Attaque contre une mosquée – dans l’après-midi du lundi, aux alentours de 15h30, un octagénaire a ouvert le feu sur des fidèles d’un lieu de culte à Bayonne, commune présentée par ces habitants comme étant pourtant très paisible. Il n’aura pas fallu longtemps à la police pour identifier et interpeller l’auteur de cette attaque. Selon les premières informations sur l’enquête en cours, le présumé auteur de cette fusillade serait un ancien candidat du Rassemblement National, parti d’extrême droite française.
Il n’aura fallu que quelques heures à la police pour mettre la main sur le responsable présumé de l’attaque de la mosquée de Bayonne, dans l’après-midi du lundi. Fonctionnaire d’Etat à la retraite, Claude Sinké a été identifié grâce à sa plaque d’immatriculation comme l’auteur de cette fusillade qui a fait deux blessés devant le lieu de culte de la commune française. Ancien candidat du Rassemblement Nationale aux élections départementales de 2015, il aurait été mis à l’écart par sa famille politique suite à des propos ‘‘contraires à l’esprit et à la ligne politique du Rassemblement National’’, souligne le RN dans son communiqué. L’enquête en cours pourrait donc nécessiter une évaluation psychologique de l’auteur de l’attaque. Mais d’ici là, les réactions de condamnation se multiplient au sein de la classe politique, même dans le camp du RN où Marine Le Pen a appelé à juger la fusillade avec ‘‘la sévérité la plus totale’’.
L’attaque de la mosquée de Bayonne fait encore la une de certains grands journaux français ce mardi. Dans la journée du lundi, un octagénaire a fit irruption devant la mosquée de la commune, avant d’ouvrir le feu sur des fidèles musulmans. Deux personnes seront blessées dans cette fusillade que les bayonnais ont unanimement condamné, à commencer par les élus : «Les bayonnais solidaires de la Communauté musulmane, victime d’un attentat aussi lâche qu’odieux. L’intégration exemplaire des musulmans dans la vie de notre Cité, ville d’accueil et de tolérance, est aussi inébranlable que notre attachement aux valeurs de la République.», a tweeté le maire Jean-René Etchegaray. Après avoir blessé deux fidèles de la mosquée de Bayonne, fidèles âgés de 74 et 78 ans, l’auteur présumé de l’attaque a par la suite pris la fuite à bord de son véhicule. Grâce au relevé de sa plaque d’immatriculation effectué par un témoin, l’octagénaire sera rapidement ideintifié par la police. Dans les instants qui suivront l’attaque, la police mettra la main sur Claude Sinké, âgé de 84, ancien fonctionnaire aujourd’hui à la retraite. Ancien candidat du RN lors des départementales de 2015, il a été identifié comme l’auteur de la fusillade qui a fait deux blessés à la mosquée de Bayonne. La réaction de son parti n’a pas tardé. Si le parti d’extrême droite a effectivement reconnu avoir investi l’octagénaire comme candidat il y’a quatre ans, le RN précise qu’il a pris ses distances avec Claude Sinké la même année : «Nous avons pris connaissance que l’auteur des faits a été candidat lors des élections départementales 2015 dans le département des Landes. À l’issu du scrutin, ce dernier a été écarté de sa fédération départementale pour avoir tenu des propos jugés contraires à l’esprit et à la ligne politique du Rassemblement National. Il n’a, depuis, plus participé à la moindre action du mouvement et n’est plus adhérent. Cet acte barbare est contraire à l’ensemble des valeurs portées et défendues par le Rassemblement National, il doit être traité avec la sévérité la plus totale.», lisons-nous dans le communiqué du Rassemblement National.
Une attaque condamnée par tous
«Je condamne avec fermeté l’attaque odieuse perpétrée devant la mosquée de Bayonne. J’adresse mes pensées aux victimes. La République ne tolérera jamais la haine. Tout sera mis en œuvre pour punir les auteurs et protéger nos compatriotes de confession musulmane. Je m’y engage.», a réagi le président français. Pour Marine Le Pen, «L’attentat commis contre la mosquée de Bayonne est un acte inqualifiable absolument contraire à toutes les valeurs portées par notre mouvement. Ces crimes doivent être traités avec la sévérité la plus totale».