Front populaire ivoirien – La nouvelle sortie de Jean Bonin, pro-Affi sur la crise que traverse le FPI, va sans doute susciter une pluie de réactions des partisans de Laurent Gbagbo, du moins, les plus visés par les propos du juriste ivoirien. Dans une nouvelle analyse diffusée ce vendredi, le juriste ivoirien a dénonce l’amateurisme politique de certains partisans de l’ancien dirigeant, en l’occurrence les partisans du Gbagbo ou Rien, qui se font communément appelés Gor en Côte d’Ivoire.
Au FPI, la tendance n’est visiblement pas encore à la réconciliation entre les camps Affi et Laurent Gbagbo. Si les deux hommes avaient évoqué la nécessité d’unir le front populaire ivoirien avant les prochaines échéances électorales à venir, sur le terrain les deux tendances continuent de se livrer une guerre médiatique sans merci. Jean Bonin qui figure parmi les soutiens de Pascal Affi N’Guessan au Fpi, s’est adressé ce vendredi à certains partisans de l’ancien dirigeant. Dans le collimateur du juriste ivoirien, Serge Kassy, Bemba Traoré, et bien d’autres activistes proches de l’ancien président ivoirien.
«Ceux qui aujourd’hui sont le porte flambeaux de « la lutte » pour la libération de Gbagbo s’appellent Willy Bla, Arlette Zaté, Serge Kassy, Steve Beko, Stéphane Kipré et autres Demba Traoré. D’illustres inconnus qui ne doivent leur illusoire, factice et virtuelle « notoriété » qu’au fait d’avoir parasité les vraies initiatives en faveur de la libération de tous les détenus politiques pro Gbagbo. Ces pieds nickelés, tantôt artistes dans l’herbe, tantôt saltimbanques, qui célébraient bruyamment sur la toile le fait d’avoir été reçus par Gbagbo, au détriment du président Affi croyaient tenir le bon bout. Être reçu par Gbagbo était vécu par eux comme une victoire politique, non pas sur les geôliers du Woody mais sur Affi N’Guessan. Être reçu à la CPI suffisait à combler les egos étriqués de ces adeptes de petites victoires dont le seul fait d’arme politique connu c’est leur talent de danseurs et de chanteurs dans un parc désaffecté proche de la prison où croupissaient Gbagbo et Blé Goudé. Dans leur lutte contre Affi ils ne se rendaient même pas compte qu’ils lâchaient la proie pour l’ombre. Leur combat contre Affi était, faisaient-ils croire à leurs suiveurs, un combat contre Ouattara, contre la France, contre l’UA, contre l’UE, contre les USA, contre le CEDEAO bref contre la planète entière.», a confié ce vendredi Jean Bonin juriste ivoirien, par ailleurs l’un des fervents partisans de Pascal Affi N’Guessan au FPI. Le juriste ivoirien clairement l’amateurisme politique de nombreux partisans de Laurent Gbagbo. Mais Jean Bonin va encore plus loin en pointant du doigt la responsabilité de l’ancien président ivoirien dans le désordre politique dans lequel prospère le FPI depuis plusieurs années : «L’ennemi de Gbagbo c’est Gbagbo lui-même. Le désordre dans lequel il a géré son pouvoir, à l’image de sa vie conjugale et privée, qui elle aussi est devenue un combat à fleuret moucheté entre les partisans de ses épouses, les pro Simone et les pro Nady, un autre pathétique front politique, est révélateur de son appétit pour les fausses et basses intrigues mais aussi pour la promotion de la médiocrité.», poursuit le pro-Affi dans son analyse.
Impossible de gagner une bataille politique avec les Gors?
«Comment Gbagbo peut-il gagner une bataille politique lorsque ceux à qui il en confie le leadership n’ont eux-mêmes aucun fait d’arme politique ? Comment veut-il être un grand homme s’il se complaît avec des bourricots et dont le nanisme politique n’a d’égal que leur obésité intellectuelle ? Comment compte-t-il en tête d’une course s’il préfère chevaucher un mulet plutôt qu’un étalon. à l’image d’un amorphe Issa Malick Coulibaly qu’il nomme au combien important et stratégique poste de Directeur de Campagne juste pour faire plaisir à sa dulcinée ? La réalité c’est que les GOR et tous les endoctrinés qui se réclament de mauvaise foi du pro Gbagbisme sont le niveau zéro de la politique.», conclut le juriste ivoirien.