« Le samedi 3 février vers 15h00, un groupe du quartier général de la police de Deou (district d’Oudalan, région du Sahel) a été frappé par des personnes armées », ont déclaré les autorités dans une déclaration envoyée à l’AFP.
«Tout au long de l’échange de tirs, un assaillant a été tué», a déclaré une source de sécurité et de sûreté, dont l’incident faisait partie des «embuscades récurrentes contre protection et forces de sécurité» dans la région.
Le nord du Burkina Faso, qui entoure le Mali et le Niger, a en réalité connu des assauts djihadistes depuis le premier trimestre de 2015, déclarant plus de 133 vies à travers 80 grèves, conformément à un record principal.
Deux flics burkinabé ont été licenciés lundi dernier à Baraboule, une communauté du nord, entourant le Mali.
En décembre 2016, une attaque contre un escadron de pressions antiterroristes posté à Nassoumbou, près de la frontière malienne, a éliminé douze individus. La grève, l’une des plus dangereuses par rapport à l’armée burkinabè, a stupéfié la nation.