Lycée municipal Djibo Sounkalo : Un élève poignardé meurt de ses blessures

Joseph Amenan

BOUAKE MEURTRE – En effet, cet établissement est devenu un véritable champ de batailles entre groupes d’élèves, surtout les vendredis soir c’est dans cet état d’’insécurité grandissant que N’Guessan N’Goran Grégoire, élève en classe de Tle F2 à l’École Supérieure de Commerce de Bouaké, (ESC) à Bouaké a perdu la vie suite a des coups de couteau, ce jeudi 25 Avril aux environs de 16h. Le plus grand établissement de la région, et plus grand lycée de l’Afrique de l’ouest le Lycée Djibo Sounkalo, avec plus de 8.000 élèves est au centre des débats dans les  »grins », entre enseignants et même entre élèves ces dernières heures. Oui, le pire qu’il fallait donc éviter est arrivée le Jeudi 25 Avril 2019 dans l’enceinte du lycée Municipal Djibo Sounkalo dirigé des mains de M. M. Traoré Nouhoun proviseur de ce grand lycée. N’Guessan N’Goran Grégoire, élève en classe de Tle F2 à l’École Supérieure de Commerce de Bouaké, (ESC) a perdu la vie ce jour suite à une agression à l’arme blanche par des personnes non identifiées. Selon les témoignages, N’Guessan N’Goran Grégoire eleve en Tle F2 à l’École Supérieure de Commerce de Bouaké, était dans l’établissement avec une condisciple en la personne de Mlle Konan Pris Bellamy Tle A au lycée Obama Bouaké, dans le but d’effectuer des exercices pour mieux affronter les examens de fin d’année. À leur grande surprise, ils reçoivent la visite de trois jeunes gens ayant sautés la clôture et se dirige immédiatement vers eux. Une bagarre s’ensuit entre les deux groupes suite au refus de son amie de se laisser dépouiller de ses téléphones et d’autres biens, N’Guessan N’Goran Grégoire reçoit trois violents coups de couteau des trois bandits, et un coup de couteau à la jeune élève de la part des bandits avant de prendre la clef des champs pour une destination inconnue, scène qui se produit pas loin du terrain de sport. Gravement blessé le jeune N’Guessan N’Goran Grégoire a rendu l’âme sous le regard de ces amis et les professeurs présents refusant de prendre se risque de transporter le jeune homme couvert de sang. Des minutes après Le corps de l’élève a été transporté à la morgue de Bouaké, après les constats d’usage faits par la police, qui a même ouvert une enquête afin de trouver les assassins du jeune N’Guessan N’Goran Grégoire. Pour l’heure Konan Pris Bellamy est hors de danger. « Les gens de CCDO viennent quand ça chauffe, deux ou trois jours et après c’est fini. Aujourd’hui, quelqu’un est mort, je pense que tout le monde va penser à la sécurité des élèves du Djibo Sounkalo », a raconté presque la Gorge nouée, un élève ayant appris la mort de son condisciple N’Guessan N’Goran Grégoire, ajoutant «M. le proviseur du lycée Djibo Soungalo M. Traoré Nouhoun, gère comment son établissement pour toujours assister a de telle situation tragique ? » c’est il interrogé. Le lycée Djibo Soungalo, le plus grand établissement secondaire de Bouaké, avec ses 8000 élèves, est secoué ces derniers temps par des évènements qui ternissent son image. L’établissement est doté d’une entrée principale et d’autres petits portails et ceux gardé par trois vigiles bien logés au sein de l’établissement avec leurs femmes et enfants. A coté de cela, le comité des élèves et étudiants de cote d’ivoire (Ceeci) a perturbé les cours de ce vendredi 26 avril 2019 délogeant les élèves pour motif , demander que justice soit faite a cela, Nous nous posons donc cette question : qu’elle rôle joue ces hommes en tenues soit disant gardiens ? avant cet acte rappelons, le mardi 28 mars, un élève, visiblement sous l’effet d’excitant que lui-même dit avoir pris, s’est permis de donner une gifle à l’un des censeurs de l’établissement, conséquence de cet acte répréhensible, les enseignements ont été perturbés. Une semaine après cet incident, le lycée Djibo Soungalo est une fois encore secoué par des troubles ce mardi 4 avril 2017. En effet, les cours ont été perturbés par des élèves qui ont décidé de protester violemment contre le fait que leurs portables soient confisqués par la direction de l’établissement.

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