Photo de famille ; Partenaires Padfa à Bouaké

Pierre Zorobi révèle «80% de nos productions viennent du pluviale, c’est une menace avec le changement climatique»


Initié dans le cadre du programme d’appui au développement des filières agricoles (Padfa), un atelier visant à faire l’état des lieux de l’organisation interprofessionnelle de la filière riz en vue de proposer un plan d’action pour le développement de ladite organisation, s’est ouvert un atelier ce  jeudi 22 Août pour prendre ce vendredi 23 Août 2019, à Bouaké, à l’intention des acteurs de la filière, de l’administration et des partenaires techniques.

Cet atelier permettra notamment de faire l’état des lieux de la fonctionnalité de l’Interprofession, identifier les forces, les faiblesses, les opportunités et menaces, les différentes potentialités, les principaux goulots d’étranglement de la filière riz et proposer un plan d’action pour la re-dynamisation de l’interprofession. Dans sa prise de parole M. Pierre Zorobi président de l’interprofession filière riz (organisation de interprofessionnelle de la filière riz. Oia riz) a situé l’état des lieux de la filière « cet atelier consiste à faire l’état des lieux avec tous les acteurs, En ce qui nous concerne ici, il faut qu’on aménage des terres qui soient propices à la production du riz.

Les participants au cours de l'atelier, se concertant pour produire des documents
Les participants au cours de l’atelier, se concertant pour produire des documents

Nous concernant, nous sommes autosuffisant en riz mais après,  il ne faudrait plus rester dans la culture pluviale, 80% de nos productions vient du pluviale, c’est une menace avec le changement climatique qu’on connait et aujourd’hui on ne connait pas quel est le programme de culture et il faut vraiment arriver à maîtriser les ouvrages de l’eau pour permettre aux producteurs de travailler sans relâche, sans se stresser pour problème de pluie, donc la Côte d’Ivoire peut être dès demain autosuffisant en riz, parce que les acteurs sont déterminés pour cela nous devons transformer nôtre agriculture en économie de sorte que les charges liées à la production, liées à la transformation, liées a la distribution soient maîtrisables et bancables et pour 2018 on a produit 2 millions de tonnes de pagure soit environ 300 milliards de fcfa » a t il confié, avant de passer la parole au coordonnateur du programme d’appui au développement des filières agricoles (Padfa) qui a son tour situé le contexte : « le Padfa envisage appuyer trois filières que sont la filière mangue, riz et culture maraîchère. Avec comme objectif, d’assurer la sécurité alimentaire et le revenu des exploitants  de la filière, et pour convenablement appuyer une filière  il est nécessaire de faut pouvoir savoir où on en est dans cette filière, c’est pour cela que dans son programme d’activité annuel le projet du  Padfa a demandé qu’on puis faire le diagnostic de toutes filières concernées par le projet. Nous avons déjà fait le diagnostic de la filière mangue à Korhogo et aujourd’hui avec l’interprofession pour la filière riz qui est un secteur stratégie en raison de son poids de la dépendance de notre pays vis à vis de cette denrée rare, mais également en raison des efforts consentis par l’État pour que nous soyons autosuffisant dans ce domaine pour pouvoir exporter » . A t’il dit. Pour terminer Docteur Amadou Moustapha B. , Expert semencier et saigneur à Africa Race, dit se mettre à disposition pour apporter leur appui pour développer cette filière.

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