L’exploitation minière est l’un des secteurs d’activité qui se porte le mieux au Burkina Faso cette année. La société canadienne Semafo qui exploite les gisements de la mine de Mana et de Matougou a généré un chiffre d’affaire de 39 millions de dollars durant le troisième trimestre de l’année 2016.
La compagnie minière canadienne Semafo qui exploite les mines de Mana (ouest) et Natougou (Est) a généré des flux de
trésorerie de 39,3 millions de dollars au troisième trimestre de 2016, a appris APA auprès de ses responsables. Compte tenu du début des activités de découverte à Wona, la capacité de production minière annuelle à Mana augmentera au cours des trois prochaines années, de façon à produire plus de 200 000 onces d’or par année. Pour atteindre cet objectif en 2017, Semafo va injecter près de 10 millions de dollars pour l’achat d’équipements miniers. En 2017, la mine de Mana traitera du minerai provenant des fosses Fofina, Siou et Wona Nord ; le gisement Fofina devant être épuisé dans la première moitié de l’année 2017. A la date de fin décembre 2015, les réserves minérales à Wona s’élevaient à 935 100 onces d’or.
L’exploitation à grande échelle de la mine de Natougou à l’étude
Concernant le développement du gisement aurifère de Natougou, qui est le projet phare de Semafo au Burkina Faso, l’obtention des permis est anticipée d’ici la fin de l’année 2016 et la première coulée d’or est attendue au deuxième semestre de 2018. L’étude de faisabilité de Natougou révèle une prévision de production annuelle moyenne de plus de 226 000 onces, au cours des trois premières années. La durée de vie projetée de la mine est de plus de 7 ans, pour des dépenses en capital initiales estimées à 219 millions de dollars.
L’envers du décor dans cette activité au Burkina Faso comme partout ailleurs est la mauvaise redistribution des revenus générés par l’exploitation de ces gisements.
Source : TT/cat/APA