Séduction des femmes ivoiriennes : comment s’y prennent elles pour faire tomber les hommes ?

Laurence Guédé

Les femmes ivoiriennes rivaliseraient de plus en plus d’ingéniosité pour séduire les hommes qu’elles se sont donnés comme cibles. Elles useraient de toutes les techniques et de toutes les stratégies en leur possession. Un cocktail aphrodisiaque infaillible. Ici faisons un tour d’horizons de ces moyens.

Taille basse et colliers aux reins pour aguicher d’emblée

La première technique de séduction chez la femme africaine et particulièrement la femme ivoirienne est la technique du premier choc. Elle se fait frappante, attirante. En effet, de plus en plus, la remarque faite est que les pantalons jeans ne montent plus au-dessus du bassin mais légèrement en deçà assez pour apercevoir le tour de taille, le bassin et le « baya ». Le baya est un collier traditionnel destiné à décupler l’envie des hommes quand il est accroché à la taille de la femme. Cette première impression est capitale pour décider un homme à obéir à ses pulsions.

Le potentiel fessier, un atout génétique et historique de la femme noire

Si la femme africaine est connue pour ses formes généreuses c’est en grande partie grâce à son postérieur très abondant. C’est un don de Dieu comme on le dit en Afrique, mais son acquisition n’est plus naturelle pour toutes. Les femmes d’Abidjan utilisent de plus en plus des moyens d’augmenter ce potentiel. Le plus célèbre est le cube magie qui aurait fait des victimes, déformant désagréablement les fesses de celles-ci et causant des maladies. En Afrique et plus encore en Côte d’ivoire les fesses qu’on surnomme « Bobaraba » ou « crah » sont un critère très important de la beauté féminine. Si bien qu’ils sont loués dans des morceaux à succès comme « Rouler moutou » de Meiway, « Mapouka », de Taboth K’dance au début des années 2000 ou récemment « Mal à la tête » de Dj Mix où il affirme être traumatisé par les déhanchements fessiers d’une demoiselle de son quartier, lui qui passait pourtant pour le tombeur attitré.

Les miss lolos prennent le pouvoir

La légende des miss lolos n’a pas tari depuis le fameux morceau de Meiway « Miss Lolo ». Les filles se font pomper les seins pour leur donner du volume ou alors mettent des chiffons dans les soutiens pour les grossir. Mieux encore elles bombent un peu les seins pour leur donner de la rondeur par-dessus le bustier. Les seins étant également un atout de séduction, elles les utilisent pour aguicher les hommes. La nouvelle vague de femmes, les adolescentes, se sont mises dans la danse également au point qu’elles rivalisent avec leurs ainées.

La dépigmentation, alias « tchatcholi » est la référence actuelle de la beauté chez la femme ivoirienne

Sur Facebook, sur Whattsapp, Snapchat ou Instagram, les photos qui défilent sont essentiellement celles de femmes claires, « teint clair » comme on les appelle en Côte d’ivoire depuis le morceau de Yodé et Siro « Guéré à Abidjan » où un homme quitte son village pour Abidjan sans s’en rendre compte tellement obnubilé par les seins clairs d’une femme. Etre claire semble la mode aujourd’hui. Tout se passe comme si le teint clair seul suffisait attirer tous les hommes sans efforts. Il y a même certaines filles qui publient sur Facebook des photos d’elles avant et maintenant pour mesurer le changement notable de teint. Pommade, bain éclaircissant on ne lésine pas sur les moyens pour adopter le teint à la mode.
Les femmes ivoiriennes rivalisent d’ardeur pour se dégotter un bon « gars » (entendez par là un bon mec prêt à s’occuper d’elle). La concurrence est rude, c’est presque la bataille aux mecs. Cette bataille féroce pour subjuguer les hommes finit souvent par des drames ou des séquelles corporelles.

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