Brigade de gendarmerie – au dela des nombreuses réactions suscitées par l’affaire Mangoua Jacques, la gendarmerie poursuit toujours ses efforts de sécurisation du territoire, grâce à la traque des individus en possession d’armes ou munitions de guerre sans autorisations. A l’issue d’une opération, la brigade de la commune d’Attécoubé a mis la main sur deux individus en possession d’une importante quantité de munitions d’armes de différents calibres. Mais ce n’est pas tout. Les deux individus appréhendés par la gendarmerie seraient aussi impliqués dans le trafic de billets de Banque. Appréhendés par les gendarmes ivoiriens il y’a quelques jours, les deux suspects avaient en leur possession une importante quantité de faux billets de banque, qu’ils envisageaient mettre en circulation, s’ils n’avaient été pris à temps par les forces de l’ordre.
Dans le cadre de la lutte contre la prolifération des armes et munitions de guerre, la gendarmerie nationale vient de mettre la main sur deux individus qui étaient en possession d’une importante quantité de munitions. Selon les informations transmises par la brigade, nous sommes encore loin de la barre du millier de munitions découvertes chez le vice-président du PDCI Jacques Mangoua. Toutefois, les deux individus appréhendés étaient en possession de plusieurs centaines de munitions de différents calibres. Pour des raisons que nous ignorons encore l’identité des deux personnes appréhendées il y’a deux jours n’a pas été dévoilée par la brigade. Si la détention illégale d’armes de guerre est passible de plusieurs années de prison, les deux suspects risquent une sanction beaucoup plus lourde, puisqu’ils seront également jugés pour un autre délit devant les juges. Outre les armes et munitions qu’ils possédaient, les suspects avaient aussi en leur possession plus de 2 millions de Francs Cfa en faux billets.
Nouveau coup de filet de la gendarmerie nationale dans la commune d’Attécoubé. Selon une information reçue ce vendredi, deux individus en possession d’une importante quantité de munitions d’armes de guerre ont été appréhendés dans ladite commune en début de semaine. Cette interpellation intervient alors que l’affaire Mangoua Jacques bat son plein en Côte d’Ivoire. Avant l’interpellation des deux individus, un cadre du PDCI, par ailleurs président du conseil régional du Gbeke, a été mis aux arrêts fin septembre après la découverte d’une grosse quantité de munitions de guerre à son domicile, plus d’un millier de munitions selon le décompte officiel effectué après la découverte. Selon la brigade de gendarmerie d’Attécoubé, les deux individus interpellés avaient en leur possession : «un revolver, de 234 munitions de guerre de calibre 7,62 mm et 7,5 mm et 03 autres munitions de revolver, calibre 09 mm». Outre les munitions, ils étaient aussi en possession d’une importante quantité de faux billets qu’ils comptaient visiblement écouler en toute discrétion : «La brigade de Gendarmerie d’Attécoubé a interpellé, les 15 et 16 octobre 2019, deux faussaires, dans ladite commune, en possession de plus de deux millions francs CFA en faux billets de banque et un important lot de munitions de guerre.», lisons-nous dans le communiqué officiel de la gendarmerie nationale dévoilé ce vendredi. A l’issue d’un interrogatoire, les deux individus ont dévoilé de précieuses informations sur leur mode opératoire que la gendarmerie a tenu à garder dans le plus grand secret pour des raisons de sécurité : «Pris sous le feu des questions des Gendarmes, le duo de faussaires n’a pas hésité à dévoiler son mode opératoire et ses zones d’approvisionnement en fausses coupures de banque.», poursuit le communiqué.
Une double peine
Contrairement à Mangoua Jacques qui a été jugé pour détention illégale d’armes et munitions de guerre, les deux individus interpellés seront poursuivis pour deux délits : «Ils répondront devant les juridictions compétentes pour détention illégale d’armes, de munitions et de détention de faux billets de banque.», explique la gendarmerie nationale dans son communiqué. A titre d’information, Mangoua Jacques avait écopé d’une peine de cinq ans de prison ferme assorti d’une amende de 5 millions de Francs Cfa. Les deux individus interpellés à Attécoubé encourent donc plusieurs années de prison.