OL : Aulas satisfait de la gestion de Junhino

Kohan Kioshiko

Directeur sportif – après avoir conquis le cœur des supporter français sur le terrain, Junhino est revenu à Lyon ses dernières années en qualité de directeur sportif. Jean-Michel Aulas est revenu sur le  bilan de l’ancien joueur brésilien à son nouveau poste.

Juninho avait été l’un des artisans majeurs de la signature de Sylinho au poste d’entraineur de l’Olympique de Lyon il y’a de cela plus d’un an. Mais l’aventure ne se déroulera pas comme souhaité pour l’ancien joueur brésilien reconverti au métier d’entraineur, et ce en dépit d’un soutien de son compatriote. Après avoir cumulé les mauvais résultats, Sylvinho finira par rendre son tablier au bout de quelques mois seulement. Le directeur sportif sera également aux premières loges lorsqu’il s’agira de faire venir Rudi Garcia à Lyon, un choix que de nombreux supporters lyonnais ont d’ailleurs contesté. En dépit d’une gestion assez mitigée, le président de l’Olympique de Lyon se dit satisfait de la gestion de son directeur sportif. Toutefois, Aulas admet que certaines améliorations doivent encore avoir lieu. Pour info, Juninho a récemment passé son diplôme pour le poste d’entraineur, diplôme que le brésilien a d’ailleurs obtenu. Sera-t-il le successeur de Peter Bosz qui vient de signer avec l’Olympique de Lyon, suite au départ de Garcia ? Seul l’avenir nous le dira.

En dépit de la crise que traverse l’Olympique de Lyon, le brésilien Juninho bénéficie toujours de la confiance de son président Jean-Michel Aulas. Dans un entretien accordé à Olympique et Lyonnais, le président du club est revenu sur le bilan de la gestion du directeur sportif brésilien : «C’est un bilan qui est positif. On a une totale confiance avec Vincent Ponceau, qui est le relais administratif de Juninho. Juni a le foot dans le cœur et doit savoir utiliser toutes les ressources du club pour trouver les solutions. Il a de grands pouvoirs pour mettre en œuvre nos idées. On travaille en permanence et on peut progresser, moi sur le plan du foot (rires) et lui sur le plan managérial. On est un ensemble qui cohabite sur des valeurs et des mutualisations très fortes. Et ce n’est pas un grain de sable qui va tout remettre en cause… Avec Sylvinho, ça n’a pas collé mais Juninho est un garçon intelligent. Le choix Rudi Garcia s’est inscrit dans un choix de mois d’octobre, avec des entraîneurs disponibles. C’était le choix le plus raisonné et le plus ambitieux aussi. On va en demi-finale de Ligue des Champions. On est aussi champion d’automne. Sur l’effectif et avec les choix de Rudi et de Juni, on n’était pas loin quand même. Il y a eu un grain de sable et une fin de saison qui n’a pas marché, et qui a donné raison à ceux qui n’en voulaient pas… Il a une philosophie forte et on l’a choisi pour ça, insiste Jean-Michel Aulas. Il y a une connivence forte avec Juni. Nous sommes une fusée avec plusieurs étages. Il fallait d’abord Juni, je lui ai couru après pendant 3 ans. Il y a eu ce démarrage. Il a tout le pouvoir pour insuffler cette philosophie et ces valeurs, c’est sans doute pour cela que ça n’a pas toujours fonctionné avec Rudi.», a déclaré le président de l’OL dans son entretien.

Tensions entre Juni et Garcia ?

« Il y a eu l’épisode de Jean Lucas et du fait qu’il aurait dû jouer, notamment à la place de Maxence Caqueret. Au bout d’un moment, quand arrive la 17e journée et qu’on est premier, je vais voir Vincent Ponsot et je lui dis : ‘Mais qu’est-ce qu’il se passe ? Juni veut me virer et prendre ma place ? Moi, si c’est ça, je vous laisse les clés et vous vous débrouillez’. Vincent m’a rassuré sur le fait qu’il fallait remettre de l’huile des rouages. Mais oui, j’étais prêt à arrêter en décembre parce que je sentais que ça devenait compliqué d’œuvrer pour le bien de l’institution OL.», déclarait Garcia.

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