Depuis quelques semaines, voire quelques mois, des assassinats sont signalés dans de nombreux quartiers d’Abidjan. Les Ivoiriens, qui n’étaient point habitués à ce mode de vie, que l’on ne voit qu’à la télévision, ont commencé à se poser des questions. Que se passe-t-il ces temps-ci sur les bords de la lagune Ebrié et en Côte d’Ivoire en générale ?
La police vient de découvrir un corps près de la gare lagunaire du Plateau, cette installation qui s’est affaissée il y a quelques jours. Le corps aurait été découvert par des badauds qui ont aussitôt alerté les secours et la police. Les premiers indices indiquent que la personne est probablement morte il y a plusieurs jours.
Une découverte macabre
La gare lagunaire du Plateau, la cité administrative de la ville d’Abidjan, vient encore d’attirer l’attention des populations riveraines et abidjanaises. Cette fois ci il ne s’agit pas d’une autre installation de la Sotra qui s’écroule, mais d’une affaire macabre. Une unité des sapeurs-pompiers et de la police nationale ont dû intervenir dans le périmètre de la gare lagunaire après une découverte sinistre. Dans la soirée du mercredi, des badauds de la commune du Plateau ont repéré, flottant sur la lagune, un corps d’homme. Aussitôt ils ont alerté les secours pour voir de quoi il retournait.
La police effectue une constatation d’usage
Cette nuit du mercredi 21 février, les sapeurs-pompiers et des policiers ont dû intervenir au niveau de la gare lagunaire du Plateau. Cette intervention fait suite à une alerte lancée par des badauds qui ont découvert un corps flottant sur les eaux. A l’arrivée du détachement du Groupement des Sapeurs-Pompiers Militaires (GSPM), le corps en question surnageait tout près du rivage, comme charrier par les eaux. La police, qui est arrivée dans le même temps, aurait effectué quelques observations. Le corps est de type masculin et était vêtu comme un sportif, un joggeur plus précisément. Il portait une tenue de sport, un complet bleu marine. Le corps était déjà dans un état de décomposition avancé, ce qui révèle qu’il a séjourné dans les eaux pendant quelques jours. Il avait les yeux crevés, les oreilles, le nez et les lèvres bouffées par les poissons. La police, rapporte-on, a emporté la dépouille de l’infortuné pour opérer une autopsie en bonne et due forme afin d’établir les causes du décès. En attendant l’analyse du corps et les résultats, les policiers avancent la thèse de l’assassinat sur la base des indices en leur possession.
Les assassinats une triste mode à Abidjan et dans le pays
C’est triste de le constater mais Abidjan est devenue une ville fortement criminogène. Il ne se passe plus de jours sans qu’on enregistre un meurtre dans un quartier de la capitale comme celui dernièrement de Alain Chapo. Régulièrement des corps sont découverts dans les rues, aux portes de domiciles, dans la broussaille sans jamais qu’on sache qui sont les auteurs. Le plus préoccupant c’est de savoir que certains crimes laissent croire que les victimes ont été ciblées par leurs bourreaux. La récente affaire du visagiste Alain Chapo nous interpelle grandement.
La découverte du cadavre de ce randonneur, nous fait prendre encore conscience que la ville d’Abidjan est devenue très risquée. A côté des microbes et des autres bandits du même acabit, aurions-nous désormais des tueurs professionnels qui rasent nos murs ? C’est terrifiant de le penser quand on sait que personne n’est à l’abri d’un tel malheur. La police devra maintenant identifier ce corps afin qu’une famille soit située sur le sort de l’un des siens. La disparition de cet individu a surement déjà été déclarée par ses parents.