Le programme d’Emmanuel Macron se veut une balise des problèmes de la société française actuelle. En tant que tel il s’attaque aux questions les plus essentielles aux yeux des Français.
Ainsi s’est-il mis à la disposition de l’Education nationale avec la même ardeur qu’avec la fiscalité ou l’emploi car l’éducation c’est la racine même de tous les maux. Fort de la consultation de ses 300.000 français représentatifs de la société en général, fort de l’avis de ses 500 experts ayant contribué à l’échafaudage de sa Révolution, il a dressé un catalogue de propositions en matière éducative. Ci-dessous nous vous proposons l’essentiel de ces priorités.
La crèche à l’avant-garde du combat contre les disparités en matière d‘éducation
Si la crèche est reconnue comme le socle du parcours scolaire d’un enfant et le début de la maturation de sa personnalité, son accès par tous n’est pas pour autant aisé. Seulement la moitié des familles peuvent s’offrir le luxe de mettre leurs enfants à la crèche. Pour pallier à ce déficit, l’Etat veut créer plus de crèche afin qu’il y ait plus de places pour accueillir tous les enfants. Le droit à l’éducation étant un droit inaliénable, cette exigence sera appuyée d’une démocratisation de l’attribution des places. Pour se faire, l’Etat exigera que les communes mettent en ligne les critères d’accession aux crèches.
Lire, écrire et compter les piliers de l’apprentissage
La triste remarque qui a été faite sur le système éducatif français est que la plupart des élèves sortis très tôt de son circuit ne savent ni lire ni écrire. Cette conséquence est due entre autre à la surcharge des classes. Le candidat d’En Marche propose donc de dédoubler les classes en REP et REP+ pour mieux suivre les élèves. Pour cela 4000 à 5000 postes supplémentaires d’enseignants seront créés. L’Etat privilégiera l’individualisation de l’apprentissage pour que chaque élève aille à son rythme notamment par le développement d’application pédagogique et la mise à la disposition, des enseignants, d’une base de données sur les performances des élèves.
*Mieux orienter les élèves après l’école
Macron s’engage à proposer un encadrement aux élèves en dehors du de la sphère de l’école. Beaucoup d’apprenants sont en effet livrés à leur propre éducation scolaire une fois les classes terminées. Pour ceux qui ont des difficultés en classe l’Etat leur proposera des stages de remise à niveau. En ce qui concerne les jeunes peu ou pas qualifiés, il est prévu un vaste projet de formations d’un million d’entre eux.
Œuvrer pour une insertion professionnelle de chaque jeune sortie de l’école
Aujourd’hui les élèves qui sortent des lycées professionnels ont un gros handicap d’apprentissage de leur métier ce qui les pénalise au niveau de la recherche d’emploi. A ceux-là il sera proposé une période de pré apprentissage pour leur faire acquérir des notions du monde du travail. Les filières en alternance sont également à l’ordre du quinquennat. Dans ce prolongement Macron prévoie, dorénavant, associer les branches professionnelles à l’élaboration des programmes et à l’organisation des formations.
Offrir des conditions de vie et de travail meilleures aux enseignants
Un bon élève c’est avant tout un élève qui a un bon pédagogue. En ce sens, participer au bien être de celui-ci c’est contribuer à l’amélioration de l’enseignement et partant de l’éducation nationale. Première mesure, tout enseignant, qui le voudra, professera dans la zone qu’il aura demandée au moins durant les trois premières années de sa carrière. Deuxième mesure, tous les enseignants exerçant en REP+ se verront attribuer une prime d’encouragement. Autre décision, les étudiants qui se prédestinent au métier d’enseignant pourront recevoir une formation en alternance dans le but de mieux les préparer à leur futur métier.
Plus d’autonomie pour les établissements
L’Etat n’interviendra plus directement dans la gestion des établissements publics notamment ceux du primaire. La tâche sera déléguée aux communes plus au faîte de leurs besoins. Pour les lycées, Macron veut réintroduire le parcours bilingues et européens en 6e et reformer le baccalauréat afin de non seulement donner plus de temps aux élèves mais aussi leur offrir plus de possibilités de carrière.
Renforcer l’implication des parents et le bénévolat
Le candidat Macron veut impliquer davantage les parents dans la réussite de leurs enfants. En conséquent il pense établir un lien de confiance entre les autorités pédagogiques et ces derniers. Cette initiative fonctionnera en réunions, trois par an, au cours desquelles les parents seront amenés à prendre des décisions concernant la pédagogie de leurs enfants et à évaluer par la même occasion leurs résultats. Ainsi il s’établira une sorte de confiance et d’influence positive sur les élèves.
Le volet éducatif d’Emmanuel Macron vise une excellence de l’école française qui semble t’il est à la traine par rapport à ces paires de l’union européenne surtout au niveau de l’égalité des chances. Le champion d’En Macron veut donc démocratiser cette éducation et la rendre par la même occasion plus autonome vis-à-vis de l’Etat.