Hamon: Après le revenu universel, quelle promesse de campagne pour remonter dans les sondages

Fatou Touré

17 % dans les derniers sondages, le candidat de la gauche Benoît Hamon, en course pour devenir le prochain locataire de l’Elysée, doit-il se faire du souci? Ce dernier ayant axé sa campagne sur le revenu universel doit démontrer et prouver à ses électeurs que ce point n’est pas le seul qui le définit encore moins qui lui permettrait de devenir pourquoi pas président.

Les derniers sondages pour Hamon le Crédite de 17 % des suffrages; depuis le retrait de François Bayrou, Benoît Hamon semble s’imposer comme le quatrième homme de la campagne, un score qui demeure stable depuis la dernière enquête BVA. Cette enquête pourrait-elle se confirmer alors que le revenu universel n’est pas intégré par tous ses partisans. Le sondage publié le 24 février, montre qu’ils sont quelque six employés sur dix à ne pas être favorables à la création d’un tel revenu. L’enquête révèle qu’en effet environ 59 % des salariés interrogés y sont « opposés ». Et si les autres voient cela plutôt d’un bon œil, il en ressort tout de même que 69 % des individus interrogés estiment que le revenu universel de Benoît Hamon n’est pas « finançable ».
Benoît Hamon est de part et d’autre critiqué pour cette promesse qui est le socle de son programme. Les adversaires à la présidentielle de la droite, de la gauche, du centre ne croient pas vraiment à l’effectivité de cette mesure cependant, elle est celle qui lui a permis d’être plébiscité devant Manuel Valls lors des primaires.

Quel programme sans revenu universel?

L’idée de la redistribution des biens et des services au mieux pour tous les français est aussi un pan de son programme, qui pourrait changer la donne. Pourtant, cela n’est pas très solide pour arriver à convaincre,parce qu’il est considéré même au sein de son parti comme beaucoup plus à gauche.
Un programme on ne peut plus fébrile qui selon les adversaires politiques ne changera pas de celle à laquelle on assiste avec François Hollande au pouvoir. Mais Hamon y croit dur comme fer que le revenu universel qu’il propose peut, en tous les cas améliorer la vie des citoyens français. L’objectif est pour Benoît Hamon de sortir la classe moyenne de la crise qui n’en fini pas et pour lui cela passe par le revenu universel et pas que. Benoît Hamon, face à la transition numérique souhaite une protection généralisée et un partage du travail.

Des alliances possible?

Pourquoi pas, puisque dans les coulisses, même si on sait qu’avec Macron il y a des oppositions sur la pratique de certains points de ce programme, ce n’est qu’une question de prolongement dans leurs idées. Mais avec Mélenchon, il y a une alliance probable pour aboutir à améliorer leur politique à deux pour le bien être des citoyens français.
On assiste à une campagne où chacun y va pour faire intégrer ou non son programme pour gagner sa place à l’Elysée. Les fidèles de Hamon ne sont pas très nombreux et la liste des soutiens à Hamon n’est pas exhaustive et on ne voit plus Montebourg ou Valls depuis l’élection au primaire socialiste.Benoît Hamon assume toutefois sa collaboration avec François Hollande mais la clamer c’est autre chose. Le but ici est de valoriser son programme mais pour s’attirer des soutiens tant dans son propre camp qu’ailleurs il pourrait peut être revoir certains points du programme qui concrétiseraient certaines alliances qui se peaufinent à l’horizon. Les citoyens Français feront leur choix en particulier les salariés, en Avril et Mai prochain puisque le revenu universel tel que présenté semble ne pas être au gout de tout le monde.

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