Tiémoko Assalé candidats aux prochaines législatives en Côte d’Ivoire

by Kohan Kioshiko

Elections législatives – En attendant que la Commission électorale dévoile la liste des candidatures officielles, nombreuses sont les personnalités publiques qui continuent de faire acte de candidature à ces élections. Il y’a quelques jours, le fils de l’ancien dirigeant Laurent Gbagbo, annonçait son intention de prendre part aux législatives dans la commune de Yopougon. Aujourd’hui, c’est le maire de la commune de Tiassalé, Assalé Tiémoko Antoine, patron du quotidien L’Eléphant déchaîné, qui vient d’annoncer sa candidature à ces élections.

Maire de la commune de Tiassalé depuis plus de deux ans, Tiémoko Assalé compte désormais se lancer à la conquête d’un siège au parlement ivoirien. Le journaliste d’investigation ivoirien vient d’annoncer son intention de briguer un siège aux prochaines législatives prévues pour le mois de mars 2021 selon la commission électorale indépendante. La CEI a annoncé la tenue des législatives pour le 6 mars prochain. Les dépôts de candidature aux législatives ont démarré depuis le 4 janvier, une opération qui devrait prendre fin dans quelques semaines selon le communiqué de la commission électorale indépendante. Le maire de la commune de Tiassalé n’a pas manqué de dévoiler les raisons pour lesquelles il comptait prendre part aux prochaines législatives en Côte d’Ivoire. Parmi les combats que souhaitent mener le maire au parlement, la suppression des frais liés aux différents concours de la fonction publique ivoirienne.

Les prochaines élections législatives en Côte d’Ivoire verront la participation de Tiémoko Assalé Antoine, maire de la commune de Tiassalé depuis octobre 2018. Le maire ivoirien a officiellement fait acte de candidature à cette échéance électorale prévue pour le 6 mars prochain selon la CEI : «En 2016, j’ai échoué de justesse  dans mon projet d’aller au parlement pour prolonger le combat  mené avec mon journal. Ce que nous venons de faire avec l’affaire des COGES me conforte définitivement dans l’idée que mon engagement dans la politique pour la vie, peut apporter beaucoup aux populations de Tiassalé et à l’ensemble des Ivoiriens.     Aussi, après en avoir discuté avec mon équipe municipale pour m’assurer de leur soutien honnête qui ne m’a jamais fait défaut , après avoir fait le tour de l’ensemble des villages et campements des sous-préfectures de Tiassalé et de Morokro, de l’ensemble des 16 quartiers de la ville de Tiassalé, j’ai décidé de me porter candidat aux élections législatives du 6 mars 2021. A titre indépendant.  Je veux aller au parlement, non pas pour y plastronner avec une écharpe aux couleurs nationales sans connaître les  responsabilités profondes qui y sont attachées, ou pour voter sans comprendre pourquoi, mais pour y poursuivre le combat que je mène depuis 2007 et qui m’a déjà coûté 12 mois de privation de liberté à la MACA», a déclaré le journaliste ivoirien dans la journée du mardi. Après avoir mené avec brio le combat contre les frais Coges, le maire de la commune de Tiassalé compte aller au parlement pour défendre d’autres causes sociales, comme la suppression des frais de concours en Côte d’Ivoire.

Les raisons de sa candidature

«J’irai donc au parlement, en cas de victoire, avec dans la tête un combat essentiel à mener. Ce combat sera sous la forme d’une proposition de loi dite « loi de l’égalité citoyenne ». Cette loi permettra de donner à tous les enfants de ce pays, les mêmes chances d’accès aux emplois publics, à l’éducation normative et citoyenne et créera plus de responsabilité dans l’usage des ressources publiques.  Elle comprendra dans ses déclinaisons (rédaction en cours par des experts) : – la suppression de tous les frais de concours organisés par l’Etat ou ses démembrements. -l’organisation des concours pour le recrutement des enseignants, par région en fonction des déficits.  -la création de zones d’éducation prioritaire ainsi que cela se fait ailleurs. -l’intégration, dans les jury des concours publics, d’un représentant du parlement, d’un représentant des collectivités territoriales, d’un représentant de la chambre des rois et chefs coutumiers, d’un représentant de la société civile, d’un représentant des confessions religieuses.», déclare Tiémoko Assalé.

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