«Ballo N’guessan emmanuel fédéral de la coalition des enseignants de second degrés de Côte d’ivoire : Nous ne voulons pas faire une année blanche pour cela nous demandons à nos autorités de prêter une année attentive à nos revendications».
Fort est de voire les élèves de l’enseignement général et technique public de la ville de Bouaké converger vers leurs domiciles du fait qu’ils essuient le mécontentement de leurs enseignants qui ont lancé un préavis de grève du mardi 20 novembre 2018 à 07h00 au jeudi 22 novembre 2018 à 18h00 qui est rentrée en vigueur aujourd’hui, pour revendiquer sur: la revalorisation des indemnités de logement des enseignants du préscolaire, du primaire et du secondaire public en Côte d’ivoire. La suppression des cours de mercredi au primaire. Le relèvement au double de toutes les primes liées au examens scolaires, la mise en place des intendances intégrées aux centres d’examens et la rémunération de la surveillance. Le paiement de 500.000f Cfa à chaque ex Enseignant contractuel au titre de leurs émoluments non payés de janvier à mai 2014 puis l’intégration à la fonction publique du résiduel des radiés en 2014 pour fait grève. Enfin la suppression de l’emploi des instituteurs adjoints. Quel avenir pour l’école ivoirienne ?

Pour le fédéral de la coalition des enseignants de second degrés de Côte d’ivoire et membre de la coalition section Gbêkê Sieur Ballo N’guessan emmanuel, ce chapelet de revendications se doit être prises en compte par notre ministère de tutelle :«Nous sommes en mouvement de grève parce que nous pensons que nous sommes victimes de certaines injustes du fait que les enseignants du secondaire et de l’enseignement technique on 40.000fcfa pour ceux qui sont professeurs de collège et 50.000fcfa pour ceux qui sont professeurs de lycée comme indemnités de logement et nous pensons que célà est caduque parce que célà date de plusieurs années et le coup de la vie ayant évolué la revalorisation doit aller avec le code de la vie». a lancé, Ajoutant «nous voulons le double des montants à la correction au bepc qui est de 150fcfa doit passer à 300f et le bac 250f à 500fcfa et nous demandons le payement dorénavant pour les surveillances à hauteur de 5000fca la journée». Le mot d’ordre à été largement suivie dans la région à 99%. Nous ne voulons pas faire une année blanche pour célà nous demandons à nos autorités de prêter une année attentive à nos revendications. Après les 3 jours ça serait un avertissement et ensuite on va aviser et voir la conduite à tenir. A t’il précisé, avant de lancer l’appel «Nous demandons aux camarades d’être sereins parce que la cause est juste et c’est ensemble qu’on va atteindre nos objectifs» a martelé.