Affaire Guillaume Soro – Actuellement sous le coup d’un mandat d’arrêt international, l’ancien chef du parlement dément son implication dans les projets de déstabilisation annoncés en conférence de presse par le Procureur de la République. En déplacement dans la ville de Korhogo, l’ancien ministre Adama Bictogo a prévenu qu’aucune forme de déstabilisation du régime actuel ne saurait être tolérée. Le directeur exécutif a aussi profité de son déplacement pour revenir sur le fameux record d’audience de Guillaume Soro lors de son adresse du nouvel an à la nation ivoirienne.
Adama Bictogo, directeur exécutif du RHDP du parti unifié, est récemment revenu sur l’affaire Guillaume Soro qui suscite de nombreux débats en Côte d’Ivoire. A l’instar de nombreux cadres du parti unifié, l’ancien ministre ivoirien a condamné la tentative de déstabilisation du pays qui était en cours de planification, un projet de déstabilisation que préparait l’ancien chef du parlement ivoirien contre le régime actuel, si l’on se fie à l’enregistrement sonore présenté par le Procureur de la République. L’ancien ministre ivoirien est également revenu sur le record d’audience de l’ancien président de l’Assemblée Nationale ivoirienne. Lors de son adresse de nouvel an aux ivoiriens, l’ancien chef du parlement ivoirien avait explosé les records audience avec plus de 41000 personnes en ligne lors de direct live sur Facebook. Pour le directeur exécutif du parti unifié, la présidentielle n’est pas un concours de vues sur les réseaux sociaux. Adama Bictogo a par ailleurs invité les militants du Rhdp à tendre la main aux militants du RACI qui souhaiteraient revenir au sein de l’alliance houphouëtiste.
Lors de l’installation des coordinations locales du RHDP dans la ville de Korhogo, le message d’Adama Bictogo était centré sur la victoire du parti unifié à la prochaine présidentielle ivoirienne : «votre mission en tant que coordinateurs à partir de cet instant est de créer une forte équipe soudée et fraternelle. Parce que nous sommes une famille au RHDP. Cette équipe à le devoir ensuite de mener une battue dans toute la région du Poro pour porter le message du RHDP pour la victoire en octobre 2020.», a révélé le directeur exécutif du RHDP. Pendant son adresse aux nouveaux coordonnateurs du parti unifié, l’ancien ministre n’a pas manqué de revenir sur l’affaire Soro qui alimente depuis quelques semaines l’actualité politique ivoirienne. Adama Bictogo a d’abord marginalisé le fameux record d’audience sur Facebook de Guillaume Soro, pendant son discours de nouvel an : «Certains pensent que la présidentielle c’est un concours de vues sur Facebook. Dites leurs que l’élection présidentielle ce n’est pas un concours des vues sur Facebook. Ce n’est pas non plus un concours de miss. La Côte d’Ivoire est à la recherche de leaders, d’homme d’état capables de relever tous les défis mondiaux de développement au bénéfice des populations», a martelé le directeur exécutif du parti unifié, avant de poursuivre : «La fonction présidentielle est trop sérieuse pour notre pays pour que des gens pensent y arriver par Facebook ou par les armes. La Côte d’Ivoire n’en a pas besoin. Nous sommes en paix, nous voulons la paix pour le pays. Et le président Alassane Ouattara et le premier ministre Amadou Gon veillent à ce qu’il en soit ainsi. Aucune entreprise de déstabilisation ne sera tolérée». En dépit du projet d’alliance mu par l’opposition ivoirienne, Adama Bictogo reste formel sur la victoire du parti unifié à la prochaine présidentielle : «Comme Houphouët-Boigny notre victoire à la présidentielle en octobre partira de Korhogo. Je le dit avec certitude nous allons gagner ces élections».
La paix avec le RACI ?
«Je voudrais enfin vous demander d’aller vers ceux qui à un moment donné se sont égarés ici à Korhogo. Allez y vers ceux qui ont cru avoir un avenir au RACI et qui sont désillusionnés, faites un pas vers ces jeunes et ramenez les dans la maison. Sur les terres de Pelefero Gon, point d’ancrage de l’Houphouetisme, le rassemblement des fils doit être le moteur de notre victoire», a indiqué l’ancien ministre ivoirien lors de son passage à Korhogo.