93 ans ça se fête et le plus vieux président Africain Robert Mugabe n’a pas fait dans la dentelle cela s’est passé ce Mardi. Le Chef de l’Etat Zimbabwéen a célébré un an de plus ce mardi. Avec l’âge avancé, le président tient les rênes du pays depuis trente six ans.
Il s’est exprimé pendant une heure, lors d’un entretien accordé à la télévision de l’état, pour l’occasion. C’est une cérémonie très sélective qui a été organisé avec les proches collabora-teurs du président. Adulé par les uns, notamment les médias que ce soit, la télévision, la radio ou encore la presse imprimée ce sont des témoignages et des félicitations de ces der-niers, qui fusent de partout en ce mardi, jour anniversaire de Mugabé, qu’il considère comme gage de paix pour le Zimbabwé. Comme en témoigne les vingt quatre pages pleines de messages du quotidien gouvernemental ’’Herald’’. Critiqué par les autres cela n’affecte en rien la personnalité remarquable du chef de l’Etat Zimbabwéen. Apparu affaibli, de re-tour de Singapour pour raison de santé, sa déclaration lors de l’entretien semble être la con-firmation de sa ténacité.
Une incroyable pugnacité à 93ans ?
Concernant son parti, il a affirmé que: « La majorité des gens pensent qu’il n’y a per-sonne pour me remplacer ». Il poursuit pour dire que: « Si je pense que je ne peux plus le faire , je le dirai pour que mon parti me remplace, mais pour le moment, je ne pense pas pouvoir dire ça ». Notons, qu’il a été désigné en décembre par son parti pour briguer un autre mandat en 2018.
Le président du Zimbabwé a prévu d’offrir un banquet à ses militants pour célébrer son 93ème anniversaire. Ce n’est ni le chômage, ni la crise financière du pays qui crient contre lui, qui l’empêcheront de festoyer. Pour cause, les dépenses pour les festivités se chiffrent à près d’un million de dollars selon la presse. Rappelons que Robert Mugabe est né le 21 Février 1924, dans l’ex-colonie britannique, appelée Rhodésie du Sud. Ancien instituteur, il a pris les commandes du Zimbabwé à son indépendance, en 1980.
Malgré la crise économique grave que traverse son pays, la sécheresse, son état de santé défaillant et le fait qu’il n’ait désigné personne pour sa succession, les rumeurs vont bon train au sujet de l’avenir du pays sans lui.
Une probable succession chaotique
Une guerre de succession probable, pourrait être une entrave à la situation on ne peut plus compliquée que traverse le pays. Selon son épouse Grace, même mort il peut gouverner en 2018: « Son cadavre sera candidat sur les bulletins de vote ». Cette dernière est celle en qui Mugabé semble avoir confiance pour diriger le Zimbabwé après son départ et cela sans exclure la présence du vice-président Emerson Mnangagwa. Le pays est l’un des plus pauvres d’Afrique avec une monnaie qui ne pèse plus depuis quelques années déjà.
La célébration en grande pompe de l’anniversaire de Robert Mugabe n’est un secret pour personne. Pour ses 91 ans, il a fait tuer des animaux (éléphants,lions) et il recevait 50 000 convives pour ses 92 ans. Il est considéré comme le plus vieux président de l’Afrique et celui qui le suit en seconde position est Paul Biya du Cameroun au pouvoir depuis l’indépendance de son pays en 1960.