise sanitaire provoquée par le Covid-19. Selon l’ancien chef du parlement ivoirien, l’heure est à l’union de toutes les forces vives du pays dans cette lutte contre cet ennemi invisible. A ce jour, le pays compte environ 179 cas confirmés de Covid-19 dont une dizaine de cas recensés en dehors de la capitale économique ivoirienne, foyer de l’épidémie Covid-19 en Côte d’Ivoire. Dans son adresse à la nation ivoirienne, le président de GPS n’a pas manqué d’interpeller le président de la République. Pour Guillaume Soro, Ouattara Alassane doit sans conditions convoquer auprès de lui toutes les nations vives de la nation pour lutter ensemble contre cette pandémie qui a déjà fait un décès sur le territoire ivoirien. L’ancien chef du parlement ivoirien a aussi invité le président de la République à suspendre au processus électoral en cours, notamment à la modification du code électoral et la réforme Constitutionnelle, deux projets contestés par l’opposition ivoirienne.

«A l’heure où je vous parle, ce mardi 31 mars 2020, le Covid-19 a contaminé 799.998 personnes et a fait au total 48.758 morts dans le monde, selon l’OMS. La Côte d’Ivoire enregistre 168 cas dont 1 décès et 6 personnes guéries. D’après les experts, si rien n’est fait, 40 à 70% de la population mondiale seront infectés avant la fin de la pandémie, dont le taux de mortalité aujourd’hui, est monté, hélas, à 4,8%. Partout dans le monde, les nations se replient sur elles-mêmes, les Etats ferment leurs frontières, les peuples ressentent une profonde angoisse, la science est convoquée et le divin est même questionné, imploré et supplié…Ce n’est donc ni le lieu, ni le moment de marteler nos différends et querelles politiques relatifs à l’élection présidentielle d’Octobre 2020, notamment en ce qui concerne la mise en place d’une nouvelle Commission Électorale Indépendante (CEI), le refus du tripatouillage de la Constitution, le refus de la révision non consensuelle du Code électoral, l’audit et la révision de la liste électorale, la confection des Cartes Nationales d’Identité. Faut-il le signaler, sur ces questions cruciales, toute l’opposition unie est en total désaccord avec le Gouvernement, et l’a fait savoir dans une déclaration que j’endosse et dont je suis signataire.», indique Guillaume Soro dans son message aux ivoiriens sur le Coronavirus. Selon les derniers chiffres du ministère, 179 personnes ont été déjà contaminées par l’épidémie du Covid-19 en Côte d’Ivoire. Au regard de ce constat alarmant, l’heure est venue selon Guillaume Soro d’unir toutes les forces vives du pays dans cette bataille sanitaire.

Union sacrée contre le Covid-19

«J’en appelle à la responsabilité du Chef de l’Etat face au danger qui menace notre pays. Je lui demande de créer, justement, les conditions d’un dialogue national, les conditions véritables de l’union sacrée entre toutes les filles et tous les fils de la Côte d’Ivoire. Je souhaite que la gestion de la crise se fasse dans la transparence et non dans l’à-peu-près, dans la cohésion nationale et non dans la division, dans la conjugaison des efforts de tous. Cette crise est trop grave et sérieuse pour être l’affaire du seul gouvernement. Cela requiert que le président de la République appelle autour de lui les anciens chefs d’Etats et anciens présidents d’institution, les leaders politiques…comme cela se fait ailleurs.», poursuit Guillaume Soro.

Partagez cet article