INCENDIE NOTRE DAME – Pour l’instant, l’origine des flammes qui ont ravagé l’édifice religieux français reste inconnue, puisque les conclusions de l’enquête ouverte par le Parquet ne sont pas encore connues. Mais certaines personnalités politiques balaient d’un revers de la main l’hypothèse d’un acte involontaire.
Jean-Marie Le Pen a donné ce mercredi son avis sur l’incendie de la cathédrale Notre-Dame-de-Paris qui a eu lieu le 15 avril dernier. Selon l’ancien président du Front National, aujourd’hui Rassemblement National, il y’a de fortes chances que l’acte posé soit d’origine criminelle, donc volontaire. Avant lui, certaines personnalités politiques françaises avaient émis également des doutes sur l’origine du feu qui a dévasté la cathédrale française vieille de 700 ans. S’il maintient la thèse d’un acte criminel, l’ex-patron du Rassemblement National précise toutefois dans son intervention qu’il ne s’agit pas selon lui d’une initiative personnelle, ce qui relance encore le débat autour de l’identité des présumés auteurs du ravage causé il y’a deux semaines.
Les causes de l’incendie de la cathédrale Notre-Dame-de-Paris ne sont pas encore officiellement connues, puisque le Parquet de Paris n’a pas encore rendu les conclusions de son enquête. Mais plusieurs détails poussent une partie de l’opinion à pencher pour un acte volontaire, par exemple, l’état du chêne qui a brûlé. Selon les partisans de la théorie de l’acte volontaire, Jean-Marie Le Pen l’ancien président du Rassemblement National. A l’occasion de son traditionnel hommage à Jeanne d’arc le 1er mai de chaque année, l’ancien patron du FN a émis de sérieux doutes sur les causes réelles de l’incendie : «Cette année, deux des grandes églises de Paris ont été l’objet d’incendies dont je pense très sérieusement qu’ils étaient criminel… De l’avis des spécialistes les plus avertis, l’incendie de Notre-Dame est un incendie criminel car il n’a pu venir inopinément comme cela, sur des poutres qui font un mètre carré de section et qui ont 700 ans. Essayez donc de brûler une bûche de chêne et vous verrez ce qu’il faut». S’il soutient la thèse d’un acte criminel et volontaire, Jean-Marie Le Pen doute cependant qu’il s’agisse d’une initiative personnelle : «C’est probablement le fait d’un service, car le matériel mis en œuvre et la diffusion de la flamme ont nécessité une organisation qui dépasse sans doute celle d’une initiative personnelle». Une organisation terroriste serait-elle derrière l’incendie de la cathédrale française ? En tout cas les propos tenus par l’ancien président du Rassemblement National n’écartent pas cette hypothèse. Le Pen n’est pas la première personnalité politique française à émettre des doutes sur les causes de l’incendie qui a ravagé Notre-Dame-De-Paris le 15 avril dernier. Avant lui, Nicolas Dupont Aignan, candidat malheureux à la présidentielle française de 2017, émettait des doutes sur la théorie d’un acte involontaire.
Les français veulent savoir ce qui s’est passé
« Les Parisiens qui sont massés sur les bords du pont m’ont tous dit : vous qui avez la parole, demandez une enquête, qu’on sache ce qui s’est passé, est-ce un accident, et pourquoi un tel accident, comment tout cela peut brûler, ou est-ce que c’est plus grave ? Les Français se posent la question…Il est important de leur donner la vérité», a affirmé Nicolas Dupont Aignan quelques heures après le drame qui a touché la capitale française. Au lendemain du drame, le candidat malheureux de la présidentielle française est de nouveau passé à la charge : «On nous prend pour des imbéciles en permanence. On nous explique qu’il y a quelques mégots sur l’échafaudage. Un échafaudage qui a brûlé pendant un temps incroyable et on trouve des mégots». Outre les théories émises sur la possibilité d’un acte criminel et volontaire, seules les conclusions de l’enquête pourront nous situer véritablement sur les causes de l’incendie qui a ravagé l’édifice religieux il y’a deux semaines de cela.