Demande de naturalisation – Si les origines belges de Johnny Hallyday sont indiscutables, le chanteur français décédé il y’a deux ans n’avait pourtant pas la nationalité belge. Pour corriger cela, le rockeur français avait entamé des démarches auprès de la Belgique pour obtenir la naturalisation. Mais à la surprise générale, le taulier a mis un terme au processus de naturalisation en cours, affirmant qu’il préférait rester français. Plusieurs raisons ont été évoquées pour justifier cette démarche entame par l’artiste il y’a quelques années. Certains sont même allés à soupçonner le rockeur d’une tentative d’évasion fiscale.
Outre la nationalité française, Johnny Hallyday caressait le rêve d’une naturalisation belge il y’a de cela plusieurs années. Rappelons que la Belgique reste le pays d’origine du rockeur français décédé il y’a deux années de cela, des suites d’un cancer du poumon. Né d’un père belge, Léon Smet à l’état civil avait été privé de la possibilité de revendiquer ses droits civiques dans son pays d’origine, à savoir la Belgique. Au sommet de sa gloire en mars 2006, alors qu’il venait de sortir un tout nouvel album, le chanteur français annonce dans les médias avoir démarré le processus de naturalisation en Belgique, un processus qui devrait prendre au moins une année avant son dénouement. Mais ce rêve d’avoir la double naturalisation, comme c’est le cas de plusieurs célébrités mondialement connues, ne verra hélas pas le jour. La raison, le taulier avait décidé d’abandonner les démarches entamées auprès des autorités belge pour sa naturalisation, une naturalisation qui a suscité de nombreuses polémiques, puisque certains l’accusaient de vouloir fuir ses obligations fiscales vis-à-vis de la France.
Né d’un père belge, Johnny Hallyday a pourtant été privé de la nationalité en Belgique dès sa plus tendre enfance. Pour des raisons juridiques liées au divorce de son père, le taulier a dû se résoudre à rester français, malgré ses racines belges. Nos confrères de Sudinfo nous explique comment l’artiste a été privé juridiquement de la nationalité belge après sa naissance : «Hallyday, né le 15 juin 1943 à Paris d’une mère française, Huguette Clerc, et d’un père bruxellois, Léon Smet, pensait avoir les deux nationalités. À tort car, à sa naissance, son père n’était pas divorcé de sa précédente épouse. Or, à l’époque, la loi belge n’autorisait pas la reconnaissance d’enfants adultérins au contraire de la loi française». Pour jouir de ses droits civiques en Belgique comme il le faisait en France, le rockeur français a lancé en 2006 des démarches pour une demande de naturalisation. Selon le chronogramme, il aurait fallu attendre au moins un an avant de savoir si la Belgique accepterait d’octroyer la naturalisation au Taulier. Mais bien avant cette échéance, le rockeur français mettra à un terme à son rêve de renouer avec ses racines. Pourtant, sa démarche avait été à l’époque saluée par l’Ambassadeur de la Belgique en France : «la démarche de Johnny est une véritable opération de cœur…il est vraiment très belge de cœur…il a la fibre de chez nous, où il vient souvent», soutenait Pierre-Dominique Schmidt dans les colonnes du quotidien belge La Dernière Heure. Pour l’un des sosies du chanteur français, le taulier n’est pas à blâmer, mais plutôt les élus belges : «tout ça, c’est la faute aux Flamands, je l’ai dit, l’autre jour, à la télé. Si Johnny avait chanté quelques chansons en flamand, on n’en serait pas là. Sa demande…aurait été acceptée tout de suite», martelait le sosie belge du rockeur.
Des pressions subies par Léon Smet ?
«Je suis Français. Je reste Français. J’ai changé d’avis. On m’a assez traîné dans la boue quand je me suis installé à Gstaad… Je me suis demandé ce qu’avait fait, après tout, mon père pour moi. J’ai eu le temps de réfléchir… Je suis très bien comme je suis.», lançait le rockeur français. A ceux qui l’accusaient d’évasion fiscale à l’époque, Johnny a répondait : «Qu’on arrête de dire que je ne paie pas d’impôts en France».