SOUS-MARIN BELGOROD – Le président russe a personnellement effectué le déplacement sur un chantier naval de Saint-Pétersbourg pour la mise à l’eau du K-329 Belgorod, porteur du fameux drone russe Poséidon. La mise en service de cette nouvelle arme de destruction massive inquiète énormément l’OTAN et les grandes puissances mondiales.
Comme annoncé il y’a de cela deux mois, Vladimir Poutine a procédé au lancement du sous-marin nucléaire russe Belgorod le mardi 23 avril dernier sur le chantier naval de Saint-Pétersbourg. Cette nouvelle démonstration de force de l’armée russe inquiète déjà certaines grandes puissances militaires, notamment l’organisation de l’OTAN. Le nouveau sous-marin qui vient agrandir la flotte navale russe est pour rappel, le porteur des drones Poséidon. Si l’on sait très peu de choses sur ces drones russes, il y’a toutes les raisons de s’en méfier, car ce n’est pas un hasard le fameux Poséidon a été baptisé par certains médias européens «arme du jugement dernier».
Le blog Opex360 a été l’un des premiers médias spécialisés dans la technologie militaire, à annoncer le lancement du sous-marin militaire « Belgorod ». La mise à l’eau s’est déroulée dans la journée du mardi en présence de Vladimir Poutine. Pour cette nouvelle ère dans la technologie militaire russe, le président de la République Fédérale a effectué le déplacement sur le chantier naval de Saint-Pétersbourg pour l’inauguration du sous-marin nucléaire K-329 Belgorod. Il y’a deux mois de cela, le président de la République fédérale annonçait devant le parlement russe le lancement de cette nouvelle technologie militaire : «Les tests du véhicule sous-marin sans pilote Poséidon à portée illimitée se déroulent avec succès. À cet égard, je voudrais faire une remarque importante. Cela n’a pas été mentionné plus tôt, mais aujourd’hui, nous pouvons le dire : dès le printemps de cette année, le premier sous-marin nucléaire, porteur de ce complexe, sera mis à l’eau». Comme il fallait s’en douter, le président considéré comme l’homme le plus puissant du monde n’a pas livré des détails sur cette nouvelle machine de guerre. La Russie pourra désormais contrôler une zone militaire beaucoup plus vaste en mer car le tout nouveau sous-marin nucléaire sera le porteur des drones Poséidon dont l’existence a été révélée seulement l’année dernière par le président russe. Selon le blog d’actualité sur les technologies militaires, il fallait «à la marine russe un sous-marin susceptible de mettre en œuvre ce drone Poséidon». Avec le lancement du le K-139 Belgorod depuis le mardi, c’est désormais chose faite. On sait très peu de choses sur ce nouveau monstre marin que l’armée russe vient de déployer en mer. En revanche, la presse russe a révélé d’importants détails sur le drone russe Poséidon qui équipera le nouveau sous-marin militaire mis à l’eau il y’a 48heures.
Poséidon, une arme nucléaire redoutable
Les drones Poséidon qui équiperont le Belgorod russe font partie d’une toute nouvelle génération d’armes nucléaires conçues par la République fédérale : «La Russie est attachée à la transition vers une automatisation complète des systèmes d’armements et à la création d’armes sans équipage pour les forces terrestres, la marine et l’aviation… Une unité énergétique nucléaire est installée à l’intérieur de Poséidon, ce qui permet au drone marin de se déplacer sur une distance illimitée et de livrer l’ogive vers la cible», a confié une source militaire au quotidien Russia Beyond. Mais c’est le professeur Vadim Koziouline, d’une des célèbres écoles militaires russes, qui fournira des détails intéressants sur ces drones qui seront chargés sur le K-139 Belgorod : «« Poséidon est un développement du projet de torpille nucléaire soviétique T-15. Le but était de frapper les ports et les bases côtières de l’ennemi, où, en raison d’un tsunami puissant et d’une onde de choc, elle balaierait tout sur son passage». Pour l’heure, aucun système de défense anti-missile n’est en mesure de contrer cette arme de destruction massive.