Julie-Victoire Daubie

Julie-Victoire Daubié : voici la première bachelière de France

La première bachelière de France est aussi connue comme une grande militante des causes de la femme. Née le 20 mars 1824, Julie-Victoire Daubié fut au cœur de la lutte pour l’accès à l’éducation aux femmes, elle-même ayant été victime de cette injustice sociale à Paris. La 1ère femme à avoir le bac dans l’Hexagone aurait d’abord sollicité l’université de Paris à l’époque pour passer son diplôme, mais sa demande aurait été refusée, l’éducation féminine n’étant pas considérée comme une priorité à cette époque, au XIXe siècle pour être plus précis. Elle se tournera ainsi vers la faculté des Lettres de Lyon où elle passera son baccalauréat en 1861, soit à l’âge de 37 ans. Fort de son premier succès à un concours organisé à Lyon, Julie-Victoire Daubié marquera l’histoire en devenant la première femme à être déclarée admise au BAC français. Décédée à l’âge de 50 ans, elle a mené plusieurs combats dont la lutte pour l’accès de la gente féminine à l’éducation et à la formation professionnelle. Cette année, le moteur de recherche Google n’a pas manqué de lui rendre un hommage le 20 mars dernier, date de sa naissance, par un doodle sur sa page d’accueil.

Julie-Victoire Daubié a marqué l’histoire française en étant la première femme à avoir été déclarée admise au diplôme du Baccalauréat en France. Née le 26 mars 1824, la 1ère bachelière française passera son enfance sans connaître l’affection paternelle, son père étant décédé alors qu’elle n’avait pas encore atteint ses 2 ans. Après le décès de son père, sa famille décide d’aller s’installer à Fontenoy-le-Château chez sa famille paternelle. Certains écrits ayant retracé sa biographie ont révélé que Julie-Victoire Daubié avait travaillé comme ouvrière à la Manufacture royale de Bains-les-Bains. Mais aucun document formel ne démontre qu’elle a effectivement travaillé comme ouvrière dans cette zone industrielle fondée vers la fin du XVIIIe siècle. Mais la première bachelière de France a énormément côtoyé la classe ouvrière, plus particulièrement les femmes dont les conditions de travail étaient de plus en plus difficiles à l’époque. En 1859, elle participe à un concours organisée par l’Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon. Son essai intitulé La Femme pauvre au XIXe siècle lui vaudra le premier prix à ce concours littéraire. Mais bien avant de gagner ce premier prix, Julie-Victoire Daubié a d’abord obtenu un « certificat de capacité » en 1844. La première bachelière française obtient son baccalauréat après son inscription à la faculté des Lettres de Lyon. Le 17 août 1861, à l’âge de 37 ans, la militante des droits de la femme rentre dans l’histoire française comme étant la première de la gente féminine à décrocher le baccalauréat dans toute la France. Selon certains écrits de sa vie, elle aurait d’abord formulé une demande auprès de l’Université de Paris pour passer son baccalauréat, demande qui aurait été refusée, la poussant ainsi à l’orienter vers la faculté de Lyon pour passer son baccalauréat.

La première bachelière française, militante engagée pour la cause féminine

En plus d’être la première femme dans l’Hexagone à avoir le Bac, Julie-Victoire Daubié est aussi rentrée dans l’histoire comme étant la première de la gente féminine à avoir une licence Ès Lettres. Constatant que certaines portes de l’éducation étaient fermées aux femmes, la première bachelière militera à travers sa plume et ses conférences, pour un accès des femmes à l’enseignement. Elle a également milité durant son existence pour le droit des femmes au vote. Elle aura consacré quasiment toute son existence à la lutte pour l’émancipation féminine dans l’Hexagone. Elle aurait par ailleurs été la première femme à avoir le doctorat en France mais son décès le 26 août 1874 l’empêchera de réaliser ce rêve.

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