Le Représentant résident du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) en Côte d’Ivoire, agence spécialisée des Nations unies, Dr Aboubacar Kampo, a invité, mercredi, à Abidjan, les mères ivoiriennes, à privilégier « l’allaitement maternel qui constitue le meilleur aliment que l’enfant puisse avoir ».
« L’allaitement exclusif pendant 6 mois .C’est le meilleur aliment que l’enfant puisse avoir », a rappelé Dr Aboubacar Kampo qui s’exprimait lors d’une conférence de presse- télévisée dans le cadre des festivités marquant les 70 ans du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF).
A ce propos, un rapport de l’UNICEF dénommé « analyse des privations multiples des enfants de Côte d’Ivoire » note « des privations en nutrition, mesurées par un faible poids pour la taille (malnutrition aigüe) et par un faible taille pour l’âge (malnutrition) touchant près de 2 enfants sur 5 ».
Cette tribune a été le cadre pour le Représentant résident du Fonds des nations unies dédié à l’enfance de faire un point sur les activités de sa structure en Côte d’Ivoire.
« Les domaines de la santé avec à la clé le soutiens aux campagnes de vaccinations, la lutte contre le VIH-SIDA, l’appui dans l’approvisionnement en eau potable » , sont entre autres les champs d’action de l’UNICEF en Côte d’Ivoire.
Par ailleurs, M.Kampo a dénoncé les nombreux conflits armés dans le monde » qui mettent en danger les enfants. « Après 70 ans, on pensait que l’UNICEF allait atteindre tous ces objectifs. Certains faits font que cette existence est toujours comme, il y’a quelques années », a-t-il regretté.
Plusieurs activités vont marquer la célébration en Côte d’Ivoire des 70 ans de l’UNICEF dont le lancement s’est déroulé, lundi dernier en présence de plusieurs diplomates en poste en Côte d’Ivoire, notamment un concert gratuit offert par ce Fonds aux enfants et à la jeunesse ivoirienne, le samedi 17 décembre prochain.
L’UNICEF a été institué par les Nations unies au lendemain de la 2ème guerre mondiale le 11 décembre 1946 pour protéger et soigner, les horreurs de cette guerre qui a laissé toute une génération d’enfants marquée à jamais par la violence, la peur et la violence ».
Source : SY/ls/APA