Que faut-il faire pour éviter d’attraper la grippe ?

by Kan Frédéric
Remèdes contre la grippe

Un Ivoirien ou un Parisien pourrait autant parler de grippe qu’un New Yorkais le pourrait ou encore un Dakarois. Egalement elle peut vous frapper tout au long d’une année ou même tout au long de votre vie. Cependant il y a des périodes ou des saisons qui favorisaient son apparition. De même il y a des états physiques et physiologiques qui lui seraient propices. Les désagréments qu’elle cause font parfois dire aux rescapés qu’elle est la pire maladie qu’on pourrait souhaiter à quelqu’un. De fait l’inconfort que récent le malade, les multiples peines qui le frappent sont autant de cauchemar qu’on aimerait éviter. Ainsi la grippe fait preuve d’une telle récurrence, d’une telle occurrence et d’un tel malaise qu’il serait inapproprié de ne pas penser à en savoir un peu plus sur elle. Que sait-on réellement de la grippe ? La grippe a-t-elle à voir avec le rhume ou la fièvre ? De fait chez le médecin les notions ne sont pas aussi poreuses que chez le profane. Les nuances font de grandes différences dans le domaine médical. En outre la grippe aviaire ou porcine sont-elles les manifestations de la grippe chez les animaux ? Voilà autant de questions auxquelles nous tenterons d’apporter des réponses. Dans le même temps nous verrons comment traiter la grippe.
La question principale est de savoir comment éviter la grippe. En effet il serait bien plus raisonnable d’éviter la grippe que de la soigner. La prévention au lieu de la curation voilà la bonne médecine. Comme le dit l’adage vaut mieux prévenir que guérir. Au-delà du sophisme de la pensée, il y a bien ici une nécessité économique évidente. En revanche, pour présenter un tableau complet de lutte contre la grippe nous nous attèlerons à vous présenter les moyens de l’éviter autant que d’en guérir.
La grippe : définition et précisions
Comment se manifeste la grippe
Que risque-t-on avec la grippe
Que faire pour guérir de la grippe
Comment éviter la maladie

La grippe : définition et précisions

Parlons d’abord grammaire avant d’en arriver au terme technique. Cela aidera peut-être à mieux saisir la nature et/ou les manifestations de cette infection. La grippe trouve son étymologie dans la langue allemande. En effet, le mot grippe vient du bas allemand « gripan » qui signifie « saisir avec des griffes ». L’on peut définir tout simplement la grippe comme une maladie aigue, contagieuse qui se propage sous forme d’épidémie. Elle n’est pas à confondre avec d’autres maladies qui portent le même préfixe ou le même nom qu’elle. Nous voulons parler de la grippe aviaire, de la grippe porcine et de la grippe A. Par le mot grippe ici nous entendons celle qui a trait à l’homme et qui nous frappe régulièrement. Son appellation technique et spécieuse est « grippe saisonnière ». Pour des raisons de compréhension et de simplification nous garderons plus généralement le terme « grippe » pour parler de « grippe saisonnière ». La grippe existe sous trois (3) types à savoir les types A, B et C. Le virus grippal A se subdivise en deux sous-groupes (H1N1 et H3N2), le type B en deux branches également (B/Yamagata et B/Victoria) et le type C est unique et plutôt bégnine. Voici résumé les sous-groupes de la grippe saisonnière. Cette grippe est à différencier de la grippe aviaire qui ne touche que les oiseaux et de la grippe porcine qui touche très exceptionnellement l’homme bien qu’elles appartiennent au type A. En outre la grippe est à distinguer de la fièvre et du rhume bien qu’ils présentent des symptômes similaires. C’est pourquoi l’on a souvent tendance à dire qu’on a attrapé la grippe alors qu’on souffre tout simplement de fièvre ou de rhume. Enfin il faut aussi se garder de confondre la grippe au syndrome grippal. De fait, de nombreuses maladies présentent des signes ressemblants à ceux de la grippe. Ainsi, une fièvre brutale avec mal de tête et courbature ne signifie pas forcément qu’on a attrapé la grippe. D’où la nécessité de recourir aux conseils d’un médecin avant de prendre des médicaments. Une telle précipitation dans le diagnostic est bien souvent à l’origine d’une méprise des vaccins ou des traitements parce qu’on croit alors qu’ils n’ont pas produit l’effet escompté. Il est évident que si vous apportez de l’eau à boire à quelqu’un qui a besoin d’un bon massage, ses douleurs ne s’estomperont pas. En un mot la grippe (grippe saisonnière) n’a rien à voir avec la fièvre ni le rhume quoique les symptômes peuvent se ressembler. Quant aux symptômes grippaux ils sont plus trompeurs encore. De fait, vous croyez soigner la grippe alors qu’une maladie encore plus grave est en train de vous décimer comme le VIH-SIDA.

Comment se manifeste la grippe

Comme indiqué dans les lignes précédentes, la grippe développe des symptômes similaires à ceux des infections parentées comme la fièvre et le rhume. Il est important de préciser que la fièvre et/ou le rhume peuvent être des manifestations de la grippe aviaire. Ce qui différencie ces derniers de la grippe c’est le type de virus qui les cause. Il existe bien des symptômes grippaux qu’il faut se garder de généraliser puisque d’autres maladies sont susceptibles d’avoir le même effet. Cependant les signes généraux de la grippe sont connus et distincts. Il s’agit d’une sensation de malaise général, d’une fièvre subite et forte (39° et plus), de frissons, de tremblements, de maux de tête et de douleurs musculaires parfois intenses. Ces douleurs peuvent ressembler à des courbatures ordinaires. A ces signes ajoutons aussi les maux de gorge et souvent des écoulements nasaux. Quand vous êtes atteint de la grippe la sensation de malaise est très forte. Plusieurs signes s’abattent sur vous, telles des plaies d’Egypte. Les maux de têtes ou céphalées peuvent prendre la forme de migraine. Mais en général les migraines n’excèdent pas une journée, elles sont passagères. Ce n’est pas le cas de la toux qui subsiste bien souvent après que tous les autres symptômes se soient estompés. Cette toux, quelque fois très grave, peut s’étendre sur une semaine voire deux et faire naitre chez vous d’autres inquiétudes comme de penser qu’on a la tuberculose. Non, c’est bien la grippe qui agonise ainsi. Globalement la grippe ne dure pas plus de deux semaines. Bonne nouvelle, elle peut guérir toute seule si vous faites preuve d’un peu de patience. Maintenant quand apparait-elle ? La grippe n’apparait qu’au bout de deux jours d’incubation c’est-à-dire de maturation du virus dans l’organisme. Il vous est alors possible de soupçonner à peu près quand et comment vous l’avez attrapée. En matière de transmission du virus, il n’y a rien de plus facile. Le virus se transmet facilement entre les hommes puisque les contacts sont nombreux chaque jour. Une main infectée tendue, un éternuement sont autant de moyens de contamination. Avec cette facilité qu’a le virus de se répandre, les hommes ne sont jamais à l’abri d’une épidémie majeure. En 2019, une forme de grippe de souche mixte, la grippe A, a frappé dans certaines zones du monde. Dans de tels cas, quand on remarque certains symptômes grippaux, il devient raisonnable de parler de grippe plutôt que d’une autre maladie.

Que risque-t-on avec la grippe

La grippe, aussi appelée grippe saisonnière frappe indifféremment les régions du monde entier. Dans les zones tempérées, elle apparait généralement pendant l’hiver alors que dans les zones tropicales elle est plus plus aléatoire. Cependant la période la plus propice est l’harmattan, période difficile dans les pays qui le connaissent. La grippe aviaire est globalement qualifiée d’infection, ce qui en dit long sur les conséquences qu’elle peut engendrer. Il faut tout au moins préciser que des types A, B et C, seul le type C est véritablement bégnine. Très rarement détectée il ne représente aucun danger pour les populations. C’est une infection qui disparait plus rapidement que les autres types. Les types A et B sont dits malignes car ils peuvent s’aggraver et causer de sérieux dégâts s’ils sont négligés. Bien que la grippe tende à disparaître d’elle-même au bout de quelques jours, elle est susceptible de créer des dégâts collatéraux graves. En effet certaines souches de la grippe sont à l’origine d’œdème pulmonaire (le poumon se remplit d’eau, ce qui l’empêche de fonctionner correctement), d’insuffisance respiratoire aigüe (assimilée à l’asthme), une inflammation du cœur, du foie ou d’une méningo-encéphalite. La grippe aussi peut être à l’origine d’une surinfection. Comme dans le cas du VIH-SIDA, la grippe saisonnière a la capacité affaiblir l’organisme après son passage. Comme on l’a vu, il y a une colonie de maux qui constitue la grippe aviaire. Après son passage, épuisé, le corps peut être à la merci d’autres infections qui en viendront à bout. Les surinfections les plus fréquentes sont les pneumopathies, les bronchites, les pleurésies ou les ORL (otites ou sinusites). Dans ce contexte, il existe des catégories de personnes qui sont susceptibles d’attraper la grippe plus que d’autres. C’est ce qu’on appelle la population à risque. Il s’agit des femmes enceintes, des enfants de 6 à 59 mois, les personnes âgées et les individus de tout âge atteint d’affection telles que le VIH-SIDA, l’asthme, la cardiopathie, la pneumopathie chronique… Les personnes atteintes d’asthme par exemple souffrent beaucoup de la grippe dans des périodes comme l’hiver en Europe ou l’harmattan en Afrique. Ce sont des moments favorables à l’apparition de la grippe. Ils sont rudes et éprouvants pour l’organisme d’une certaine frange et catégorie de la population. Même si la grippe n’est pas un danger public de catégorie 1 tel que le SIDA ou le paludisme, elle fait des victimes dans le monde entier. Le fait qu’elle guérisse généralement d’elle-même au bout de deux semaines ne l’empêche pas de tuer en moyenne 1500 à 2000 personnes en France chaque année. Dans les pays où la couverture médicale est moindre le chiffre devrait être plus élevé car au niveau mondial elle fait de 250.000 à 500.000 victimes par an. La grippe mérite par conséquent un peu plus de respect et de vigilance de la part des populations. Face à un tel danger l’on est en droit de se demander : comment faire pour en guérir si l’on en est victime un jour ?

Que faire pour guérir de la grippe

Bien que mineure comparée à d’autres maladies telles que le paludisme ou la cirrhose de foie, la grippe n’en demeure pas moins dangereuse. Dans le monde environ un demi-million de décès est enregistré chaque année que ce soit dans l’hémisphère sud que dans l’hémisphère nord. Ses cibles préférées, les personnes physiquement et physiologiquement démunies, doivent en savoir plus sur les actions à mener au cas où l’infection se déclenchait. Les traitements sont valables autant pour le stade dit bénin que pour le stade malin. Les traitements conseillés jusqu’ici par l’Organisation Mondiale de la Santé et le monde médical sont les antirétroviraux. Les antirétroviraux ou AVR sont une classe de médicaments utilisés pour le traitement des infections liées aux rétrovirus. Dans le jargon médical, le rétrovirus est un virus à ARN monocaténaire de polarité positive, infectant les vertébrés. Les antirétroviraux peuvent, dans certains cas, éviter des complications sévères et des décès. En revanche il faut les administrer à temps sinon ce serait se comporter comme un médecin après la mort, ce qu’on ne souhaiterait pas. Dans le meilleur des cas, les antirétroviraux doivent être utilisés au tout début de la maladie, idéalement dans les 48 heures après l’apparition de la grippe. Les antirétroviraux se classent en deux familles. D’une part les antirétroviraux dits inhibiteurs de la neuraminidase grippale. On range dans cette famille l’Oséltamivir, le Zanamivir, le Péramivir et le Laninamivir. D’une part nous relevons les adamantanes, inhibiteurs de la protéine M2. De ceux-là sont l’Amantadine et le Rémantadine. Malheureusement, selon une récente enquête, le virus de la grippe résiste mieux à l’Amantadine et le Rémantadine. Il serait donc préférable de privilégier la première famille, celle des inhibiteurs de la neuraminidase grippale. C’est d’ailleurs le conseil que prodigue l’OMS qui a constaté que la plus part des virus grippaux ont développé une résistance aux adamantanes. L’administration de ces antirétroviraux devrait donc vous tirer d’affaire au bout de quelques jours. Tout est dans le timing aussi. Il vaut mieux ne pas attendre que le mal s’empire pour courir aux antirétroviraux. Pour donner plus de chance à ces derniers, il faut veiller à les utiliser dans les deux premiers jours au moment où le virus est le moins établi. maintenant vous vous demandez surement comment éviter, tout court, la grippe au lieu d’être obligé de la soigner.

Comment éviter la maladie

La prévention est la méthode en amont et la guérison celle en aval. Il n’existe pas de remède miracle pour ne jamais attraper la grippe. En revanche il existe des méthodes pour la tenir le plus loin possible pendant un certain temps. La solution réside dans les vaccins. Voilà donc que ressurgit l’importance des vaccins. A l’heure du débat entre les pros et les antis vaccins sur les dix vaccins obligatoires à administrer à tous les enfants en France, la révélation est de taille. De fait on ne peut que prévenir la grippe que par la vaccination. Pour donner plus de chance aux malades, l’OMS a préconisé l’utilisation de vaccins trivalents c’est-à-dire qui concernent les trois types de virus que sont les deux sous types du virus A et un sous type du virus A. La recommandation est valable autant pour les pays de l’hémisphère nord que ceux du sud. Par contre, pour les pays de l’hémisphère nord, l’organisme international de santé préconise des vaccins quadrivalents. Ils incluraient aussi le deuxième sous-type du virus B à cause de la particularité du climat. En fonction de l’âge des individus la protection peut varier ou transmuer. Chez les adultes en bonne santé ou plus jeunes le vaccin antigrippal peut procurer une protection satisfaisante. Chez les personnes plus âgées au contraire, il protège moins du fait de l’état physique. Mais il peut réduire la gravité d’une grippe et ainsi éviter le décès ou des complications dangereuses. Selon les catégories de personnes et les risques encourus l’OMS préconise une certaine hiérarchie dans la vaccination. Les vaccins doivent être administrés en priorité aux personnes qui représentent des cibles de choix. Ce sont, dans l’ordre, les femmes enceintes (à n’importe quel stade de leur grossesse), les enfants de 6 mois à 5 ans, les personnes âgées de plus de 65 ans, les personnes souffrant d’affections chroniques (asthme, tuberculose, cardiopathie, pneumopathie…), les agents de santé. Rappelons que ces derniers sont exposés au jour le jour à la contamination. Il est donc raisonnable de penser aussi en premier à leur protection. Le vaccin est donc la méthode préventive connue à l’heure actuelle. Pour éviter de connaitre les désagréments et les dégâts causés par la grippe, il serait par conséquent prudent de se rendre au centre de santé le plus proche pour se renseigner sur ces vaccins préventifs. Le plus grand des malheurs étant la négligence, il serait conseillé de porter un interêt à ces prescriptions.

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