Fin du confinement – Comme de nombreux pays européens, la France sort progressivement de sa période de confinement. La reprise est loin d’être encore effective, mais de nombreuses activités professionnelles ont repris leur cours, dans le strict respect des mesures barrières annoncées par le gouvernement. L’opération de déconfinement se déroule dans un contexte de confusion pour de nombreux français. Si les déplacements entre la France et la Belgique sont par exemple autorisés, cette décision met les couples transfrontaliers face à une nouvelle épreuve.
A la faveur du déconfinement, la France s’ouvre progressivement au reste du monde, tout en imposant des restrictions aux déplacements des français. Malgré la levée de certaines mesures restrictives, les français doivent limiter leur déplacement dans un rayon de 100 km dans l’Hexagone, au motif de se voir infliger une amende, en l’absence d’un justificatif. Mais l’annonce de cette décision a suscité une certaine incompréhension chez certains français qui pensaient qu’ils étaient tenus de ne pas dépasser la limite des 100 Km lors de leur déplacement quotidien. Les français pourront effectuer autant de kilométrages qu’ils le souhaitent au niveau du déplacement, mais celui-ci doit se faire dans un rayon de 100 Km autour de son domicile. Autre bonne nouvelle à noter lors de ce déconfinement progressif, la possibilité pour les français de se rendre en Belgique, après l’obtention d’une autorisation. Le ministère des affaires étrangères qui détaille les profils concernés par ces déplacements vers la Belgique, entretient le flou sur la situation des couples transfrontaliers. Alors que du côté belge on autorise la visite d’un partenaire, dans l’Hexagone aucune allusion n’est faite aux couples dans la liste des déplacements autorisés.
Malgré la présentation du plan de déconfinement, le gouvernement laisse dans un flou total des milliers de français. La France a officiellement entamé depuis quelques jours la phase 2 de son déconfinement, un cap qui s’est traduit par la levée de certaines mesures restrictives. C’est encore la grande confusion pour certains français tenus à limiter leur déplacement dans un rayon de 100 km à partir de leur domicile, alors que le pays rouvre ses frontières à l’espace Schengen. Plus incompréhensible encore, aucune mesure de quarantaine ne sera imposée aux voyageurs issus des pays membres de l’Union Européenne. Les voyageurs en provenance du Royaume-Uni sont également exemptés de quarantaine à leur arrivée sur le territoire français, une décision que Damien Regnard cherche encore à comprendre : «On demande aux Français de se confiner pendant deux mois et on ne met aucune restriction à ceux arrivant du Royaume-Uni, d’Espagne ou d’Italie ? On nous a dit que c’était pour des raisons de réglementation européenne, mais l’Espagne va bien imposer une quatorzaine à toute personne franchissant sa frontière», explique le sénateur français. Présidente du Rassemblement National, Marine Le Pen avait élevé une vive protestation contre cette décision : «On demande aux Français de se confiner pendant deux mois et on ne met aucune restriction à ceux arrivant du Royaume-Uni, d’Espagne ou d’Italie ? On nous a dit que c’était pour des raisons de réglementation européenne, mais l’Espagne va bien imposer une quatorzaine à toute personne franchissant sa frontière».
Confusion sur les déplacements entre la France et la Belgique
Selon le ministère des affaires étrangères, l’étape 3 du déconfinement en France devrait permettre une reprise des déplacements entre la France et la Belgique. Sauf que cette décision laisse certains français dans le flou. Du côté belge, «le principe général est que l’assistance et les soins aux personnes âgées, aux mineurs, aux personnes vulnérables et aux personnes handicapées, la garde parentale partagée, la visite d’un partenaire qui ne vit pas sous le même toit, les soins aux animaux, la passation d’actes, la participation à des funérailles/crémations uniquement en présence de 30 personnes maximum et la participation à des mariages civils ou religieux sont autorisés.». Pourtant en France, les visites au partenaire sont exclus de la liste des déplacements autorisés vers la Belgique.