Face au Sida, la Chine compte se tourner vers des traitements vieux de plusieurs siècles, c’est-à-dire recourir à la médecine traditionnelle chinoise dont l’efficacité est en partie attestée par la médecine moderne. Les autorités chinoises ont annoncé le 5 février dernier que des traitements ancestraux seront bientôt développés par les praticiens chinois en vue d’augmenter le nombre de patients traités via les méthodes traditionnelles. Sans pour autant tourner dos aux nouveaux traitement contre le VIH élaborés par la médecine moderne, le recours aux méthodes ancestrales souhaité par les autorités sanitaires du pays vise à « trouver un schéma thérapeutique combinant la médecine traditionnelle chinoise et la médecine occidentale ». Grâce au recours aux méthodes ancestrales, la Chine espère ainsi atteindre ses objectifs du plan quinquennal dans la lutte contre le Sida, objectifs qui consistent entre autres à réduire de moins de 4% le taux national de transmission du VIH Sida de la mère à l’enfant. La médecine traditionnelle en question consistera à recourir à des méthodes bien connues de la cure chinoise : acupuncture ou encore le massage (qigong).
Le recours aux traitements traditionnels pour réduire aussi les dépenses
La promotion de la médecine traditionnelle en Chine dans la lutte contre le VIH Sida aidera le gouvernement chinois à réaliser d’énormes économies, notamment en ce qui concerne l’acquisition des antirétroviraux pour ses malades. Avec le recours aux traitements ancestraux chinois, les commandes du pays en ARV devraient chuter. En outre, les remèdes des praticiens coûtent relativement moins chers que les antirétroviraux mis en vente par la médecine moderne.
Autre avantage, soulager les personnes infectées de la prise quotidienne des Antirétroviraux. A cet effet, des chercheurs français travaillent activement sur molécule ABX464, une découverte qui pourrait révolutionner les traitements déjà existants dans la lutte contre le Virus de l’immunodéficience humaine, VIH Sida au monde. Si l’efficacité des traitements ancestraux dans la lutte contre le virus est scientifiquement démontrée, le recours à la trithérapie perdrait irrémédiablement du terrain en Chine, étant donné que le pays compte actuellement quelques 450.000 médecins spécialistes de la cure ancestrale.