Corinne Diacre : repartir sur de nouvelles bases avec l’équipe de France

Kohan Kioshiko

EQUIPE DE FRANCE – Les bleues n’iront pas au-delà des quarts de finale en coupe du monde féminine 2019. Confrontées à l’équipe des Etats-Unis, les joueuses de Corinne Diacre se sont inclinées par le score de 2-1 à l’issue du temps réglementaire.

Critiquée pour ses méthodes, Corinne Diacre, arrivée en 2017 à la tête de l’équipe de France, était en instance de départ après l’élimination des Bleues en quarts de finale de la coupe du monde féminine. Mais le président de la fédération française de football a mis au débat en confirmant la sélectionneuse des bleues à son poste. Parmi les nouveaux objectifs en sélection française, repartir sur de nouvelles bases, et surtout mettre un terme à ce qui semblerait être un conflit entre elle et certaines joueuses, en l’occurrence Wendie Renard, désignée meilleure joueuse des bleues dans ce mondial féminin.

Après l’élimination de l’équipe de France, l’avenir de Corinne Diacre était régulièrement évoqué dans la presse sportive. Mais la sélectionneuse des bleues, arrivée il y’a deux ans, restera encore sur le banc, si l’on en croit une déclaration de Noël Le Graët, le patron de la fédération française de football : «Aucun problème, elle avait déjà été confirmée avant. Je l’ai eue ce matin. Elle sera à la tête de l’équipe de France jusqu’à la fin de son contrat, voire au-delà… Il y a tellement de compétitions… Elle doit bien réfléchir pendant l’été, il y aura sûrement des petits changements dans l’effectif. Mais pour moi, il n’y a aucun doute, c’est la femme de la situation», a fait savoir le numéro 1 du football français. Officiellement, le contrat de Corinne Diacre expire en 2021, mais comme indiqué par Le Graët, elle pourrait avoir une prolongation au-delà de la date indiquée. Mais le patron du football français reconnaît que la sélectionneuse doit revoir un peu ses méthodes : «Peut-être, il faudra qu’elle se revoit elle-même, qu’on en discute. Mais chacun a son style de communication. Ce qu’on lui demande c’est d’avoir une équipe qui est avec elle et derrière elle. Communiquer, c’est bien, on a besoin de la presse, l’engouement dans les stades, on le doit aussi aux médias. Ce qu’il vient de se passer, c’est assez phénoménal, il y a un attachement fort au football féminin qu’on n’attendait pas à ce point-là. Quand on s’est lancé avec la Fifa il y a déjà six ans, on avait pris un certain risque financier pour la Fédération. En fait, le football a progressé en France, une sympathie s’est créée autour du football féminin en général, dont l’équipe de France, on ne peut pas être déçu», a fait savoir Le Graët. Malgré une équipe assez solide, Corinne Diacre nourrissait quelques relations conflictueuses avec certaines joueuses, si l’on en croit la presse. Pour le premier match des bleues elle avait refusé de titulariser Valerie Gauvin, une décision qu’elle avait justifié par un choix purement tactique. Mais selon la joueuse, la sélectionneuse la punissait pour lui signifier son mécontentement. Et à son arrivée en Equipe de France, elle avait soudainement arraché le brassard de la sélection à Wendie Renard, une situation qui a probablement impacté les relations entre la joueuse et sa sélectionneuse.

Wendie Renard revient sur ses rapports avec Corinne

«Elle prend ses responsabilités, c’est elle la sélectionneuse, c’est elle la coach. Et moi je ne suis pas coach, je ne suis pas sélectionneuse, je ne suis pas présidente de la FFF, donc ce n’est pas à moi de prendre les décisions… Et voilà, chaque personne est à sa place. Je suis juste joueuse et je suis là pour défendre le maillot de mon pays comme je l’ai toujours fait.», a fait savoir la joueuse française dans un entretien accordé à TF1.

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