Vaccin Covid-19 : les révélations d’un pharmacien ivoirien

Kohan Kioshiko

Coronavirus en Côte d’Ivoire – Alors que le pays connait une seconde vague de contamination, l’idée d’une campagne de vaccination suscite des avis mitigés au sein de la population. Selon le président Ouattara Alassane, les premières doses de vaccination devraient être disponibles dans le courant du premier trimestre.

Les vaccins contre la maladie à Covid-19 suscitent une vive polémique depuis des semaines. Aux Etats-Unis, le président nouvellement élu, Joe Biden, s’est publiquement fait vacciner, dans le but d’inciter la population américaine à aller se faire vacciner contre le coronavirus virus dont l’apparition d’une nouvelle variante inquiète déjà certains scientifiques. Mais en Afrique, plus particulièrement dans la zone ouest africaine, certains pays seraient déjà enclins à enteriner le vaccin comme moyen de lutte contre cette pandémie. C’est le cas par exemple de la Côte d’Ivoire qui a déjà commandé des premières doses de vaccin, selon les propos du chef de l’Etat. Comment fonctionnera ce vaccin ? Faut-il remettre en cause son efficacité ou s’attendre à des effets secondaires ? C’est à ces nombreuses questions qu’un pharmacien ivoirien a tenté d’apporter des réponses. Apparemment, selon ce spécialiste de la santé en Côte d’Ivoire, les ivoiriens devraient dans une certaine mesure être optimistes avec l’arrivée très prochaine du vaccin sur le territoire national.

«Un vaccin c’est, en général, soit un microbe qu’on a affaibli pour ne pas qu’il provoque sa maladie ou alors c’est un petit morceau de ce microbe.  Lorsqu’on vous administre donc ce vaccin, votre organisme ( votre corps) pense qu’il a affaire à un vrai microbe dangereux.  L’organisme cherche donc à se defendre pour vous protéger.  Que fait-il donc? Il fabrique des armes pour détruire le vaccin ( microbe ou partie de microbe) qui est dans votre corps.  Ces armes sont appelés anticorps.  Mais comme le vaccin n’est pas dangereux, rien ne se passe et votre organisme conserve une partie de ses armes et devient aussi un expert dans la fabrication de ces armes…Les chercheurs au lieu d’introduire dans votre corps un microbe affaibli ( virus désactivé) ou bien un morceau de ce microbe ( comme je l’ai expliqué plus haut), ont décidé de fabriquer eux même une partie de ce microbe et de l’introduire dans le corps humain.  Leur choix s’est donc porté sur les fameux crampons du virus.  Mais plutôt que de fabriquer directement les crampons ( protéines S ou Spicules), les chercheurs ont été plus malins : ils ont fabriqué un élément qui n’est pas dangereux (appelé ARNm) et c’est cet élément qu’ils introduisent dans votre corps.  Lorsque cet ARN arrive dans le corps humain, notre corps le reconnaît et donc fabrique les armes ( appelés anticorps) pour attendre l’arrivée du vrai virus.  Lorsque vous vous contaminez donc, l’organisme déjà averti arrive très rapidement à se débarrasser du virus. Votre contamination passe donc inaperçue ( pas de signes de la maladie) ou alors vous faites la maladie mais elle est très légère.», a déclaré Dr Dinignako Coulibaly. Le pharmacien ivoirien a saisi l’opportunité pour s’exprimer sur la supposée dangerosité du vaccin de la Covid-19.

Faut-il se méfier du vaccin ?

«Théoriquement NON.  Je dit « théoriquement » parce qu’en médecine et en pharmacie, un nouveau médicament est toujours considéré comme potentiellement risqué puisqu’on ne le maîtrise pas encore ( pas de recul suffisant).  Ceci dit, la technique utilisée laisse penser qu’il n’y a aucune raison que ce vaccin provoque des problèmes à long terme.  Il faut aussi savoir que ce vaccin a été testé sur les animaux puis sur des milliers d’individus.  Tout ce qui circule en ce qui concerne l’injection de puces électroniques ne relève que du fantasme et de l’éternel théorie du complot. On sort ici du cadre de la science pour emprunter la voie du charlatanisme car ceux qui véhiculent ces inepties se soignent tous les jours avec des médicaments dont ils ne connaissent pas la provenance et les modes de fabrication.», a souligné le pharmacien ivoirien.

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