Quand bien même un enfant est talentueux et prometteur, les membres de sa famille ne croient jamais en lui. Il y en a même qui font tout pour lui nuire, par pur jalousie. Après quand il va réussir dans la vie comme Serey Dié, c’est pour dire par ci, par là : « C’est notre enfant ! ».
Ariel Sheney est très remonté contre ses parents après son CEPE du mardi 1er mai dernier. Pour la première fois de sa vie, le petit Ariel Sheney affrontait un examen de fin d’année, et quelle fut sa surprise ? Tous les tontons, les tatas, les cousins et tous les membres de la grande famille ne lui ont même pas donné 25 Francs pour le soutenir. Il est parti tout seul et à pied à l’examen dans la sous-préfecture située à 10 Km de son village.
Les gens sont trop méchants

Les gens n’aiment pas les gens dans ce bas monde. L’enfant Ariel Sheney l’a compris seulement au CM2 quand il devait aller composer le CEPE. Personne ne lui a proposé quelque chose, même pas un petit riz couché pour se défendre. Malgré cela ils ont le culot de demander comment ça s’est passé.
Ils vont tous le regretter après

Le petit Ariel Sheney est devenu rancunier depuis ce jour-là. Il jure que tous ceux qui n’ont pas cru en lui vont le regretter. Les neveux de son papa sont remplis dans la maison, ils sont tous étudiants et pourtant ils ne l’ont jamais aidé à faire ses devoirs. Aujourd’hui ils font semblant de se préoccuper de son sort.
Quand je serai grand Papa Molare…

« Quand je serai grand, je serai comme toi Papa Molare » c’est ce qu’Ariel Sheney aurait dit à son vieux père Molare de retour de l’examen. En effet c’est Molare DJ seul qui aurait pris sa main pour l’accompagner à l’école. Il a aussi attendu jusqu’à la fin des épreuves pour le ramener au village.
Les gougnons veulent ma peau

Le lendemain de son examen, le petit Ariel Sheney a reçu la visite d’un copain du quartier qui ne parlait plus avec lui. C’était une bien curieuse visite, mais bientôt Ariel Sheney sut l’objet de celle-ci. Il était venu vérifier ses mauvaises prédictions avec un air de sympathie bien travaillé.
Le vin se bonifie avec le temps

Ariel Sheney en veut terriblement à tous les tontons et tanties qui ne l’ont pas soutenu. Il prétend qu’aujourd’hui on le voit comme « Bandji » mais que demain il deviendra vin mousseux. Il a dit qu’avec le temps il allait grandir et surtout qu’il allait prendre de la valeur comme une vieille bouteille de vin.