La molécule ABX464 pourrait bien changer la donne dans la recherche de nouveaux traitements efficaces contre le Sida. Les essais cliniques menés par la société héraultaise AVIBAX, en collaboration avec le Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) portent sur ses épaules les espoirs de 35 millions de personnes qui vivent actuellement avec le VIH au monde selon un rapport de l’OMS.
La molécule ABX464 pourrait très bientôt mettre un terme au calvaire des malades soumis aux antirétroviraux ordinaire dont la prise doit être quotidiennement respectée pour éviter une résurgence de la charge virale. Premier test concluant pour la molécule de la société Avibax qui a récemment été administrée à une souris porteuse du VIH. Les conclusions du test sur la souris infectée ont démontré que la charge virale chutait sous l’administration de la molécule ABX464. Ce traitement, s’il venait à voir le jour, devrait soulager les personnes soumises aux ARV et partout dessus-tout renforcer leurs défenses immunitaires contre le virus du VIH Sida. Quel serait l’impact de ce nouveau traitement sur un patient ?
La molécule ABX464 mettrait un terme à la prise des ARV et aussi K.O le Sida ?
Le nouveau traitement VIH encore en phase d’expérimentation dans les laboratoires de la société Avibax à Montpellier serait une véritable révolution dans les traitements contre le VIH Sida :
« Une personne atteinte par le VIH est obligée de prendre son traitement tous les jours. Si le traitement est arrêté, le virus se multiplie, et reprend de plus belle. »,
Souligne Didier Scherrer, l’un des chercheurs qui travaillent actuellement sur la nouvelle molécule d’Avibax. L’un des avantages de l’ABX464 est qu’il a la faculté de rendre le virus du Sida bien moins inoffensif pour les personnes infectés, mieux que les antirétroviraux. Mais Didier Scherrer reste tout de même prudent quant à l’avancée que représente ce traitement, affirmant que « cela ne signifie pas que l’on élimine le virus (SIDA, ndlr) dans l’organisme, mais on arrive à le contrôler. ». La molécule ABX464, aussi révolutionnaire qu’elle soit, n’est pas encore en mesure d’éradiquer définitivement le virus du Sida de l’organisme humain.
A cet effet, un deuxième essai clinique grandeur nature a été effectué cette fois sur des individus porteurs. Les résultats attendus pour la fin du mois d’avril devraient déboucher sur une mise à disposition du traitement au plus tard dans trois ans, si toutefois les tests effectués sur les humains sont positifs.