Le comité des élèves et étudiants de Côte d’ivoire (ceeci) lève son mot d’ordre de grève

Joseph Amenan

Le secrétaire général du ceeci en chemise blanche en posant avec les blessés. Le SG du ceeci Traoré Karamoko dit TK au centre invitant ces camarades au dialogue dans un premier temps.

Le comité des élève et étudiants de Côte d’ivoire(ceeci) a organisé ce lundi 3 décembre 2018 une conférence de presse a l’université Alassane Ouattara de Bouaké à l’amphi C, suite aux altercations qui a eu lieu entre gardes pénitentiaires et étudiants survenue dans la nuit du mercredi 28 novembre 2018 au sein du campus 2 de Bouaké. Cette conférence de presse a été conduite par le secrétaire général dudit comité Traoré Karamoko dit TK qui a convié la presse dans son entièreté, pour faire entendre leurs doléances aux autorités suite à des agressions envers les étudiants par des agents de la garde pénitentiaire dans la nuit du mercredi 28 Novembre dernier. Ces derniers lors de ce point de presse, ont exigé la délocalisation pure et simple du camp pénal de Bouaké situé entre les deux campus 1et 2. Le dédommagement des victimes et l’ensemble des étudiants. L’arrestation, le jugement voire la radiation des auteurs afin de servir d’exemple à tous ceux qui usent des armes pour troubler l’ordre national. Il s’agit de quoi ? Le mercredi 28 Novembre 2018, aux environs de 18 H en face du campus 2 de l’université Alassane Ouattara, s’ est produite une dispute entre deux individus. Cette dispute s’est terminée par des échanges de coups entre eux. Il s’ agit là entre un étudiant et une garde pénitentiaire habillé en civil, qui s’en est prit à l’étudiant en lui assénant des coups violents. Toutefois, l’étudiant réussi à prendre le dessus sur l’agent pénitencier en civil. N’ayant pas digéré cette humiliation, ce dernier retourne au camp et revint en compagnie d’une vingtaine d’agents tous lourdement armés. Cette situation, a engendré d’énormes dégâts. Au plan humain on enregistre 1 étudiants blessés par balles réelles. Au plan physiologique, les impacts des balles sur les murs et carreaux des amphithéâtres, crée la psychose chez certains étudiants qui préfèrent quitter le campus pour d’autres lieux d’habitations. Plusieurs dégâts matériels enregistrés. Plusieurs motos KTM saccagées, d’autres emportées. Pour trouver une solution favorable à cette situation, les étudiants ont entrepris des démarches aux près des autorités politique et locales pour que justice soit faite. A l’issue donc de ces échanges avec les autorités, le mot d’ordre de grève qui avait paralysé le système éducatif du 28 au 30 Novembre dernier, a été suspendu en ce jour pour laisser place au dialogue. Les étudiants de côte d’ivoire, en particulier ceux de Bouaké, victimes, attendent du gouvernement un message fort quant au respect de la franchise universitaire dans toute sa dimension. Pour sa part :

« Le comité des élèves et étudiants de côte d’ivoire attendons la restitution des biens et matériels perdus et saccagés, le dédommagement de nos victimes et de l’ensemble des étudiants, l’arrestation, le jugement voir la radiation des auteurs afin de servir d’exemple à tous ceux qui usent des armes pour troubler l’ordre national et la délocalisation immédiate du camp pénal pour éviter l’irréparable un de ces jours »

A suggéré Traoré Karamoko dit TK. Par ailleurs, il lance un ultimatum aux autorités ivoiriennes et ce, au plus haut niveau:

« Si dans deux semaines les dossiers ne sont pas traité comme il se doit, un bon matin, vous verrez que tout est paralysé dans le pays ».

A lancé le secrétaire général Traoré Karamoko.

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