RACKET POLICE COTE D’IVOIRE – « Quoi qu’il en soit, il l’a mérité, heureusement que je l’ai raté » A lancé Ismaël O. Chauffeur de taxi
Les policiers racketteurs exigent de l’argent aux différents conducteurs qu’ils sifflent , et l’un des motifs fréquents d’arrestation des chauffeurs de taxi par la police nationale est dû au fait des contrôles des pièces du véhicule, mais fort est de constater que lors des contrôles de la police nationale, ceux-ci tendent le bras récupérant avec assez de stratégie quelques papiers dans lequel une pièce où un billet est fourré en passant et reçoivent ceuci, des mains des chauffeurs de taxi qui commence à partir de 300 francs CFA (soit 30 centimes d’euro). Mais certes, d’autres refusent cette corruption établie et, du coup, ils se font prendre soit par cours poursuite où soit lorsqu’ils stationnent quelque part. Les agents de la policiers demandent alors au conducteur de taxi de leurs remettre quelque pièces d’argent ou soit même ils sont menacés de voir leurs véhicules à la fourrière, où la procédure est longue et leur revient encore beaucoup plus coûté. Raison pour laquelle, certains chauffeurs finissent donc par payer le policier directement pendant le contrôle, même ayant tous les papiers complets et à jour, après avoir fait des histoires. Mais ce jour, de son poste de contrôle, ce fonctionnaire de police ivoirienne n’aura aucun centime. Ayant aperçu la venue du taxi communal, l’agent de police dans tout son long va se positionner en pleine route sur l’axe Air France – Kennedy ce dimanche 29 septembre 2019. L’homme en tenue, usant de son autorité de régulateur se verra utiliser son sifflet pour arrêter un taxi qui venait à vive allure à environ 50 mètres. C’est en ce moment que le chauffeur aurait alors prévenu le policier qu’il était prêt à mourir avec lui s’il ne quittait au milieu de la route « On se connait, mais tu fais exprès. Si je dois passer 10 fois ici tu vas me prendre de l’argent à chaque fois. Mais aujourd’hui je suis en tas (expression voulant dire : être extrêmement fâché), je vais finir avec toi, et on verra ce qui va arriver pour la suite » a lancé Ismaël chauffeur de taxi très remonté. Ils font généralement usage de la force, de menaces ou de chantage. Ce qui est puni par la loi. Et ceux, l’agent de la Police sera dans l’obligation de se jeter dans le décor pour éviter cette mort prématurée durement prémédité, en lançant « Je n’ai pas su que son acte ait été prémédité » . Il y’a eu plus de peur que de mal.Malgré tout, , les chauffeurs de taxi ne sont pas assujetti de tout reproche : j’en ai déjà vu certains s’arrêter à des endroits dangereux qui ne sont pas autorisés, ou d’autres n’ont aucune connaissance des règles du code de la route. Selon une analyse, le racket et la corruption font perdre près de 400 milliards de FCFA par an à l’économie ivoirienne ce qui n’honore pas le pays.