INDEMNITES DE GUILLAUME SORO – L’ancien chef du Parlement ivoirien a-t-il été privé de ses indemnités d’ancien président d’institution et de premier ministre ? C’est en tout cas l’information rendue publique par son chargé de communication il y’a quelques jours. Selon Moussa Touré, les rentes viagères de l’ancien président de l’Assemblée Nationale, qui a aussi été premier ministre en Côte d’Ivoire, ont été bloquées par le gouvernement. La réponse du pouvoir en place n’a visiblement pas tardé, puisqu’une parution sur les réseaux sociaux, attribuée au ministre et porte-parole adjoint du RHDP, dénonce un mensonge du chargé de communication de l’ancien chef du parlement ivoirien.
Les rentes viagères de Guillaume Soro ont-elles été bloquées par le pouvoir en place ? C’est en tout cas l’information révélée par Moussa Touré, le chargé de communication de l’ancien président de l’Assemblée Nationale. En raison de son statut d’ancien président d’institution et d’ancien premier ministre, Guillaume Soro doit, conformément aux dispositions de la loi, percevoir des indemnités. Mais le régime actuel est accusé par un pro-Soro d’avoir la mainmise sur ces indemnités dues à l’ancien chef du parlement ivoirien. Selon une infirmation circulant sur les réseaux sociaux, le ministre Mamadou Touré, par ailleurs porte-parole adjoint du RHDP, aurait dénoncé un mensonge des partisans de l’ancien président du parlement ivoirien. Et la réaction des pro-Soro à cette réponse attribuée au ministre Mamadou Touré ne s’est pas fait attendre.
Le blocage des rentes viagères de Guillaume Soro est une information qui a été exclusivement livrée par Moussa Touré, le chargé de communication de l’ex-PAN. La semaine dernière, le responsable de communication déclarait que les indemnités dues à l’ancien chef du parlement ivoirien avaient été bloquées par l’actuel gouvernement, des indemnités qu’il aurait dû percevoir en sa qualité d’ancien premier ministre et d’ancien président d’institution (Assemblée Nationale). Comme il fallait s’y attendre, le pouvoir en place n’a pas mis du temps à réagir à ces nouvelles révélations du pouvoir en place. Selon une déclaration attribuée au porte-parole adjoint du RHDP, les rentes viagères de Soro n’ont guère été bloquées. S’il ne perçoit guère ses indemnités d’ancien premier ministre, ce serait en raison du fait qu’il n’a pas encore atteint l’âge indiqué qui est de 55 ans, selon le ministre de la promotion de la jeunesse : «A force de vouloir se jouer les victimes, on finit par être RIDICULE . Les affirmations du directeur de la Communication de Monsieur Guillaume Soro sur un prétendu blocage de ses indemnités frisent une méconnaissance des textes ou relèvent purement de la mauvaise foi. Il devrait savoir que c’est à partir de 55 ans que l’on commence à bénéficier d’une rente viagère en tant qu’ancien Premier Ministre. Par ailleurs, le Président Alassane Ouattara a commencé à toucher ses indemnités d’ancien Premier Ministre en 2000, quand Guillaume Soro était encore étudiant. Apparemment toute leur stratégie politique aujourd’hui se résume à la victimisation sur fond d’intoxication et de manipulation». Et la réaction du camp Soro ne s’est pas fait attendre après ces déclarations attribuées à Mamadou Touré, le ministre de la promotion de la jeunesse.
Les pro-Soro dénoncent une méconnaissance des textes
«Je rappelle aux gens du Restaurant que la loi portant sur une allocation viagère de l’ancien Président de la République, de l’ancien Président d’institution, de l’ancien Ministre et de l’ancien député a été adoptée en 2005 et promulguée en 2006. Dire donc que le Chef de l’État bénéficiait d’une allocation viagère en tant qu’ancien Premier Ministre depuis 2000 n’est pas vrai. Dire également qu’un ancien Président d’institution ne bénéficie d’une allocation viagère qu’à partir de ses 55 ans n’est pas vrai. L’âge de 55 pour bénéficier de l’allocation viagère concerne les Ministres et les députés. Dites à vos communicants du Restaurant de s’informer, de se former pour mieux informer.», a réagi Mamadou Touré, proche de Guillaume Soro et par ailleurs vice-président du Conseil d’administration de la Mutuelle générale des fonctionnaires de Côte d’Ivoire. Le chargé de communication de l’ex-PAN a aussi dénoncé une méconnaissance des textes par le ministre.