Le Maroc a dénoncé »vigoureusement » les manœuvres continues de la Présidente de la Commission de l’Union Africaine (CUA), Nkosazana Dlamini-Zuma, qui tente de contrarier la décision du Maroc de regagner »sa place naturelle et légitime » au sein de sa famille institutionnelle panafricaine.
« Ainsi, et après avoir retardé, de manière injustifiée, la diffusion de la demande du Maroc aux membres de l’UA, Mme Nkosazana Dlamini-Zuma poursuit son élan d’obstruction, en improvisant une nouvelle exigence procédurale, inédite et sans fondement ni dans les textes ni dans la pratique de l’Organisation, et par laquelle elle rejetterait arbitrairement les lettres de soutien au Maroc émanant des Ministères des Affaires étrangères des Etats membres de l’UA », indique mercredi le ministère marocain des Affaires étrangères et de la coopération.
Selon la même source, la présidente de la CUA « se met en contradiction avec son devoir de neutralité, les règles et les normes de l’Organisation et la volonté de ses Etats membres ».
»En effet, le Maroc dispose à ce jour, documents à l’appui, du soutien et de la pleine adhésion d’une grande majorité d’Etats membres, largement supérieure à celle requise par l’Acte Constitutif de l’UA. Ces membres ont, d’ores et déjà, communiqué à Mme Zuma des lettres de soutien, formelles et juridiquement valides, à la décision du retour du Maroc à l’Organisation panafricaine dès le prochain Sommet », affirme le MAEC.
En septembre dernier, le Maroc a officiellement demandé à réintégrer l’Union africaine, organisation qu’il avait quittée en 1984 pour protester contre l’admission de la fantomatique « RASD ».
Dans un message adressé depuis Rabat au Sommet de l’UA organisé la mi-juillet dernier à Kigali, le Roi Mohammed VI avait affirmé que le moment était venu « pour que le Maroc retrouve sa place naturelle au sein de sa famille institutionnelle ».
Le retour du Maroc au sein de l’organisation panafricaine doit être validé par un vote au sein de la Commission de l’UA.
Source : HA/APA