Les Starlettes Webcam: une immersion dans la vie des étoiles de X love avec le show en bonus

by Tatiana Agostino

Les mannequins enregistrés sur les sites dédiés à cet effet se compteraient aujourd’hui par centaine de milliers à travers le monde entier. Florissante aux Etats Unis et en Europe, France, Italie ou Allemagne, cette activité lucrative nous semble parfois très fermée et nous développons à son sujet bien trop de préjugés, à tort ou à raison.

Remodelant à souhait l’industrie du divertissement pour adultes, le show live apparait de plus en plus comme une alternative sérieuse à la pornographie dite Soft officielle des grands studios de production.
L’industrie des Love Cam est en plein expansion autant du point de vue de la clientèle que des revenus générés. Plus personnalisée, plus directe, plus assidue, la vidéo x sur des plateformes spécialisées est devenue une profession comme toute autre. Dans cet article nous vous relayerons, par moments, une entrevue réalisée le site engadget avec de célèbres mannequin connus sous le pseudonyme de AntoniaFox ou de PussySweetCarool connues chez la marque Lovewebcam.show.

Les premières expériences avec l’industrie du sexe en ligne

L’industrie du X en love Cam a débuté dans les années 90 avec la création de la Webcam par un groupe de geeks informatiques anglais de l’Université de Cambridge. Au départ le projet visait à savoir si une cafetière dans une pièce de l’Université était vide et fraîche ou pleine. C’est ainsi que plusieurs informaticiens vérifiaient chaque jour la vidéo qui s’enregistraient. La Webcam était donc née. En 1994, les ordinateurs Macintosh se dotaient d’une telle webcam sous le nom de QuickCam, un appareil photo numérique lancé par Connectix qui délivre 15 images/seconde au format 320 X 240. L’aventure avec les activités à caractère sexuelle a commencé en 1996 quand une jeune femme du nom de Jennifer Ringley a emprunté une webcam de la librairie de son collège pour enregistrer des vidéos coquines et candides de ses journées. Elle délivrait ainsi sa vie 24h/24 sans qu’aucune vidéo ne soit censurée. Elle devint ainsi un précurseur de cette tendance qui sera reprise avec brio par des grands groupes nés juste après à savoir Facebook, YouTube, Snapchat ou Instagram.

Comment ça se passe avec les vidéos Cam love X

Dans un reportage sur la filière du love sex à la cam, Harli Lotts a levé un voile sur son activité de modèle en ligne. Dans un luxueux hôtel de Las Vegas, l’air d’une starlette d’Hollywood elle se confiait ainsi à propos de son ordinateur : « Je me suis rendu compte que, c’est probablement mon meilleur ami maintenant. Cela m’a aidé en tout ». Contrairement aux premiers modèles en ligne qui étaient obligées de se rendre dans un studio pour enregistrer leur show live, aujourd’hui il n’est plus besoin de faire ce long trajet et ces dépenses. Il suffirait juste aux modèles d’avoir un bon ordinateur, une petite connexion et de s’inscrire sur des plateformes de diffusion en ligne telles que My Free Cams, Lovewebcam.show, Flirt4Free ou Chaturbate. Une fois sur ses plateformes on se fait enregistrer grâce à un formulaire web dans lequel il faut notamment faire vérifier son âge et accepter les termes d’utilisation. Une fois le formulaire validée, l’on n’a qu’à commencer à publier ses vidéos dans une large communauté d’hommes. Le tout consiste pour ceux-ci à un service de pay-for-play, c’est-à-dire « payer pour avoir accès au voyeurisme. ». Ces vidéos en ligne commercialisées jouissent de plusieurs abonnés ou si l’on veut plusieurs clients qui dépassent le milliard. Kelly Holland dira à propos de ce métier : «J’adore les cameras car, à un niveau, j’aime dire que c’est l’expérience entrepreneuriale ultime pour les jeunes femmes ». Fort des outils utilisés et des conditions, les mannequins n’ont plus besoin de se déplacer. Elles travaillent à domicile et y passent plusieurs heures de suite. Mais que gagne-t-elle concrètement ?

Les revenus et les avantages générés

L’économie du X live show se répartit aujourd’hui essentiellement entre les actrices et les plateformes qui hébergent leurs « sociétés virtuelles ». Concrètement aux magazines et à la pornographie traditionnelle, le x live show bénéficie davantage de clients puisqu’elle se délivre essentiellement sur support numérique. Selon Kelly Holland, elle gagnait en moyenne 600 $ par semaine et parfois 400 $ une seule nuit. Même si elle ne fait pas cas de ce qu’elle gagne entièrement, ces sommes restent très alléchantes. En quelque sorte on fait du 100% de bénéfices puisqu’on ne dépense pas réellement hormis peut-être la connexion internet qui ne demeure qu’une facture très minime. En outre les actrices du show cam reçoivent de petits cadeaux de clients satisfaits comme des chèques, des cadeaux en nature ou des bons d’achats sur des sites comme Amazon. Concernant les revenus dus aux prestations vidéo, ils sont divisés avec les plateformes prestataires à savoir Lovewebcam.show, Flirt4Free ou MyFreeCams. Le commerce serait tellement lucratif que Kelly Holland aurait autofinancé une carrière amateur de musculation et des leçons d’hélicoptère.

L’intérêt et l’interactivité de l’industrie de la Webcam

La camera primée ne serait pas qu’un bon moyen de gagner de l’argent plus facilement pour les modèles ou un canal de satisfaction sexuelle pour les clients. Mais elle serait bien plus que ce préjugé réducteur. En effet la camera primée serait une psychothérapie numérique collective. Une étude réalisée par Harli Hotts notamment montrerait que 90% des utilisateurs ne seraient pas là que pour le sexe. Ils rechercheraient davantage une confidente un peu dans le genre d’une amie de collège à qui on avoue ses expériences intimes. Ainsi ces 90% ne demandent pas en général à la fille de s’exhiber jusqu’à la jouissance, mais ils réclameraient juste de l’entretien et des conseils et l’exhibitionnisme ne serait qu’un prime. L’actrice du live show apparait alors comme une thérapeute qui guérit ses clients avec des astuces te des prouesses sexuelles. En outre, au-delà d’internet, les membres formeraient une sorte de communauté qui se retrouverait régulièrement pour échanger sur leurs expériences et souvent en présence du mannequin. Cependant l’envers de la media serait que cette assiduité à la communauté virtuelle isole l’individu. Il est comme déconnecté du monde et de ses réalités. L’ordinateur devient son seul ami.
Les live shows sont aujourd’hui une activité lucrative et très professionnelle qui s’organise en industrie très concurrente de certains secteurs comme la pornographie ou la prostitution. C’est un exutoire pour de nombreux internautes qui ne rechercheraient pas que du sexe mais aussi de la compagnie dans un monde de plus en plus virtuelle.

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