Souleymane Kamagaté accusé d’arnaque – Bien connu dans le milieu du showbiz ivoirien, le dénommé L’Homme Saga est depuis quelques jours sous le feu des projecteurs, suite à des révélations de la bloggeuse Kyria Doukouré. Sans le vouloir probablement, le journaliste Tiémoko Assalé s’est aussi invité dans cette affaire après avoir dénoncé ces avatars qui aujourd’hui sont considérés comme journalistes par certains. Très rapidement, de nombreux followers du maire ont établi un rapprochement entre ses propos et l’affaire Kamagaté.
Le journaliste Tiémoko Assalé s’est-il attaqué à la bloggeuse Kyria Doukouré dans l’affaire Souleymane Kamagaté ? C’est en tout cas l’hypothèse soutenue par de nombreux abonnés du maire de la commune de Tiassalé. Il y’a quelques jours, la bloggeuse qui réside à Paris faisait de troublantes révélations sur le passé de l’Homme Saga, l’époux de la chanteuse ivoirienne Bamba Amy Sarah. A en croire la bloggeuse, l’homme bien connu dans le milieu du showbiz serait à l’origine de la mort d’un canadien a qui il avait extorqué une forte somme d’argent il y’a quelques années. La bloggeuse a adressé un courrier aux autorités canadiennes relativement à cette affaire, probablement pour solliciter l’ouverture d’une enquête avec les preuves mises à sa disposition par des proches du défunt. Hasard du calendrier ou pas, Tiémoko Assalé dans les heures qui ont suivi les révélations de la bloggeuse, recadre les avatars qui se font passer pour des journalistes, sans jamais assumer les propos qu’ils affirment en se dévoilant au grand public. Pour de nombreux internautes, le maire de la commune de Tiassalé tenterait par son intervention, de ternir l’image de la bloggeuse au bénéfice de Souleymane Kamagaté qui à en croire certains, envisageraient de s’engager sur le terrain politique.
«Mue par la volonté d’assainir le marigot politique ivoirien, j’ai dû me résoudre à saisir ce matin les autorités canadiennes relativement à une arnaque ayant entrainé mort d’homme dont M. Kamagaté s’est rendu coupable. Les 20 fichiers joints au mail comportent les échanges entre M. Kamagaté et sa victime, le courrier des ayant-droits de M. Beauchamp qui sont au Canada et avec qui j’ai pu échanger la nuit d’hier et toutes les informations susceptibles de faire avancer rapidement la procédure. Il sera toujours préférable d’être un avatar qu’un vil escroc sans vergogne.», expliquait Kyria Doukouré à l’entête d’une correspondance qu’elle a adressé à l’Ambassade du Canada en Côte d’Ivoire. Dans son courrier, la jeune bloggeuse interpelle l’ambassade canadienne sur les agissements du dénommé Souleymane Kamagaté dit l’homme Saga. Ce dernier serait à l’origine de la mort d’un ressortissant canadien il y’a quelques années. Quelques temps après les révélations de Kyria Doukouré dans l’affaire Kamagaté, Tiémoko Assalé se signale sur la toile dans une nouvelle analyse sur les avatars. Pour de nombreux abonnés du maire de la commune de Tiassalé, la bloggeuse serait principalement visée par ces propos tenus par le patron de l’Eléphant déchainé : « Un journaliste n’a droit qu’à un seul pseudonyme officiel…Ce qui n’est pas le cas d’un individu qui peut, sous anonymat, publier tout ce qu’il veut, diffamer qui il veut, sur les réseaux sociaux. Parce que c’est l’identité officielle, légale du journaliste, qui fait sa crédibilité et c’est le seul critère qui est pris en compte. Que le journaliste dise des choses qui plaisent ou pas, qu’il aille dans un sens ou dans l’autre, à partir du moment où il le fait sous une identité officielle, il reste crédible parce que ses écrits engagent sa responsabilité civile et pénale. Ce qui n’est pas le cas des avatars et autres sortes d’anonymes sur les réseaux sociaux.», révélait Tiémoko Assalé.
Pas de débats avec les avatars
«On ne peut pas inviter sur un plateau de télévision, quelqu’un qui n’a pas d’identité officielle, pour participer à un débat public. Aucun journaliste sérieux, aucune personne sérieuse ne peut accepter de débattre avec une personne qui se cache et qui n’a pas de visage.», a poursuivi le journaliste ivoirien.