Dopage : Samir Nasri suspendu pour six mois ratera le mondial 2018

Amani Georges

En attendant de connaître la liste officielle des 23 internationaux français qui iront au Mondial 2018, Samir Nasri fait partie de ces footballeurs français déjà disqualifiés d’office pour la compétition. Suspecté depuis plus d’un an d’avoir eu recours à une substance dopante, l’ancien joueur du FC Séville en Espagne a écopé de six mois de suspension par l’UEFA pour dopage.

Samir Nasri n’ira pas au mondial 2018 avec les Bleus, suspendu par l’UEFA pour avoir eu recours au dopage il y’a plus d’un an. L’information a été révélée hier par The Telegraph alors l’international français était déjà en contact avec Las Palmas pour rejoindre la Liga Espagnole. La suspension de Nasri a été confirmée par son avocat, selon les précisions du quotidien britannique. Celui-ci aurait également démentie une information tombée la veille faisant état d’une suspension du joueur pour une période d’un an. Coup dur pour l’international français à quelques mois de la prochaine coupe du monde en Russie. Mais le footballeur français peut néanmoins se réjouir de voir sa peine être atténuée dans cette affaire de dopage, vu qu’il risquait une suspension de 4 ans pour avoir violé le règlement antidopage de l’UEFA. Cette suspension de six mois fin ainsi un terme aux négociations entre Samir Nasri et le club espagnol de Las Palmas. Après un passage à Antalyaspor en Turquie, l’international français devait se relancer en Liga, une manière pour lui de se donner une chance d’être sélectionné au mondial 2018. Mais cet espoir de défendre le maillot tricolore s’est envolé dimanche avec l’annonce de sa suspension de six mois pour dopage.

Samir Nasri et le dopage, une affaire qui date de 2016

Si la suspension de l’international français est tombée le 25 février, le scandale de dopage remonte lui à octobre 2016. Tout est parti d’un tweet posté par Drip Doctors, une clinique américaine qui avait indiqué à l’époque avoir fourni à Samir Nasri ‘‘un traitement intraveineux afin qu’il garde la forme’’. Dès lors, l’agence espagnole antidopage a ouvert une enquête en décembre 2016 à l’encontre de l’international français qui au moment des faits évoluait sous le maillot de FC Séville (prêté par Manchester City). D’après le règlement de l’Agence Mondiale Antidopage, il est formellement interdit à tout sportif d’avoir recours à cette substance dopante, sauf dans certains cas bien particuliers. En cas de traitement, il est permis à tout footballeur d’avoir recours à ce type de traitement, mais la dose administrée doit être limitée à 50 millilitres toutes les 6 heures. L’autre raison qui autoriserait un joueur à avoir recours à cette substance serait la délivrance d’un certificat de l’UEFA. Mais l’instance du football européen a refusé une demande introduite par Samir Nasri dans ce sens. Et selon les informations du Telegraph, l’international français aurait reçu 500 millilitres de ladite substance dopante, soit 10 fois plus que ce qui est officiellement autorisé lors d’un traitement. Agé aujourd’hui de trente ans, Samir Nasri devra probablement attendre encore quelques mois avant d’espérer fouler à nouveau un terrain de football.

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