Mouvements sociaux en France – A deux jours de la journée électrochoc en France, la RAPT invite de plus en plus ses usagers à privilégier d’autres moyens de déplacement, même si des prévisions de trafic devraient être disponibles à la veille de grève contre la réforme des retraites. De son côté, la société a déjà noué plusieurs partenariats avec d’autres structures pour proposer des moyens de déplacements complémentaires pendant les journées de mobilisation annoncées. En attendant de connaître les prévisions de trafic, il est important de rappeler qu’il y’aura moins de trains en circulation à compter du jeudi 5 décembre.
La grève à la RAPT aura de lourdes conséquences pour les usagers de trains. Les plus prévoyants ont déjà envisagé un plan B, C ou même D pour se déplacer à partir de jeudi en France, journée au cours de laquelle sera lancé un vaste mouvement de contestation contre la réforme des retraites. Les syndicats avaient déjà envoyé un signal clair au gouvernement la journée du 13 septembre, paralysant presque la capitale française. Si les travailleurs ont du d’énormes difficultés à se déplacer durant cette première journée électrochoc, la circulation sera encore plus difficile dans les jours à venir, d’autant plus que le mouvement de grève pourrait s’inscrire dans la continuité, faute de consensus avec le gouvernement sur l’uniformisation des retraites, mettant ainsi fin aux régimes spéciaux. Pour l’heure, difficile d’en savoir davantage sur les prévisions de circulation, puisqu’elles ne seront disponibles que dans la soirée de ce mardi. Mais l’idéal serait d’envisager d’ores et déjà d’autres moyens de déplacements, puisque le réseau de la RAPT sera fortement perturbé par cette grève du 5 décembre en France.
Que ce soit à la RATP comme à la SNCF, les syndicats sont déjà à pied d’œuvre pour l’importante manifestation qui aura lieu jeudi 5 décembre contre la réforme des retraites en France. Les principaux syndicats de la Rapt ont déjà annoncé les couleurs pour cette journée de mobilisation : «un trafic fortement perturbé». Il faudrait donc penser à d’autres alternatives de déplacement dans les jours à venir, surtout pour les travailleurs. Et certains salariés y travaillent en anticipant d’autres moyens de transports à partir du mercredi soir, car les premières perturbations auront lieu dans la soirée du mercredi, à la veille de journée de mobilisation contre la réforme des retraites. Avant ce jeudi noir, la RAPT a signé un partenariat avec plusieurs sociétés pour proposer à ses usagers des alternatives de déplacements, des mesures compensatoires qui devraient éviter aux abonnés de trop subir les conséquences de ce mouvement de contestation sociale. Si vous circulez en train, il ne faudrait pas s’attendre à grand-chose avec la RAPT : «zéro métro, zéro RER et très peu de bus», rapportait Laurent Djebali, l’un des responsables de l’Unsa-Rapt. Pour sa part, Ile-de-France Mobilité a déjà suggéré aux travailleurs d’envisager la possibilité de faire du télétravail : «Pour ceux qui ont la possibilité de le faire, le télétravail reste, dans la mesure du possible, la solution la plus adéquate face à la baisse du nombre de trains et métros pendant cette période difficile», lisons-nous dans un communiqué. Parmi les alternatives de transports proposés par la RAPT à partir du 5 décembre, le covoiturage, le déplacement à vélo sont entre les solutions B, C ou D proposées aux usagers. Mais ces mesures «ne seront qu’un pansement sur une jambe de bois», estime Jean-Marc Judith qui a par ailleurs insisté sur le caractère exceptionnelle de ce mouvement de colère : «Décider cette mesure exceptionnelle à ce moment-là indique bien l’ampleur qu’aura le mouvement du 5 décembre».
Plusieurs secteurs touchés par la grève
Si les salariés du secteur des transports seront aux premières lignes de ce mouvement contre la réforme des retraites, des dizaines de milliers de salariés issus d’autre secteurs d’activités, pourraient rejoindre le cortège du jeudi noir en France. Au niveau de l’éducation, plusieurs enseignants ont appelé à rejoindre le cortège de la protestation.