Enseignement supérieur : les révélations de Doumbia Major sur la gestion de Mabri

Démission de Mabri Toikeusse – Ministre de l’enseignement supérieur et membre de la coalition RHDP, le président de l’UDPCI est depuis quelques jours sous le feu des projecteurs, pour avoir émis quelques réserves sur la désignation d’Amadou Gon Coulibaly comme candidat du parti unifié à la prochaine présidentielle en Côte d’Ivoire. Avançant des arguments purement techniques, Doumbia Major a sérieusement remis en question la gestion de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique par Mabri Toikeusse.

Le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Alber Mabri Toikeusse a été invité à rendre sa démission. Cette recommandation ne vient guère de sa famille politique actuelle, mais plutôt de l’opposant ivoirien Doumbia Major, président du congrès panafricain pour le renouveau. Le président du CPR remet en question la gestion du ministre sur le plan des réformes, mais aussi s’attaque à la gestion actuelle de crise sanitaire par le département de l’enseignement supérieur. Pour Doumbia Major, le président du CPR ne mobilise pas assez les chercheurs dans cette crise sanitaire que traverse le pays actuellement depuis environ un mois. Comme il fallait s’y attendre la sortie de Doumbia Major a suscité une colère noire chez certains partisans du président de l’UDPCI. Revenant à la charge, le président du congrès panafricain pour le renouveau a fait de nouvelles révélations sur la gestion du président de l’Udpci à la tête du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.

«Sincèrement je pense que le ministre de la recherche scientifique doit démissionner. Tu payes des primes de recherche à des chercheurs, nous voilà face à un ennemi bactériologique qui est à la base d’une crise sanitaire aux répercussions sociales et économiques.  À ce jour tu es incapable de réunir les chercheurs et ingénieurs, pour leur demander de produire des respirateurs, pour les hôpitaux, et on est obligé d’attendre que des chinois nous en vendent.  La formule du gel hydroalcoolique qui est fait d’alcool, eau distillée et glycérine est connue, mais à ce jour, tu es incapable de réunir des étudiants de 2 ème année de biochimie, pour leur permettre de rendre disponible et gratuit ce gel pour la population.  En deuxième année de bioscience tous les étudiants connaissent la saponification et la fabrication d’eau de Javel, mais nous voici dans une crise sanitaire et rien n’est fait par nos étudiants pour sauver leurs camarades, parce que les budgets de la recherche servent à autre chose.  Les sociologues et psychologues devraient être mobilisés , pour réfléchir sur les changements d’attitude au niveau de la population et la communication adaptée.», révélait Doumbia Major, le président du congrès panafricain pour le renouveau. Les révélations de l’enseignant universitaire sur la gestion de Mabri Toikeusse, à la tête du département de l’enseignement supérieur, a suscité l’ire de certains partisans du président de l’UDPCI. Après avoir fait l’objet de nombreuses attaques sur la toile, Doumbia Major est revenu de nouveau à la charge avec des révélations encore plus choquantes sur le bilan de Mabri au ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique en Côte d’Ivoire.

Gestion scabreuse du ministère

«En ce qui vous concerne vous devriez faire profil bas, parce que quand on vous a confié la gestion des cités universitaires et que vous êtes incapables de faire plus de 15% de taux de recouvrement, ce n’est pas un pays que vous pouvez gérer avec ces tristes performances.  Je ne veux même pas rentrer dans toutes vos magouilles aux seins des grandes écoles avec votre système d’ étudiants orientés imaginaires que vous avez mis en place pour voler dans les caisses de l’État , en complicité avec des fondateurs d’écoles boutiques auxquels vous vendez des agréments alors que ces écoles ne remplissent pas les conditions pour être des établissements d’enseignement supérieur.  Je ne veux même pas sortir la liste de vos cadres qui sont devenus subitement propriétaires de grandes écoles, au risque de choquer les ivoiriens.», a révélé ce mardi le président du Cpr.

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