Félicien Sékongo prend ses distances avec Guillaume Soro

Kohan Kioshiko

Fusion au GPS – Ces dernières semaines l’on a assisté à la fusion entre le GPS de Guillaume Soro et de nombreuses formations et mouvements acquis à sa cause. Si le MVCI a pris fait et cause pour l’ancien chef du parlement ivoirien pendant la présidentielle du 31 octobre dernier, le mouvement pour la promotion des valeurs nouvelles en Côte d’Ivoire n’est pas favorable à l’idée d’une fusion avec le parti de l’ancien chef du parlement ivoirien.

Félicien Sekongo prend ses distances avec Guillaume Soro après avoir apporté son soutien ces dernières années à l’ancien chef du parlement ivoirien. A travers le MVCI, mouvement politique, Félicien Sékongo avait apporté son soutien à la récente candidature de Guillaume Soro à la présidentielle du 31 octobre dernier, une candidature qui ne sera pas validée en raison de l’absence de ce dernier sur la nouvelle liste électorale dévoilée par la commission électorale indépendante. Aujourd’hui, le président du GPS essaie de fédérer l’ensemble de ses mouvements politiques autour de lui. Si plusieurs mouvements ont déjà apporté leur soutien au président du GPS, le MVCI n’a pas encore l’intention de suivre la cadence. A en juger par la réaction du président du Mvci, le mouvement pour la promotion des valeurs nouvelles en Côte d’Ivoire aurait même décidé de prendre ses distances avec l’ancien chef du parlement ivoirien, comme l’a récemment fait le président du RACI Kanigui Soro, qui, outre sa séparation avec l’ex-PAN, a décidé de rejoindre le parti unifié RHDP.

Le MVCI de Félicien Sekongo n’envisage pas de rejoindre le GPS de Guillaume Soro, alors que de plus en plus de mouvements font allégeance à l’ancien chef du parlement ivoirien. Après avoir soutenu Guillaume Soro pendant la présidentielle ivoirienne du 31 octobre, le MVCI prend désormais ses distances avec le GPS de l’ex-Pan : «Il est récurrent ces jours que des réunions se tiennent pour appeler à la fusion de Partis politiques et de mouvements de soutien aux fins de créer un parti politique dénommé Générations et Peuples Solidaires (GPS). Le Mouvement pour la promotion des Valeurs nouvelles en Côte d’Ivoire (MVCI) se gardera de juger de l’opportunité de cette entreprise. Par contre, le Président du Parti Félicien K. SEKONGO a jugé important que le MVCI clarifie sa position, vu la collaboration qu’il a eu avec GPS. Suite donc à ses instructions, le MVCI voudrait à l’endroit de ses sympathisants, militants et membres apporter des clarifications. En effet, il est besoin de rappeler que le Mouvement pour la promotion des Valeurs nouvelles en Côte d’Ivoire (MVCI) est un Parti politique d’obédience socialiste légalement constitué qui fonctionne en conformité avec ses Statuts et Règlement intérieur. Le MVCI voudrait à toutes fins utiles, indiquer que si pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 son choix de candidat s’était porté sur le Président de GPS, il n’a jamais été question d’une inféodation à GPS ; le MVCI ayant depuis toujours affirmé son indépendance et son autonomie. Le MVCI n’entend donc pas se détacher des Valeurs, Principes et Orientations qui ont prévalu à sa création. En conséquence, le Parti ne saurait s’engager dans un processus de disparition pour la création d’un autre Parti dit GPS. Et pour marquer cette position, le MVCI a retiré tous ses membres des structures techniques de travail dont s’était doté GPS mouvement citoyen. Le MVCI appelle donc ses sympathisants, militants et membres à se tenir loin des activités de GPS ou à s’y considérer comme agissant à leur propre compte. Le militantisme est libre et fonction de l’orientation idéologique qui rencontre l’assentiment du militant.», lisons-nous dans un communiqué du parti.

Le MVCI aux législatives

«Ce 06 mars 2021, les Ivoiriens sont appelés aux urnes pour élire les 255 députés de la nation…Le MVCI encourage les cadres du Parti à candidater pour cette compétition électorale afin de continuer de promouvoir dans l’hémicycle, en cas d’élection, les Valeurs de rassemblement, de Paix et de démocratie, pour le bonheur du peuple de Côte d’Ivoire.», rapportait le mouvement.

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